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Section Nouvelles
Ne pas oublier la journée d'étude du 4 mai sur l'orientation et la santé mentale
L’ACCOMMODEMENT DES ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES EN SITUATION DE HANDICAP DANS LES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. CONCLUSION En effet, le programme Accueil et intégration des personnes handicapées au collégial, ainsi que l‟ensemble des règles administratives et pratiques développées par les établissements d‟enseignement collégial apparaissent aujourd‟hui désuets, car ils ne sont plus en mesure de répondre adéquatement aux besoins actuels des étudiants en situation de handicap. Cette situation a mené à un accroissement des demandes qui ont été formulées à la Commission par différents acteurs du milieu collégial concernant la question de l‟octroi des services adaptés et celle de l‟obligation d‟accommodement raisonnable des étudiants en situation de handicap. La complexité et la nature des interrogations qui étaient soulevées dans ces demandes ont amené la Commission à les aborder de façon systémique. Dans cet esprit, la Commission a consulté les principaux organismes œuvrant dans le réseau collégial, ce qui a mené à la mise sur pied d‟une Table de travail portant sur l‟accommodement des étudiants en situation de handicap. Les travaux de cette table nous ont permis de mieux comprendre les réalités vécues par les étudiants et les acteurs du milieu collégial et d‟identifier les enjeux qui nécessitaient une analyse plus élaborée au regard des droits protégés par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Cette dernière renferme des fondements juridiques à la reconnaissance des besoins éducatifs des étudiants en situation de handicap au collégial, dont ceux qui présentent un handicap dit « émergent ». Le droit à l‟égalité (art. 10) constitue le cœur de ces fondements : il se trouve au centre de de l‟analyse qui fait l‟objet de cet avis. Le droit au respect de la vie privée (art. 5) est également un fondement incontournable à cette reconnaissance. La Charte offre une protection à l‟ensemble des étudiants en situation de handicap, ce qui signifie que cette protection s‟applique également pour les étudiants présentant un handicap dit « émergent ». Les tribunaux reconnaissent ces handicaps comme motif de discrimination et la jurisprudence confirme l‟obligation d‟accommodement des établissements d‟enseignement collégial, privés et publics, à l‟endroit des étudiants qui présentent un de ces handicaps, tant dans l‟admission à un programme de formation collégiale que dans l‟offre de services éducatifs adaptés à leurs besoins. Nous avons par ailleurs accordé, dans le cadre de cette analyse, une attention particulière au parcours de formation des étudiants présentant un handicap « émergent », de manière à évaluer si le traitement accordé à ces clientèles est discriminatoire et, le cas échéant, s‟il s‟agit de discrimination pouvant être qualifiée de systémique. L‟analyse a d‟abord porté sur le financement et l‟organisation des services adaptés au collégial. Une lacune majeure identifiée tient au fait que les établissements privés d‟enseignement collégial ne bénéficient pas du programme Accueil et intégration des personnes handicapées au collégial, ce qui signifie qu‟ils ne reçoivent aucun financement pour soutenir les étudiants en situation de handicap. L‟enjeu relatif au financement des services adaptés repose sur l‟absence de reconnaissance des handicaps « émergents » à cette fin. Ce programme qui exclut certains handicaps de sa portée a, de l‟avis de la Commission, des effets discriminatoires pour les étudiants qui ont ces types de handicap. L‟application qui en est faite par les établissements d‟enseignement, qui se traduit par un refus d‟accommodement de ces étudiants, est par ailleurs discriminatoire. À moins que ces établissements puissent démontrer que les mesures d‟accommodement à mettre en place leur causent une contrainte excessive. L‟examen du processus de transition entre les ordres d‟enseignement secondaire et collégial dénote l‟absence d‟un processus formel pour assurer à l‟étudiant une transition harmonieuse de l‟un à l‟autre. Cette absence risque d‟affecter plus significativement les étudiants en situation de handicap. De plus, les possibles effets discriminatoires inhérents à l‟ensemble des conditions d‟admission renforcent la thèse de l‟existence de discrimination systémique dont ils sont victimes. L‟exigence d‟avoir une preuve médicale du handicap pour l‟octroi de services adaptés à l‟étudiant qui en a bénéficié aux ordres d‟enseignement précédents va à l‟encontre de l‟obligation d‟accommodement de l‟étudiant en situation de handicap. De plus, elle est contraire à la logique préconisée aux ordres d‟enseignement préscolaire, primaire et secondaire qui découle de la Politique de l’adaptation scolaire. Cette exigence est d‟autant plus contraignante qu‟elle touche un grand nombre d‟étudiants ayant un handicap « émergent ». Dans ce même esprit, le fait de refuser systématiquement des mesures d‟accommodement aux étudiants en difficulté qui n‟ont pas bénéficiés de telles mesures dans le passé va également à l‟encontre de l‟obligation d‟accommodement. Ce formalisme dans le processus de traitement des mesures adaptées illustre les préjugés qui existent encore à l‟égard de ces clientèles. Par ailleurs, l‟analyse des pratiques instaurées par les établissements d‟enseignement collégial quant au contexte et à l‟évaluation des apprentissages illustre que les mesures d‟accommodement sont encore perçues par plusieurs comme étant un privilège accordé à l‟étudiant en situation de handicap, notamment pour les handicaps qui sont invisibles, tels que la dyslexie ou un trouble d‟adaptation. Le maintien des mesures d‟accommodement lors de l‟évaluation des apprentissages est pourtant obligatoire en vertu du droit à l‟égalité afin d‟offrir d‟égales chances de réussite à ces étudiants. Ces pratiques constituent ainsi des éléments de preuve additionnelle du traitement discriminatoire dont sont victimes les étudiants qui présentent un handicap « émergent ». Enfin, les préjugés qui sont véhiculés par les représentants des établissements d‟enseignement, des milieux de stage ou des ordres professionnels à l‟égard des étudiants ayant un handicap « émergent » qui doivent suivre un stage obligatoire au cours de leur formation illustrent une fois de plus la discrimination systémique dont ils sont victimes. Au terme de son analyse de chacune des étapes du parcours collégial, la Commission conclut qu‟il y a suffisamment d‟éléments de preuve découlant des politiques, règles et pratiques pour conclure que les étudiants ayant un trouble d‟apprentissage, un trouble de santé mentale ou encore, un trouble du déficit de l‟attention, avec ou sans hyperactivité, sont victimes de discrimination systémique. Elle conclut également que l‟arrivée massive de ces clientèles à l‟ordre d‟enseignement collégial contribue à mettre au jour l‟inadéquation de plusieurs référents qui conditionnent l‟offre de services adaptés pour l‟ensemble des étudiants en situation de handicap, et non pas uniquement pour les clientèles « émergentes ». Forte de ces constats, la Commission formule plusieurs recommandations qui sont de nature systémique afin d‟optimiser les pratiques d‟accommodement qui ont cours dans les collèges et qui sont destinées à tous les étudiants en situation de handicap, mais aussi afin de mettre fin au traitement discriminatoire dont sont actuellement victimes les étudiants présentant un handicap « émergent ». http://www2.cdpdj.qc.ca/publications/Documents/accommodement_handicap_collegial.pdf
Ne pas oublier la journée d'étude du 4 mai sur l'orientation et la santé mentale
Admission tardive à l'université
Admission universitaire
Poste de c.o. au Collège Sainte-Anne - Date limite: 4 mai
Prochaine rencontre de l’ACOC: Souper-AGA (XIe Assemblée générale) au Portovino à 18h00 le 6 juin 2012 après le cocktail
du colloque de l’ordre. L’ordre du jour (confirmation du Conseil exécutif, les membres occupant les postes de
vice-présidente ou de vice-président,
de secrétaire et de conseillère ou de conseiller seront en élection les années
paires, du Comité de perfectionnement et information sur des dossiers comme
Seuil d’admission au collégial, Équité salariale, Site Repères, Xe congrès
2013, Blogue ad hoc) sera transmis aux inscrits ainsi que le Xe P.V. de l’année dernière
(congrès à l’UQTR). Modalités d’inscription au souper : chèque de 24$ à
transmettre à la trésorière Diane Fortin difortin@cchic.ca avant le 25 mai. Prière de
retourner votre chèque au nom de l’ACOC à : Diane Fortin c.o. trésorière de l’ACOC, Cégep de Chicoutimi, Service
de Consultation, 534 rue Jacques Cartier Est, Chicoutimi, QC G7H 1Z6
Conseillère ou conseiller d'orientation Cégep de
Rivière-du-Loup Fin du concours: Le lundi 7 mai 2012 Date d'embauche: Le lundi
6 août 2012 Type du poste: Remplacement régulier temps plein Les emplois de conseillère ou conseiller
d'orientation (ou de conseillère ou conseiller en formation scolaire)
comportent plus spécifiquement des fonctions de conseil, d’aide et
d’accompagnement auprès de l’étudiante ou de l'étudiant dans le choix du profil
de formation qui lui convient compte tenu de ses caractéristiques individuelles
et selon l'orientation choisie pour son cheminement scolaire et sa carrière
professionnelle. Vous pouvez consulter la description complète sur notre site :
www.cegep-rdl.qc.ca Conseillère ou conseiller
d'orientation et aide pédagogique individuel www.cegep-rdl.qc.ca/pdf/college/offresemploi/conseiller-orientation-mai2012.pdf
Projet de Loi 21 modifiant le Code des professions : La
Fédération des cégeps demande un report de la publication du guide explicatif. La
Fédération des cégeps demande à l'Office des professions du Québec de reporter
la publication du guide explicatif de la Loi modifiant le Code des professions
et d'autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et
des relations humaines prévue la semaine prochaine. Elle juge nécessaire, avant
toute publication, que les travaux se poursuivent en y associant les collèges.
Jusqu'à maintenant, aucune des interventions du réseau collégial sur le projet
de guide n'a été prise en compte par l'Office. Or, dans sa forme actuelle, le
projet de guide destiné aux ordres professionnels et aux employeurs du réseau
de la santé et des services sociaux, ainsi qu'à ceux du réseau de l'éducation,
risque fort de conduire à la déqualification et à la dévalorisation des
compétences des diplômés en Techniques de travail social, en Techniques
d'éducation spécialisée et en Techniques d'intervention en délinquance formés
au collégial. « Ce guide ne fait pratiquement aucune référence au rôle des
techniciens dans les milieux visés par le projet de loi — ce qui est
invraisemblable vu la place qu'ils occupent dans de nombreux secteurs. Élaboré
avec les ordres professionnels, ce guide présente le projet de loi de façon
telle que seuls les membres de ces ordres auront désormais le droit d'exercer
certaines fonctions actuellement assumées avec succès par les techniciens », a
indiqué M. Jean Beauchesne, président-directeur général de la Fédération des
cégeps. Les compétences des techniciens en travail social, en éducation
spécialisée et en intervention en délinquance, particulièrement en matière
d'évaluation et d'élaboration de plans d'intervention, correspondent aux
besoins du marché du travail et sont conformes aux exigences liées à la
protection du public. En éclipsant leur rôle et leur expertise, le projet de
guide risque d'avoir comme effet de dissuader les employeurs d'embaucher ces
diplômés pour des postes qu'ils occupent présentement avec beaucoup de rigueur
et de professionnalisme. Cela aura comme conséquence de nuire à l'accessibilité
et à la continuité des services à la population, et entraînera des pénuries de
main-d'œuvre dans certains milieux. Par ailleurs, le fait de réserver aux
membres des ordres la responsabilité d'assumer des fonctions pour lesquelles
les techniciens sont parfaitement formés augmentera les coûts pour les
employeurs et, ultimement, pour la société québécoise. Les programmes d'études
Techniques de travail social, Techniques d'éducation spécialisée et Techniques
d'intervention en délinquance sont très fréquentés par les étudiants et les
étudiantes du collégial. Bon an mal an, quelque 8000 jeunes y sont inscrits
dans les cégeps, et leur taux de placement s'élève à 95 % et plus. L'approche
de l'Office des professions du Québec contribuera à détourner les jeunes de ces
secteurs pour lesquels les besoins en main-d'œuvre sont significatifs. « Pour
toutes ces raisons, nous demandons à l'Office des professions du Québec de
reporter la publication du guide explicatif du projet de loi 21 et de
poursuivre les discussions avec les collèges. Nous venons d'ailleurs de déposer
une requête en ce sens au ministre de la Justice, M. Jean-Marc Fournier. Dans
sa version actuelle, il est clair que le guide conduit directement à un
gaspillage des compétences et des fonds publics », a conclu M. Beauchesne. La
Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du
Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de
la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et
lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de
pédagogie, d'affaires étudiantes, de formation continue, de financement, de
ressources humaines, d'évaluation de la scolarité, d'affaires juridiques, de
négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps www.fedecegeps.qc.ca représente les
collèges pour la négociation des conventions collectives. www.newswire.ca/fr/story/958925/projet-de-loi-21-modifiant-le-code-des-professions-la-federation-des-cegeps-demande-un-report-de-la-publication-du-guide-explicatif
É.-U.: rembourser ses études, le fardeau d'une vie L'heure des inscriptions à l'université approche aux
États-Unis avec son corollaire: la facture à payer. Et rembourser les prêts
contractés, pour des études de plus en plus chères, peut être le fardeau de
toute une vie dans un pays où la «dette étudiante» explose www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201204/22/01-4517745-e-u-rembourser-ses-etudes-le-fardeau-dune-vie.php
Baccalauréat obligatoire pour les infirmières - La grande
majorité des membres de la FSQ-CSQ dit NON. La grande majorité des infirmières
membres de la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), affiliée à la
Centrale des syndicats du Québec (CSQ), désapprouve la volonté de l'Ordre des
infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) de rendre la formation universitaire
obligatoire au Québec à compter de 2014 pour les futures infirmières. www.newswire.ca/fr/story/963163/baccalaureat-obligatoire-pour-les-infirmieres-la-grande-majorite-des-membres-de-la-fsq-csq-dit-non
Des étudiants de l'UQAR lancent un appel à la générosité www.uqar.ca/uqar-info/des-etudiants-de-luqar-lancent-un-appel-a-la-generosite
Le programme d’emplois d’été pour étudiants du Centre
Services Canada pour jeunes (autrefois appelé Centre de ressources humaines du
Canada pour étudiants CRHC-É) pour aider gratuitement les élèves de tous les
niveaux dans leur recherche d’emploi (rédaction de CV, pratique d’entrevue,
affichage de postes, référence pour les employeurs, etc.) a été aboli et a été
remplacé par un site Internet www.jeunesse.gc.ca
Nous avons tous le goût
d'entreprendre en nous! Partant de ce principe, voici des outils forts
intéressants qui vous aideront à découvrir votre potentiel entrepreneurial. Sur
le site Entreprends ton savoir, vous aurez accès à différentes trousses selon
votre tranche d'âge. Chaque trousse est
constituée de vidéos humoristiques, d'un guide d'accompagnement et de fiches de
travail téléchargeables. Tout se retrouve en ligne. À vous de découvrir vos
qualités entrepreneuriales! * Sensiblisation à l'entrepreneuriat! www.entreprendstonsavoir.com/#/choix_trousse
L’ACCOMMODEMENT DES ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES EN SITUATION DE HANDICAP DANS LES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. CONCLUSION En effet, le programme Accueil et intégration des personnes handicapées au collégial, ainsi que l‟ensemble des règles administratives et pratiques développées par les établissements d‟enseignement collégial apparaissent aujourd‟hui désuets, car ils ne sont plus en mesure de répondre adéquatement aux besoins actuels des étudiants en situation de handicap. Cette situation a mené à un accroissement des demandes qui ont été formulées à la Commission par différents acteurs du milieu collégial concernant la question de l‟octroi des services adaptés et celle de l‟obligation d‟accommodement raisonnable des étudiants en situation de handicap. La complexité et la nature des interrogations qui étaient soulevées dans ces demandes ont amené la Commission à les aborder de façon systémique. Dans cet esprit, la Commission a consulté les principaux organismes œuvrant dans le réseau collégial, ce qui a mené à la mise sur pied d‟une Table de travail portant sur l‟accommodement des étudiants en situation de handicap. Les travaux de cette table nous ont permis de mieux comprendre les réalités vécues par les étudiants et les acteurs du milieu collégial et d‟identifier les enjeux qui nécessitaient une analyse plus élaborée au regard des droits protégés par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Cette dernière renferme des fondements juridiques à la reconnaissance des besoins éducatifs des étudiants en situation de handicap au collégial, dont ceux qui présentent un handicap dit « émergent ». Le droit à l‟égalité (art. 10) constitue le cœur de ces fondements : il se trouve au centre de de l‟analyse qui fait l‟objet de cet avis. Le droit au respect de la vie privée (art. 5) est également un fondement incontournable à cette reconnaissance. La Charte offre une protection à l‟ensemble des étudiants en situation de handicap, ce qui signifie que cette protection s‟applique également pour les étudiants présentant un handicap dit « émergent ». Les tribunaux reconnaissent ces handicaps comme motif de discrimination et la jurisprudence confirme l‟obligation d‟accommodement des établissements d‟enseignement collégial, privés et publics, à l‟endroit des étudiants qui présentent un de ces handicaps, tant dans l‟admission à un programme de formation collégiale que dans l‟offre de services éducatifs adaptés à leurs besoins. Nous avons par ailleurs accordé, dans le cadre de cette analyse, une attention particulière au parcours de formation des étudiants présentant un handicap « émergent », de manière à évaluer si le traitement accordé à ces clientèles est discriminatoire et, le cas échéant, s‟il s‟agit de discrimination pouvant être qualifiée de systémique. L‟analyse a d‟abord porté sur le financement et l‟organisation des services adaptés au collégial. Une lacune majeure identifiée tient au fait que les établissements privés d‟enseignement collégial ne bénéficient pas du programme Accueil et intégration des personnes handicapées au collégial, ce qui signifie qu‟ils ne reçoivent aucun financement pour soutenir les étudiants en situation de handicap. L‟enjeu relatif au financement des services adaptés repose sur l‟absence de reconnaissance des handicaps « émergents » à cette fin. Ce programme qui exclut certains handicaps de sa portée a, de l‟avis de la Commission, des effets discriminatoires pour les étudiants qui ont ces types de handicap. L‟application qui en est faite par les établissements d‟enseignement, qui se traduit par un refus d‟accommodement de ces étudiants, est par ailleurs discriminatoire. À moins que ces établissements puissent démontrer que les mesures d‟accommodement à mettre en place leur causent une contrainte excessive. L‟examen du processus de transition entre les ordres d‟enseignement secondaire et collégial dénote l‟absence d‟un processus formel pour assurer à l‟étudiant une transition harmonieuse de l‟un à l‟autre. Cette absence risque d‟affecter plus significativement les étudiants en situation de handicap. De plus, les possibles effets discriminatoires inhérents à l‟ensemble des conditions d‟admission renforcent la thèse de l‟existence de discrimination systémique dont ils sont victimes. L‟exigence d‟avoir une preuve médicale du handicap pour l‟octroi de services adaptés à l‟étudiant qui en a bénéficié aux ordres d‟enseignement précédents va à l‟encontre de l‟obligation d‟accommodement de l‟étudiant en situation de handicap. De plus, elle est contraire à la logique préconisée aux ordres d‟enseignement préscolaire, primaire et secondaire qui découle de la Politique de l’adaptation scolaire. Cette exigence est d‟autant plus contraignante qu‟elle touche un grand nombre d‟étudiants ayant un handicap « émergent ». Dans ce même esprit, le fait de refuser systématiquement des mesures d‟accommodement aux étudiants en difficulté qui n‟ont pas bénéficiés de telles mesures dans le passé va également à l‟encontre de l‟obligation d‟accommodement. Ce formalisme dans le processus de traitement des mesures adaptées illustre les préjugés qui existent encore à l‟égard de ces clientèles. Par ailleurs, l‟analyse des pratiques instaurées par les établissements d‟enseignement collégial quant au contexte et à l‟évaluation des apprentissages illustre que les mesures d‟accommodement sont encore perçues par plusieurs comme étant un privilège accordé à l‟étudiant en situation de handicap, notamment pour les handicaps qui sont invisibles, tels que la dyslexie ou un trouble d‟adaptation. Le maintien des mesures d‟accommodement lors de l‟évaluation des apprentissages est pourtant obligatoire en vertu du droit à l‟égalité afin d‟offrir d‟égales chances de réussite à ces étudiants. Ces pratiques constituent ainsi des éléments de preuve additionnelle du traitement discriminatoire dont sont victimes les étudiants qui présentent un handicap « émergent ». Enfin, les préjugés qui sont véhiculés par les représentants des établissements d‟enseignement, des milieux de stage ou des ordres professionnels à l‟égard des étudiants ayant un handicap « émergent » qui doivent suivre un stage obligatoire au cours de leur formation illustrent une fois de plus la discrimination systémique dont ils sont victimes. Au terme de son analyse de chacune des étapes du parcours collégial, la Commission conclut qu‟il y a suffisamment d‟éléments de preuve découlant des politiques, règles et pratiques pour conclure que les étudiants ayant un trouble d‟apprentissage, un trouble de santé mentale ou encore, un trouble du déficit de l‟attention, avec ou sans hyperactivité, sont victimes de discrimination systémique. Elle conclut également que l‟arrivée massive de ces clientèles à l‟ordre d‟enseignement collégial contribue à mettre au jour l‟inadéquation de plusieurs référents qui conditionnent l‟offre de services adaptés pour l‟ensemble des étudiants en situation de handicap, et non pas uniquement pour les clientèles « émergentes ». Forte de ces constats, la Commission formule plusieurs recommandations qui sont de nature systémique afin d‟optimiser les pratiques d‟accommodement qui ont cours dans les collèges et qui sont destinées à tous les étudiants en situation de handicap, mais aussi afin de mettre fin au traitement discriminatoire dont sont actuellement victimes les étudiants présentant un handicap « émergent ». http://www2.cdpdj.qc.ca/publications/Documents/accommodement_handicap_collegial.pdf
L'inclusion des étudiants en
situation de handicap en enseignement supérieur: une responsabilité partagée
www.uquebec.ca/capres/fichiers/art-uqo-avril2012.shtml Outre ce travail de sensibilisation
des professeurs aux stratégies pédagogiques plus inclusives et de réflexion sur
les finalités, nous avons constaté, au fil du temps, que les étudiants ont
besoin d’être accompagnés dans un ou plusieurs des volets suivants : Aide au
développement de stratégies d’apprentissage et à l’emploi de technologies
d’apprentissage; Aide à la rédaction des travaux universitaires; Appui à la
divulgation de sa limitation fonctionnelle; Aide à l’appropriation des contenus
(tutorat); Aide pour gérer les enjeux et les défis émotionnels; Appui pour
définir un domaine d’études associé à un domaine d’emploi.
Collégial
Collégial
Le projet de DEC en technologies
sonores franchit une étape importante, 14 experts du métier ont validé le
projet de formation du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).
Ce projet de formation initiale découle de l’analyse de profession Technicienne
spécialisée ou technicien spécialisé en son décrivant les 19 compétences
recherchées par les employeurs de huit fonctions de travail. Cette étape
préalable à la mise sur pied d’un nouveau programme avait été validée par les
mêmes experts du métier en octobre 2010. La dernière approbation de la ministre
portera sur l’analyse détaillée des coûts, eu égard aux exigences
technologiques. www.cqrhc.com/_documentation/nouvelles/le-projet-de-dec-en-technologies-sonores-franchit-une-etape-importante
Universitaire
La Commission des droits de la
personne et des droits de la jeunesse propose des solutions pour assurer
l'inclusion des étudiants en situation de handicap qui fréquentent un
établissement d'enseignement collégial - L'obligation d'accommodement des
personnes en situation de handicap s'applique aussi aux étudiants fréquentant
des établissements d'enseignement collégial, ayant des troubles
d'apprentissage, des troubles de santé mentale ainsi que des troubles du
déficit de l'attention, les handicaps dits émergent… www.camo.qc.ca/actualites/communiques.php?eventID=851
Pourquoi le travail en groupe des
élèves?
Un nouveau portail Web pour ATM http://atmjonquiere.com/atm Le Cégep de Jonquière, en partenariat avec une entreprise
de la région, a mis en place une plateforme de diffusion pour les programmes en
Art et technologie des médias. Les élèves qui étudient en télévision, en
journalisme, en radio, en publicité et en multimédia seront dorénavant en
mesure de diffuser leurs projets d’études via le nouveau portail Web d'ATM. www.lbr.ca/index.php?pageID=5&idA=18544
Point chaud - Revoilà les médecins
de famille. « C’est comme si, subtilement, le vent avait tourné », dit la
future résidente en médecine familiale Èvelyne Bourdua-Roy. Èvelyne Bourdua-Roy
sera médecin de famille, comme 384 autres de ses collègues de classe qui ont
fait ce choix cette année. Postes vacants en résidence en médecine familiale au
Québec 2007: 65 (21 %) 2008: 62 (17 %) 2009: 72 (19 %) 2010: 64 (16 %) 2011: 54
(14 %) 2012: 25 (6 %) Depuis qu’elle s’est lancée dans l’aventure, abandonnant
sa carrière en traduction, Èvelyne Bourdua-Roy dit avoir incité cinq personnes
de son entourage à entamer les longues études qui mènent à la pratique de la
médecine familiale. Voici le regard d’une femme qui incarne le changement de
garde qui s’opère dans le système de santé. 2010. Les années se suivent et se
ressemblent. La médecine familiale subit une crise aiguë. Pendant que les
étudiants s’en détournent, 30 % des Québécois sont orphelins de médecin de
famille. Cette année-là, 64 postes de résidences en médecine familiale restent
vacants : les jeunes préfèrent les spécialités. 2011. Une dizaine de postes de
plus attirent de futurs médecins de famille. Tous les espoirs sont permis, mais
le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec ne veut pas
se réjouir trop vite. 2012. La tendance est renversée : dans les facultés, on
se bat presque pour obtenir un poste de résident en médecine familiale. À
l’issue du 2e tour du jumelage des résidents, 25 postes seulement, soit 6 %,
restent libres. Cette nouvelle cohorte enthousiaste, Èvelyne Bourdua-Roy en
est. Elle le dit avec fierté et assurance. Elle sera médecin de famille, comme
384 autres de ses collègues de classe qui ont fait ce choix cette année. « Des
étudiants en début de parcours sont même venus me voir, inquiets : ils ont peur
de ne pas avoir de place quand ce sera leur tour. J’ai trouvé ça étonnant ! »,
confie-t-elle au Devoir, qui s’est attablé avec elle le temps d’un café. « Tu
es beaucoup trop intelligente pour aller perdre ton temps en médecine de
famille à soigner des rhumes. » La remarque désobligeante, on ne la lui a
jamais lancée. Dans la bouche d’un personnage de Fabienne Larouche, cet hiver, des
paroles semblables ont d’ailleurs choqué les omnipraticiens. Mais désormais, la
réalité surpasse la fiction en enthousiasme. Entre les murs des universités où
elle vient de passer quatre ans, à l’Université Laval, Èvelyne Bourdua-Roy a vu
le changement de mentalité s’opérer de l’intérieur. Impliquée dès le début dans
le Groupe d’intérêt en médecine familiale (GIMF) de sa faculté, elle a vu son
petit noyau de comparses se gonfler de nouveaux membres. « Les GIMF n’ont
jamais eu autant de participation. Il pouvait y avoir six participants à des
conférences midi et, maintenant, ça arrive qu’ils soient 200 ! »,
raconte-t-elle. « C’est comme si, subtilement, le vent avait tourné, que
c’était désormais correct de dire qu’on veut devenir médecin de famille et pas spécialiste.
» En 2009, avec un ami, elle organise le premier symposium sur la médecine
familiale pour les étudiants. « Avant, on ne se rassemblait jamais pour faire
quelque chose d’important. On imaginait une journée avec un gros impact, qui
réunit toutes les facultés, une célébration, dit Mme Bourdua-Roy. Bref,
d’attirer l’attention sur la médecin de famille ! » Ce sera pari tenu. À
l’automne prochain, c’est l’Université de Montréal qui accueillera la 4e
édition de l’événement qui rassemble chaque année de plus en plus de
participants. « Un résident en urologie est déjà venu me voir après un atelier
sur l’accouchement, des étoiles dans les yeux, impressionné d’apprendre qu’il y
avait d’autres façons d’accoucher que sur le dos ! » explique-t-elle en riant. «
Il va falloir qu’on marche en équipe pour aider les patients. Le système craque
déjà. » Rien ne destinait pourtant Mme Bourdua-Roy à une carrière médicale.
Aujourd’hui, entre deux examens et sa résidence qui s’amorcera bientôt, elle
assure même la rédaction en chef du Webzine Première ligne. À 26 ans, elle
était traductrice, à son compte. Mais, seule devant un écran d’ordinateur, elle
était rongée par une grande insatisfaction. Son regard s’assombrit. « Un
événement dans ma famille m’a fait rencontrer une médecin de famille
extraordinaire », explique-t-elle. Cette docteure prodiguait des soins
palliatifs à domicile. « Elle est venue chez nous, quelqu’un était malade dans
ma famille. Son souhait, c’était de mourir à la maison. La médecin a tout mis
en branle autour pour que ça se passe. Elle m’a montré comment injecter de la
morphine… Je ne savais même pas que les médecins faisaient encore ça, venir à
la maison. De pouvoir donner ça à un être humain… » Elle manque de mots pour
exprimer sa gratitude envers cette femme altruiste qui a changé le cours de sa
vie. « Cette médecin était tellement humaine, tellement chaleureuse, ç’a été un
coup de coeur. » Après un an à jongler avec l’idée, elle a dû reprendre ses
cours de science à partir du cégep, puisqu’elle avait effectué la fin de son
secondaire et son baccalauréat en Ontario. « Je viens d’une famille méga grano,
on n’avait même pas une bouteille de Tylénol dans la maison. Tu as mal aux
dents, tu manges un clou de girofle, ça ne fait même pas partie de la réalité,
aller voir un médecin. » La médecine de famille s’impose d’emblée, car, pour
Évelyne, pas question de faire la même chose toute sa vie. Elle enjoint aux
étudiants en médecine indécis d’y penser : « On peut être médecin de famille
dans une urgence ou urgentologue. Le travail se ressemble, mais comme
urgentologue, tu vas être payé beaucoup plus cher. Mais vas-tu encore aimer ça
à 40 ans ? La médecine de famille permet d’évoluer, de faire ce que tu veux
comme pratique », analyse-t-elle. Certains se voient très bien faire de la
chirurgie ou de la psychiatrie, convient-elle. Mais il est temps de montrer le
côté « cool » de la médecine de famille. « Je me suis rendu compte que les
étudiants ne savent pas vraiment ce que c’est. Personne ne nous donne de cours de
médecine familiale. Nos profs qui sont médecins de famille ne vont pas
nécessairement nous l’annoncer fièrement. Mais le grand pneumologue, lui, quand
il répond à une urgence pendant le cours, il a l’air hot ! Surtout quand tu
imagines à tort le généraliste derrière son bureau de CLSC à remplir des
prescriptions. Ce n’est pas pour tout le monde, mais si tu rejettes la médecine
de famille, il faut que ce soit pour les bonnes raisons. » Et on comprend que
c’est pour les « bonnes raisons » qu’elle parle de son choix avec fierté. www.ledevoir.com/societe/sante/348846/point-chaud-revoila-les-medecins-de-famille
Grève étudiante: terminer la
session en août? www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/01/01-4520581-greve-etudiante-terminer-la-session-en-aout.php
L'incertitude règne chez les
enseignants du collégial www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201204/30/01-4520465-lincertitude-regne-chez-les-enseignants-du-collegial.php
Universitaire
L'UQAT remporte le concours Ubisoft! www.uqat.ca/universite/medias/communiques/index.asp?RefCom=801
La violence à la télé peut influer sur le comportement de l'enfant www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-sociales-psychologie/20120423-la-violence-a-la-tele-peut-influer-sur-le-comportement-de-lenfant.html
Cette vidéo, produite par le Comité sectoriel de
main-d’œuvre des communications graphiques du Québec, vous fera découvrir tous
les métiers liés aux communications graphiques : Représentant Chargé de projet
Estimateur Infographiste Pressier Opérateur en finition. Aussi, sous la vidéo,
une description des métiers liés à ce secteur vous est offerte. « Laissez-vous
impressionner par les communications graphiques! » www.communicationsgraphiques.org/carrieres-communications-graphiques/metiers.html
Quand les dentistes sortent de leur clinique www.nouvelles.umontreal.ca/enseignement/nos-etudiants/20120423-quand-les-dentistes-sortent-de-leur-clinique.html
Pénurie d'orthophonistes: la Belgique appelée à la rescousse
www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201204/25/01-4518693-penurie-dorthophonistes-la-belgique-appelee-a-la-rescousse.php
Premiers diplômés du baccalauréat en animation 3D et en
design numérique. Le Centre national d’animation et de design (Centre NAD) est
fier d’annoncer qu’une première cohorte de 43 finissants a complété son
baccalauréat en animation 3D et en design numérique. Les étudiants du programme
se sont vus décerner leur diplôme de baccalauréat lors de la collation des
grades, qui a eu lieu le samedi 28 avril à l’Université du Québec à Chicoutimi
(UQAC). www.game-focus.com/forums/viewtopic.php?f=109&t=32552&view=next
La gestion intégrée des territoires et l’acceptabilité
sociale : des sujets d’actualité abordés lors de deux événements
incontournables! www.uqat.ca/universite/medias/communiques/index.asp?RefCom=806
Tous les détails sont disponibles sur les sites Web suivants : Pour l’École d’été en gestion intégrée des
territoires : www.uqat.ca/ecoleetegit
Pour le Forum sur l’acceptabilité
sociale : www.uqat.ca/forumacceptabilitesociale
Cours 101 sur le financement des études postsecondaires Du nouveau matériel en ligne offre des conseils sur tout ce
qu’il faut savoir, de l’épargne au budget en passant par la provenance des
fonds www.fcac-acfc.gc.ca/fra/medias/nouvelles/allocutions-fra.asp?postingId=403
La hausse et la grève : maudits
mythes !par Xi Sophie Zhang C’EST ASSEZ.
Depuis des semaines, j’entends de la part des « haussistes » beaucoup de propos
motivés par l’ignorance surtout, le dépit souvent, et le pire de tout –
l’égoïsme. C’est le temps de casser les mythes et les arguments bidons. Avec du
evidence-based. Arrêtez de chialer. Les frais de scolarité au Québec sont super
bas! Bas comparé à qui? À la Suède,
l'Irelande, la Norvège, l'Argentine, la Finlande, l’Islande, et plusieurs
universités autrichiennes, brésiliennes, belges et allemandes??? Certainement
pas, parce que là-bas, c’est GRATUIT. Plus encore, au Danemark, le gouvernement
PAIE les étudiants pour aller à l'université!! www.quebecsolidaire.net/saint_hyacinthe/article_de_xi_sophie_zhang_etudiante_en_medecine
DocumentationLa violence à la télé peut influer sur le comportement de l'enfant www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-sociales-psychologie/20120423-la-violence-a-la-tele-peut-influer-sur-le-comportement-de-lenfant.html
Apprendre avant le sommeil favorise
la mémorisation. Le sommeil influence la mémorisation d’informations nouvelles,
montre une étude publiée dans la revue Plos One. La chercheuse en psychologie
Jessica Payne de l’Université de Notre Dame et ses collègues ont mené cette
étude avec 207 étudiants qui étaient assignés aléatoirement à l’étude de paires
de mots, reliés sémantiquement ou non reliés, à 9h du matin ou à 21h. Leur
mémorisation était testée après 30 minutes, 12 heures ou 24 heures. Le test
réalisé 12 heures plus tard montrait que la mémoire était meilleure après une
nuit de sommeil comparativement à une journée d’éveil pour ce qui était des
mots non reliés sémantiquement. Au test réalisé 24 heures après l’apprentissage,
alors que les participants avaient tous eu une nuit complète de sommeil et une
journée d’éveil, la mémorisation était supérieure pour ceux qui avaient étudié
peu de temps avant le sommeil pour les deux types d'apprentissage (faisant
appel à la mémoire sémantique et la mémoire épisodique). La chercheuse suggère
qu'il pourrait être bénéfique de réviser les matières à mémoriser peu de temps
avant d’aller au lit. www.psychomedia.qc.ca/memoire/2012-04-23/le-sommeil-apres-un-apprentissage-favorise-la-memorisation
Un Québécois sur cinq manquera
d'argent à la retraite. Ce sont davantage les riches qui semblent se diriger
vers un mur à la retraite. Selon une étude de la firme de consultation McKinsey
& Company dévoilée ce matin, 23% des Canadiens et 21% des Québécois seront
incapables de maintenir leur rythme de vie à la retraite. Et plus les gens sont
riches, plus ils seront nombreux à devoir se serrer la ceinture à la retraite
pour boucler leur budget. «Il ne faut pas être alarmiste, mais le quart des
gens devra se réveiller et épargner davantage», dit le coauteur de l'étude
Claude Généreux, associé au bureau montréalais de McKinsey & Company. Au
Québec, 37% des ménages avec un revenu annuel brut de 140 000$ et plus devront
réduire leur rythme de vie à la retraite, comparativement à 30% des ménages
gagnant 90 000$, 19% des ménages gagnant 60 000$, 9% des ménages gagnant 40 000$
et 6% des ménages gagnant 20 000$ et moins. Selon les calculs de McKinsey, les
ménages gagnant jusqu'à 30 000$ par année doivent compter à la retraite sur
environ 80% de leur revenu pour maintenir leur rythme de vie. Pour les ménages
gagnant plus de 30 000$, ce ratio de revenu de remplacement est d'environ 65%.
McKinsey n'a pas tenu compte dans ses calculs des actifs immobiliers (maison,
condo) des ménages. En ajoutant 30% de la valeur nette de leur maison, le
pourcentage des Canadiens incapables de maintenir leur rythme de vie à la
retraite diminuerait seulement de 23% à 19%. Comme ce sont davantage les riches
qui semblent se diriger vers un mur à la retraite, Claude Généreux doute que la
solution passe uniquement par des régimes publics plus généreux. «Une partie
des gens plus riches n'épargne pas assez, dit M. Généreux. Voulons-nous que
tous les contribuables paient pour que les riches puissent garder leur rythme
de vie à la retraite ou est-ce plutôt une question d'épargne personnelle?»
McKinsey propose quatre solutions pour faire diminuer de moitié (de 23% à 11%)
le nombre de Canadiens qui devront se serrer la ceinture à la retraite. Primo,
instaurer un REER automatique pour chaque employé (ex: 2% du salaire) avec
droit de retrait, comme c'est le cas en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande.
Aussi, encourager les gens à épargner davantage (+1,5%) et à retarder leur
retraite (+3,5 ans). Et finalement, hausser les contributions au Régime des
rentes du Québec (+2,0%). Ensemble, ces quatre mesures réduiraient de 23% à 11%
le nombre de gens qui auront un manque à gagner à la retraite, selon les
calculs de McKinsey. «Il n'y a pas de solution magique, plutôt plusieurs
solutions modérées», dit Claude Généreux. L'étude de McKinsey ne tient pas
compte de la décision du gouvernement Harper de faire passer l'admissibilité à
la Pension de vieillesse de 65 ans à 67 ans. Ce changement touchera plus
durement les futurs retraités moins riches. Conclusion étonnante à première
vue: 43% des locataires ne pourront boucler leur budget à la retraite,
comparativement à seulement 12% des propriétaires de maison. Et pourtant, les
actifs immobiliers n'ont pas été considérés dans le calcul des revenus de
retraite. «À revenu égal, les gens qui ont une hypothèque épargnent davantage
en vue de leur retraite car ils ont une discipline d'épargne», dit Fabrice
Morin, consultant chez McKinsey et coauteur de l'étude. Pour ce projet qui a
duré 18 mois, McKinsey & Company a réalisé, avec l'aide d'une firme de
sondage, une enquête auprès de 10 000 Canadiens qui lui ont fourni les détails
de leur situation financière. «Nous ne trouvions pas de source publique
complète et exhaustive de la situation financière des Canadiens», dit Claude
Généreux. McKinsey a ensuite fait des simulations sur les habitudes de
consommation des répondants selon les données de Statistique Canada. La firme
de consultation a fait des hypothèses en fonction de plusieurs taux de
rendement. Avec un taux de rendement réel (après inflation) de 3,5%,
l'hypothèse de base retenue, 23% des Canadiens devront se serrer la ceinture à
la retraite. La proportion des Canadiens dans cette situation varie entre 27%
et 20% selon le taux de rendement réel (entre 1,5% et 5,5%). McKinsey &
Company arrive sensiblement à la même conclusion que deux économistes de la
Banque TD en juin 2010: 20% et 25% des retraités canadiens, particulièrement
ceux de la classe moyenne sans régime privé de pension, ne font pas assez
d'argent pour maintenir leur rythme de vie sur le marché du travail. La TD
estimait que Statistique Canada devait faire des études plus approfondies avec
ses données. Avec son étude, McKinsey & Company a commencé une partie du
travail. La retraite en chiffres : 21%: pourcentage des Québécois qui
seront incapables de maintenir leur rythme de vie à la retraite, selon les
calculs de McKinsey 80%: seuil de revenu à la retraite nécessaire pour les
ménages gagnant moins de 30 000$ afin de maintenir leur rythme de vie 65%:
seuil de revenu à la retraite nécessaire pour les ménages gagnant plus de 30 000$
afin de maintenir leur rythme de de vie.
Un jeu vidéo favorise les attitudes
positives et réduit la dépression www.psychomedia.qc.ca/depression/2012-04-29/efficacite-du-jeu-video-sparxn
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Moteur de recherche pour retrouver un article dans les Archives du bulletin Remarquez le moteur de recherche du bulletin sur le site à droite. Il suffit d'entrer un mot significatif et vous obtenez les numéros archivés (plus de 190 numéros) sur le sujet recherché ainsi que les liens Internet consultés. Fameux ! L'essayer, c'est l'adopter. http://quelquechosedelacoc.blogspot.com/
À noter à votre agenda
Printemps 2012, nous invitons les membres à participer au colloque de l'OCCOQ les 6, 7 et 8 juin 2012 au Sheraton Laval, sous le thème L'orientation : un service essentiel. www.orientation.qc.ca/Communications/Colloque.aspx?sc_lang=fr-CA
La direction de l’UQAT est heureuse de vous accueillir pour le Xe congrès de l’ACOC en 2013 (28 au 31 mai, à la même semaine que le Festival des Guitares du Monde en Abitibi-Témiscamingue www.fgmat.com ) ANNE-MARIE NADEAU http://www.uqat.ca/services/personnel/fiche.asp?Fiche=080242 Agente de recrutement Service des communications et du recrutement Campus de Rouyn-Noranda Anne-Marie.Nadeau@uqat.ca Osez l’Abitibi-Témiscamingue lors du Xe Congrès de l’ACOC. C’est avec plaisir et fébrilité que l’équipe du Service des communications et du recrutement vous attend pour vous faire connaître notre université, mais surtout, pour vous faire vivre l’expérience UQAT! Le nord-ouest du Québec regorge de beautés et de trésors peu connus. Profitez du congrès de l’ACOC pour découvrir ce qui se cache de l’autre côté du Parc De La Vérendrye. Avant-goût de la programmation : expérimentation du studio MoCap; La culture autochtone; L’art-thérapie; Visite minière; Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue; et plus encore!
C'est officiel: l'OCCOQ recevra le colloque international d'orientation scolaire et professionnelle (AIOSP) à Québec en 2014.
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