01 décembre 2015

V 14 No 5: De la déontologie à la relativité en passant par l'équité, le rejet de l'entente de principe

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin 14e saison
Site de l'ACOC pour l'ISEP (centre virtuel)

Nouvelles

   


Invitation à rejeter les ententes 
de principes sectoriel et intersectoriel
Aux membres de l’ACOC,
À la suite des différentes lettres envoyées par des c.o. au Conseil du trésor pour souligner l’incohérence de l’équité salariale et des relativités salariales en ce qui concerne la profession de c.o., nous vous invitons à indiquer votre désaccord lors de vos prochaines assemblées générales locales aux ententes de principe (sectoriel et intersectoriel).  Prenez votre droit de parole pour faire valoir vos préoccupations et faire connaître la situation des c.o. (seule profession réglementée inconsidérée et dévalorisée) en expliquant vos raisons de rejeter ces ententes de principe et en demandant la solidarité de vos collègues.
Rendez-vous sur le site du bulletin pour compléter le sondage (en haut à droite sur le site complet) www.quelquechosedelacoc.blogspot.com  Vous pouvez choisir plus d’une réponse.
Pour le maintien 2015, finalement le Conseil du trésor a décidé le 21 décembre de le faire seul sans les syndicats pour une seconde fois. Les syndicats dont une conseillère de la FPPC pour notre corps d’emploi avaient pourtant espéré : Pour ma part, en ce qui concerne le maintien 2015, en ce moment, l'information que j'ai reçu (de l’ACOC et l'Ordre OCCOQ) m'a été d'une grande aide. Nous serons en mesure de bien défendre la position pour demander une hausse de rangement. Maintenant, malheureusement, nous ne pouvons à ce jour connaître la suite puisque enjeux pourraient être traités en négociations et comme vous le savez, elles ne sont pas terminées. C'est le retour à la case de départ, sans trop d'éléments nouveaux. Nous pourrons toujours porter plainte à l'affichage.


Plaintes en maintien de l’équité : en date du 12 janvier 2016, plusieurs catégories d’emploi font l’objet de plaintes en vertu de l’exercice de maintien de l’équité salariale de 2010. Les taux de salaire dans le présent document ne tiennent pas compte des nouveaux rangements pouvant découler d’ententes concernant ces plaintes. Il n’est pas exclu que, d’ici au 2 avril 2019, certaines plaintes soient réglées et que, par conséquent, le rangement de certains titres d’emploi soit revu à la hausse.
Maintien 2010 Le processus de conciliation se poursuit-il ? Les deux (2) plaintes FPPC sont celles des CO et des bibliothécaires.
Maintien 2015Nous n’avons perdu aucun droit quant au maintien 2015, nous pourrons donc déposer des plaintes, si nous ne sommes en accords avec l’affichage du gouvernement. 
Site qui explique les relativités salarialesPour les professionnels des cégeps, seulement le tiers des titres d'emplois auront une augmentation comparativement à ce qui est annoncé: 90 % des titres d’emploi bénéficieront d’une augmentation salariale supérieure à 2 % en 2019. 


Monsieur le président du Conseil du trésor,

L’Association des conseillères et conseillers d’orientation du collégial, nommément l’ACOC demande à ce que le rangement des conseillères et conseillers d’orientation (c.o.) soit réévalué en enseignement supérieur dans le cadre des négociations actuellement en cours.

Nous comprenons que votre gouvernement désire régler la question des relativités incluant les plaintes de maintien de l’équité pour 2010. Toutefois, à la lumière des informations portées à notre connaissance, nous avons la ferme conviction que notre expertise, en tant que conseillères et conseillers d’orientation, n'a pas du tout été prise en compte ni l’évolution de notre profession ni la complexité du contexte dans laquelle nous l'exerçons en enseignement supérieur.  Notre association a été créée durant cette période, illustration représentative du changement de notre pratique en enseignement supérieur: priorisé l'évaluation psychologique. Un autre exemple de changement est l’intégration en 2006 par l'Ordre du Consentement libre et éclairé au code de déontologie. La même année, l’Ordre modifia les règles à la formation continue et créa en 2004 la Semaine québécoise en orientation.

Sur le plan de la comparaison, les c.o. du collégial œuvrent à l’enseignement supérieur tout comme les c.o. de l’université Laval. Ces derniers  – appelés Consultants en counseling – sont rangés dans la classe 7 depuis 2007, selon la méthode Hay. Les exigences pour occuper ces postes comprennent une maîtrise et deux années d’expérience (pour les c.o.) ou un doctorat (pour le psychologue). La classe 7 est le rangement le plus élevé et elle exige d’être membre de l’ordre des psychologues ou des conseillères et conseillers d’orientation.  

Ces deux professions sont même réunies dans un regroupement durant cette période, années où d’important changement de pratique au collégial s’est actualisé par un rapprochement avec l’enseignement supérieur. L’ACOC a été fondé pour nous regrouper et développer nos nouvelles pratiques amorcées avant 2010 et une révolution s’est concrétisée par la suite: la Loi 21. Il est alors déconcertant de constater que l’évaluation de notre rangement par le Conseil du Trésor, en utilisant un procédé similaire, conclue si différemment. Il est manifeste qu’il n’y a eu aucune évaluation des c.o. du collégial en enseignement supérieur dans le cadre du programme d’équité salariale. Durant cette période, la prédominance féminine de notre profession devrait être constatée. L’écart salarial peut représenter près de 10 000$ annuellement.

D’ailleurs, sur le plan de l’évaluation des emplois selon le système à 17 sous-facteurs du Conseil du Trésor, le recours à l’évaluation des emplois menée en 2001 apparaît incomplète tenant des nouveaux changements dans la pratique durant cette période :

Ø  puisque menée en confondant lors de la première évaluation différentes catégories d’emploi, notamment quant au risques qu’elles assument impliquant des responsabilités et des nouvelles obligations quant à la manière d’intervenir en enseignement supérieur.

Ø  parce qu’allant à l’encontre des consensus en 2006 interprofessionnels établis entre médecins, psychologues, travailleurs sociaux et travailleuses sociales, thérapeutes conjugaux et familiaux, thérapeutes conjugales et familiales, psychoéducateurs et psychoéducatrices, ergothérapeutes, conseillers et conseillères d’orientation dans le cadre des travaux menés par le Gouvernement du Québec sur la modernisation du système professionnel (Rapport Trudeau en 2006) quant au travail des conseillers et conseillères d’orientation dans leur changement de pratique;

Ø  parce qu’allant aussi à l’encontre du consensus social et politique établi à l’occasion de la modification en 2008, par l’Assemblée nationale du Québec, du Code des professions, dans le sens des recommandations du Rapport Trudeau, selon l’actualisation des pratiques durant cette période;

Ø  parce que les écarts les plus remarquables entre l’évaluation de 2001 et ces consensus sur la réalité nouvelle de la profession ont trait aux dimensions suivantes :
Parmi l’éventail des compétences offertes par les professionnels du secteur de la santé mentale et des relations humaines, le conseiller d’orientation se distingue par sa capacité d’évaluer le fonctionnement psychologique… Il porte un jugement clinique sur la situation de la personne évaluée… Dans ce contexte, le conseiller d’orientation intervient sur des aspects problématiques reliés à l’identité et au développement de la personne, ainsi qu’aux processus psychologiques qui lui sont sous-jacents. (Rapport Trudeau, p.23) Considérant le rôle du travail dans la préservation de la santé mentale et l’impact des problèmes liés au travail dans l’équilibre de la personne, le conseiller d’orientation est un professionnel qui pourra être mis à contribution dans le cadre de la réalisation du Plan d’action en santé mentale du ministère de la Santé et des Services sociaux. (Id., p.24)

Ø  parce qu’on estime retrouver de plus en plus d’élèves en situation de handicap durant cette période, une tout nouvelle réalité qui demanda un changement incontournable de notre pratique en enseignement supérieur. La présence de ces élèves aurait augmenté de 330% entre 1995 et 2007 (Source : Portrait des étudiants et étudiantes en situation de handicap et des besoins émergents à l’enseignement post-secondaire, Gouvernent du Québec, 2010) et cette augmentation semble se maintenir. De grands cégeps comme le Collège Dawson, le Collège Montmorency et le Cégep du Vieux Montréal comptent entre 700 et 1000 étudiants annuellement ayant un diagnostic de handicap de toutes sortes.

Compte tenu qu’il y a absence complète d’évaluation des c.o. en enseignement supérieur et compte tenu du changement dans la pratique des conseillères et conseillers d’orientation durant cette période, en leur nom comme présidente de la seule association en enseignement supérieur de ce corps d’emploi, je conteste donc
-ce rangement
-cette absence d’évaluation en enseignement supérieur et
-l’écart de salaires avec les c.o. et psychologues en enseignement supérieur par le refus de les catégoriser à prédominance féminine durant cette période (dépasse le seuil de 60% depuis l’année 2000-2001)

et je demande que le classement de la profession soit réévalué et ceci dans le contexte de l’enseignement supérieur en vue d’obtenir la parité avec les c.o. et psychologues de l’enseignement supérieur.

Veuillez agréer, monsieur le président du Conseil du trésor, nos sentiments distingués,

La présidente
de l'Association des c.o. du collégial,
Hélène Trudeau, M.A., c.o.


Laurent Matte président de l'Ordre répond aux préoccupations des c.o. sur le processus de la Relativité: l'évaluation du travail des différentes professions selon des critères comme l'effort, la qualification, les responsabilités et les conditions de travail.

Chers collègues,

Je suis tout à fait sensible à la situation que vous dénoncez et je comprends très bien votre désir d’agir, que je partage entièrement. Tous les efforts que l’équipe de l’Ordre, ses collaborateurs et moi avons mis depuis des années dans la reconnaissance de ce que la profession a à offrir aujourd’hui témoignent bien, je pense, que nous n’y sommes pas indifférents et que nous n’hésitons pas à faire tout ce qui est en notre pouvoir en ce sens.

Pour décider de ce que l’Ordre doit faire, il faut tenir compte de la mission que lui confie l’État comme de la marge de manœuvre offerte par les lois et règlements, des effets prévisibles, autant souhaitables que non souhaitables, des processus déjà en cours, des règles qui s’appliquent, des différents acteurs impliqués, de leur pouvoir sur la situation. Il faut prendre garde à ce que nos actions ne produisent pas l’effet inverse de celui qu’on recherche.

Dans ce cas-ci, pour agir de manière judicieuse et efficace il faut tenir compte de différents éléments :

-         Il existe effectivement une organisation responsable de la protection des c.o., et c’est leur syndicat, muni de ses pouvoirs et de son poids politique. Les c.o. qui sont membres d’un syndicat peuvent s’y faire entendre et même y prendre un rôle actif et des responsabilités, ce que plusieurs font déjà. La mission de l’Ordre est à l’égard de la protection du public, non de la protection des membres.

-         La classification et la détermination des échelles salariales constituent un pouvoir exclusif de l’employeur qui s’exerce à travers un processus réglementé et très clairement balisé. La pression que pourraient exercer les c.o. ne peut pas modifier ce processus, mais peut faire comprendre aux instances impliquées l’intérêt et l’engagement des c.o. dans les résultats. Ces instances sont la partie patronale et les syndicats qui négocient avec elle. C’est auprès d’elles que les c.o. doivent s’adresser.

-       L’Ordre ne peut pas s’impliquer dans cette négociation, mais peut adresser aux différentes parties ses préoccupations lorsqu’il apparaît que l’intérêt du public est clairement en jeu, afin que celles-ci puissent en tenir compte dans leurs travaux et leurs échanges. Les seuls arguments que l’Ordre peut utiliser dans ce contexte ont trait à la protection du public.

-       Même si nous devons encore régulièrement déplorer des situations de dépréciation, l’Ordre a réalisé d’immenses avancées dans la reconnaissance de la réalité actuelle de la profession, et amélioré considérablement sa crédibilité et sa notoriété, notamment auprès des décideurs et des médias. Il ne faudrait pas oublier que cela a été possible parce que nous l’abordions toujours sous l’angle de la protection du public et que nous avions toujours cherché à  éviter toute équivoque à ce sujet. Si l’Ordre perd sa crédibilité morale en tenant un discours syndical, tout cela sera perdu.

L’Ordre s’intéresse au dossier de près. Voici les actions qu’il a prises :

±  Dans le cas touchant à la classification et au classement salarial des c.o. nous nous sommes informés de la situation actuelle et appris de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE) qu'est déjà intervenue pour faire savoir aux instances patronales que l’évaluation de l’emploi de c.o. réalisée en 2000 sur laquelle s’appuyaient les travaux passés et actuels n’était pas valide eu égard aux modifications importantes apportées à l’exercice de la profession de c.o. par le Projet de loi 21, notamment quant à leur expertise et leurs responsabilités en matière de santé mentale. Il est également inexact de prétendre que la profession est à prédominance masculine, ou même neutre, alors que la majorité des c.o. sont des femmes, depuis plusieurs décennies (l’Ordre a fourni les chiffres du Tableau des membres à ce propos). Nous savons que la FPPE a déposé une plainte à cet égard auprès du Conseil du Trésor, et que le règlement de celle-ci pourrait survenir dans le cadre de la présente négociation.

±  À travers ses contacts auprès de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ), l’Ordre a également avisé les responsables de la classification que, dans le cas des c.o., le nouveau plan envisagé ne tenait pas compte des modifications apportées par le Projet de loi 21, alors qu’il en tient compte pour d’autres professions. On nous a dit qu’on en tiendrait compte dans la révision de ces textes. L’Ordre n’a pas fait cette démarche dans le cadre d’une négociation, mais dans celui de son rôle d’information. Dans ce cas-ci, nous avons prévenu les autorités concernées que si les textes étaient adoptés tels quels, l’Ordre pourrait avoir à engager des poursuites pour exercice illégal auprès des non-membres exerçant la profession de conseillers en formation scolaire telle que décrite, ainsi que de leur employeur, également passible d’amende.

±  Nous sommes déjà intervenus auprès de la FCSQ pour clarifier la situation concernant les activités réservées des c.o. Dans le milieu scolaire, on pensait jusque là que les activités réservées ne s’appliquaient qu’aux élèves ayant un plan d’intervention. Notre activité réservée d’évaluer (en orientation) une personne atteinte s’applique au travail d’orientation auprès de tout élève diagnostiqué d’un trouble mental ou neuropsychologique (ce qui inclut les TDA-H), qu’il ait ou non un plan d’intervention, et que cela concerne ou non ce plan. Le syndicat nous a appris qu’il avait aussi avisé l’employeur de cette incongruité.

±  Il y a quelques années, l’Ordre a fourni à des de c.o. une description précise des modifications survenues dans la profession sur le plan de l’expertise, des responsabilités légales et sur le plan démographique. Ils s’en sont servis dans leurs démarches avec leur syndicat. Fournir de l’information de ce genre fait non seulement partie de ce que l’Ordre est en mesure de faire, mais de ce qu’il fait. Nous avons aussi profité des communications que nous ont adressées plusieurs c.o. qui souhaitaient agir concrètement pour les mettre en relation les uns avec les autres.

C’est à chaque c.o. selon sa compréhension des enjeux, son éthique et son désir de s’impliquer pour faire avancer les choses, à voir où et comment il veut agir. L’Ordre, quant à lui, agit toutes les fois qu’il peut en fonction des éléments énumérés ci-dessus.

Nous espérons que ceci vous permettra d’avoir une compréhension claire et précise de notre position, de nos actions ainsi que des gestes que vous pouvez vous-mêmes poser.

En espérant toujours que la profession de conseiller et conseillère d’orientation constitue une communauté professionnelle forte, pertinente et compétente pour répondre aux besoins de tous nos concitoyens, je vous prie de recevoir, chers collègues, mes salutations cordiales,

Laurent Matte, M.Ed., c.o.
Président




Relativité salariale : des démarches concrètes auprès de l’Ordre Seize conseillers et conseillères d’orientation des quatre cégeps de la grande région de Québec (Lévis-Lauzon, Garneau, Ste-Foy et Limoilou) ont écrit au président de notre ordre professionnel, monsieur Laurent Matte, afin de le sensibiliser aux impacts des propositions gouvernementales actuelles  concernant la relativité salariale et de lui demander d’intervenir dans ce dossier afin de faire reconnaître la réelle expertise  et le niveau de responsabilité professionnelle des c.o., comparable à nos collègues travailleurs sociaux et psychologues,  notamment depuis l’adoption de la loi 21.  Bien que l’Ordre ne peut intervenir dans les négociations actuelles, les c.o. signataires de la lettre croient qu’il est important que l’Ordre, dans son rôle de protection du public, fasse reconnaître les compétences, l’expertise et les spécificités de notre profession. Puisque la lettre a été envoyée ce jeudi 26 novembre à notre Président, nous attendons qu’il en ait pris connaissance et que nous ayons eu sa réaction avant de diffuser le tout.  Nous invitons cependant nos collègues c.o. du réseau collégial à se mobiliser dès maintenant  et à entreprendre des démarches similaires auprès de l’Ordre et de nos syndicats respectifs. Au nom des seize c.o. signataires, Julie Comtois, c.o., Cégep de Lévis-Lauzon Nathalie Bussières, c.o., Cégep de Sainte-Foy Jean-Pierre Lacasse, c.o., Cégep Limoilou Une autre lettre a été aussi acheminée au Conseil du trésor.

Autre démarche auprès de la direction de son établissement d'enseignement
Exemple de lettre à adapter à son milieu (suggestion de l'équipe de c.o. du cégep Limoilou) à transmettre à sa direction. Cette lettre "locale" a amener leur "direction a réagir en écrivant au Comité patronal de négociation des cégeps (CPNC) et au président de la fédération des cégeps pour demander que l’on prenne en considération ces iniquités qui pourraient  se perpétuer et s’amplifier avec la relativité salariale".

Autre démarche auprès du Conseil du trésor (plus de 50 c.o. surtout des Commissions scolaires) "Dans le cadre des négociations actuelles avec le secteur public, nous comprenons que votre gouvernement désire régler la question des relativités incluant les plaintes de maintien de l’équité pour 2010. Toutefois, à la lumière des informations portées à notre connaissance, nous avons la ferme conviction que notre expertise, en tant que conseillers d’orientation, n'a pas été estimée à sa juste valeur car votre rangement ne tient compte ni de l’évolution de notre profession ni de la complexité du contexte dans laquelle nous l'exerçons"... pour lire la suite de la Lettre 

De la déontologie à l'équité (résumés de messages de c.o. reçus à l’ACOC) Qu'en est-il de l'évaluation des emplois ? Depuis 2011, peu de données nouvelles. Par contre, le gouvernement a sorti les chiffres à nouveau dans le cadre de la négociation et veut clore ce dossier au niveau des salaires par l'entremise des relativités salariales (un autre processus). Tant que les plaintes sur le maintien ne sont pas réglées, il ne pourrait conclure. Il propose d’ailleurs de faire cette fois le maintien 2015 avec les syndicats.  Les syndicats font partie des discussions sur les relativités, par contre le maintien 2010 sur l'équité s'est fait sans eux. D'où une multitude de plaintes qui embourbent les procédures.  Les syndicats protègent les droits acquis, aucune baisse de salaire n'est envisagée. Les c.o. sont déclassés et de toute façon ne pourraient avoir une augmentation puisqu'il s'agit (à tort) d'une catégorie masculine (reçoivent durant cette période un salaire de cette catégorie).

Pour certains, mieux vaut ne pas être évalué lorsque l'on observe le rangement des CISEP et des Conseillers en formation. Pour d'autres (d'où les plaintes), les responsabilités sont équivalentes à d'autres intervenants. D'ailleurs, l'université Laval a fait son propre programme d'évaluation de ces professionnels avec des critères similaires et ont rangé les c.o. et les psychologues en haut des échelles. À croire que notre profession a été négligée dans tout ce processus où il est impossible malgré plusieurs demandes venant de l'ordre, de l'ACOC et des syndicats d'avoir accès aux questionnaires complétés. Mais justement, tout porte à croire qu'il n'y a pas eu de questionnaire pour le niveau collégial de complété, possiblement un seul. Devrions-nous être évalués à ce moment là dans l'enseignement supérieur ?  Il est fort possible que des c.o. aient des fonctions multiples de d’autres corps d'emplois (ce n'est pas la majorité) exigées par leur employeur, à défaut d'avoir le personnel nécessaire. Lors de la création de l’ACOC en 2000, un conférencier nous avait suggéré de se regrouper pour faire valoir notre expertise parce qu’il y aurait péril dans la demeure, un peu devin ce cadre maintenant directeur général d’un collège.

Malgré les représentions de l'ordre depuis plusieurs années, rien n'est accepté, rien n'a changé. Depuis, l'ordre a plutôt mis l'emphase sur la déontologie, ce qui à long terme peut amener les membres à pouvoir exercer leur fonction désignée de manière prioritaire: passer de l'information scolaire à l'évaluation psychologique. Ce qui est problématique dans tous ces rangements, c'est que le c.o. est le seul intervenant membre d'un ordre et possédant une maîtrise qui subit ce déclassement, autant en éducation qu'en santé et les services sociaux Dans les collèges, les c.o. sont très impliqués dans les nouveaux besoins des clientèles, on les retrouve à la tête de services adaptés, pourtant rangés plus haut, de service psychosocial, encore rangé plus haut, souvent le seul intervenant pour du counseling psychologique, encore là rangé plus haut. Déconcertant! Certain aimerait bien que l'ordre continue de faire des représentations et, pourquoi pas, transmette une mise en demeure. Quel message est transmis au public ?

Un groupe de c.o. (une centaine) projette même de ne plus se soumettre aux exigences d'être membre d'un ordre puisque leur rangement les considère ainsi comme des conseillers en adaptation scolaire (non membre de l’ordre des psychologues). Le counseling psychologique et éducatif, pourtant efficace pour les problèmes personnels, n’est pas reconnu. Moins d'obligation à la formation continue, moins de déontologie mais que de l'iniquité dans l'équité...
Titre d’emploi
Numéro du titre d’emploi
Rangement
Agent de service social
C233
22
Aide pédagogique individuel
C204
21
Conseiller d’orientation
C220
21
Conseiller en adaptation scolaire
C223
21
Conseiller en formation scolaire
C221
20
Conseiller en information scolaire et professionnelle
C214
20
Conseiller en services adaptés
C216
22
Psychologue
C222
24
Travail social
C231
22

« Le gouvernement est également prêt à payer la note pour faire disparaître les irritants d'une nouvelle grille salariale pour tenir compte de la relativité salariale. Les syndicats ont beaucoup collaboré à ces calculs; ce volet est un incitatif puissant en faveur d'une entente, l'équivalent d'une augmentation de 2,3% par année. Cette réévaluation suppose une injection de 550 millions de la part de Québec, mais, si la grande majorité des syndiqués gagnerait au change, environ 18 000 personnes verraient leurs salaires réduits. Québec a déjà dit qu'il était d'accord pour «améliorer le modèle» pour que tous conservent leurs acquis, ce qui se traduit par une facture supplémentaire d'une vingtaine de millions. » www.lapresse.ca/actualites/201511/27/01-4925296-negociations-avec-le-secteur-public-vers-une-entente-la-semaine-prochaine.php

Équité salariale : L'équité salariale est une loi propre au Québec. Elle vise à corriger, au sein d’une même entreprise, les écarts salariaux dus à la discrimination systémique basée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories d’emplois à prédominance féminine (aussi appelé emploi féminin ou emploi traditionnellement occupé par des femmes). Pour se faire, au sein d’une même entreprise, les catégories dites féminines sont comparées aux catégories à prédominance masculine. Les catégories d’emplois à prédominance féminine reçoivent une rémunération égale à celle des catégories d’emplois à prédominance masculine de même valeur ou de valeur comparable. Pour les catégories d’emplois du secteur de l’éducation et de la santé, le Programme d’équité salariale s’est conclu en 2006, selon le portrait des emplois de 2001. Dans un exercice d’équité salarial, seules les catégories à prédominance féminine peuvent recevoir un ajustement salarial. Il n’y a aucune baisse de salaire.

Relativités salariales : À la différence d'une opération d'équité salariale qui vise à donner le même salaire aux catégories d'emplois à prédominances féminine et masculine jugées équivalentes, une opération de relativités vise à attribuer le même salaire à tous les emplois jugés équivalents, peu importe la prédominance sexuelle. C’est dans les travaux de relativité que l’on doit également ranger les emplois dits mixtes ou sans prédominance. Récemment les enseignants des collèges ont été réévalués au rang 23 (à partir de leur échelon 10) lors de ce processus.  Dans les travaux en relativité, toutes les catégories d’emplois peuvent être reclassées, à la hausse ou à la baisse, qu’il s’agisse de catégories à prédominance féminine ou masculine : les travaux impliquent donc une négociation afin d’éviter des réductions salariales. Si elles se distinguent par leur objectif, les deux opérations peuvent, en revanche, s'appuyer sur les mêmes méthodologies. Lorsqu’un exercice de relativités salariales est réalisé les parties doivent toujours s’assurer du respect de la loi sur l’équité salariale.

Maintien de l’équité : Opération prévue à la loi sur l’équité salariale qui s’effectue périodiquement à tous les cinq ans à compter de 2010 et visant à s’assurer que les catégories d’emplois à prédominance féminine reçoivent toujours une rémunération égale ou supérieur à celle des catégories d’emplois à prédominance masculine de valeur équivalente. En fait, il s’agit de s’assurer que les changements survenus dans l’entreprise n’ont pas d’effets discriminatoires envers les catégories d’emplois à prédominance féminine.

Message de l’ordre en 2011 sur le dossier de l’équité
Chers collègues,
depuis plusieurs jours, nous sommes interpellés par les c.o. du secteur scolaire pour qui un exercice de classification est en cours, dans le cadre de la Loi sur l’équité salariale. Plus précisément, ces c.o. ont reçu le 14 février de leur syndicat un message concernant les ajustements que le Conseil du Trésor entend apporter aux échelles salariales, qui place notamment la profession à un rangement inférieur à celui, par exemple, des psychoéducateurs et des travailleurs sociaux. Certains d’entre eux nous ont sensibilisé au fait que notre profession y est exclue des professions à prédominance féminine et qu’ils souhaitaient que le plus de collègues possible contestent cette classification avant la date limite du 18 février. Comme nous le mentionnions dans le Correspondant du 9 février, le mandat de l’Ordre ne lui permet pas d’intervenir dans les relations patronales-syndicales à moins que la protection du public ne soit mise en cause. Le cas échéant, nous intervenons directement auprès des têtes de réseau (FPPE, FCSQ, Gouvernement). Je suis extrêmement préoccupé de la signification de cette situation en termes de positionnement de l’orientation en milieu scolaire, alors que nous faisons par ailleurs, auprès du public, des employeurs et des médias, tant d’efforts pour faire valoir son importance en matière de persévérance et de réussite, de santé psychologique et d’intégration des EHDAA. Dans l’intérêt du public. Préoccupé parce qu’il est évident que notre profession EST à prédominance (60%) féminine (dans l’Ordre en général, c’est le cas depuis 1997, dans certains milieux, ça remonte tout de même à plus de dix ans). Préoccupé aussi parce qu’apparemment l’évaluation des emplois invoquée, qui date de plus d’une décennie et se basait un échantillonnage indistinct de c.o. et de c.f.s., laisse entrevoir une profession peu impliquée dans la santé des personnes, comportant des risques de préjudice minimes ainsi que des niveaux de relations interpersonnelles assez superficielles! Je déplore ce portrait peu flatteur et j’espère vivement que nos collègues de ce secteur trouveront l’opportunité de rendre l’évaluation de leur profession plus conforme à la réalité actuelle, ou à tout le moins, plus conforme à ce que les besoins des élèves demandent comme niveau d’intervenants. Les c.o. concernés peuvent y voir, même si je sais que la période s’y prête très mal. Certains d’entre eux se sont organisés et nous ont demandé de leur fournir des données et des éléments du Rapport Trudeau et de la Loi 21 susceptibles d’étayer leurs arguments. Ils entendent ensuite les diffuser auprès de l’ensemble de leurs collègues scolaires. J’espère qu’ils pourront sentir la solidarité la communauté professionnelle des c.o. dans leur situation et leurs efforts. Laurent Matte, c.o.

MARCHÉ DU TRAVAIL 6 fausses croyances sur le choix de carrière www.teluq.ca/site/infolettre/articles/6-fausses-croyances-sur-le-choix-de-carriere.php


La trousse de renseignements sur l’extrémisme violent (TREV) a pour but d’outiller la communauté à comprendre l’extrémisme violent, le prévenir et aider les gens à en sortir. Destinée au grand public, la TREV tire les leçons de 50 ans de recherche sur l’extrémisme violent. http://trev.uqam.ca


Bonjour Madame Trudeau,
L'association québécoise des étudiants ayant des incapacités au post secondaire (AQEIPS) a pour mission la défense des droits des étudiants en situation de handicap. En 2013, elle a créée une table de concertation sur l'employabilité afin de pallier les problèmes d'emploi rencontrés par ces étudiants pendant et après leurs études postsecondaire. Plusieurs acteurs du milieu scolaire, du handicap et des étudiants furent réunis afin de réfléchir sur la problématique de l'emploi pour les ÉSH. En 2014, trois comités ont été mis sur pied. Le premier se consacrant aux besoins direct des étudiants, le deuxième se consacrant à l'orientation et le troisième agissant directement sur le monde de l'emploi. Nous croyons que l'expertise de l'ACOC serait nécéssaire pour la continuation des travaux et voulons vous inviter à siéger non seulement à la table de concertation mais aussi dans le comité orientation que je dirige. La prochaine réunion de la table de concertation aura lieu soit le 24, le 25 ou le 26 novembre. Le comité orientation est formé de Martine Lacharité directrice de l'OCCOQ, Monique Dufour conseillère d'orientation répondante à la CSDM, Julie Cleary directrice en services adaptés au cégep de Trois-Rivières et Catherine Loiselle directrice du centre de recherche en inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH) et de moi-même. Seriez-vous intéressée à vous joindre à nous ou à envoyer quelqu’un de votre équipe ? Je vous une bonne journée Laurence Perreault-Rousseau Directrice générale Association québécoise des étudiants ayant des incapacités au post secondaire (AQEIPS) laurence.perreault-rousseau@aqeips.qc.ca www.aqeips.qc.ca www.facebook.com/aqeips

Réponse d'Hélène Trudeau présidente de l'ACOC
Bonjour Madame Perreault-Rousseau!
Je suis très heureuse que vous ayez pensé à l’ACOC pour participer aux travaux à la table de concertation sur le développement de l’employabilité des ÉSH et à siéger au comité orientation.
C’est avec plaisir et beaucoup d’enthousiasme que Madame Michèle Roberge se joindra à votre équipe en tant que représentante de l’ACOC. Madame Roberge est conseillère d’orientation et conseillère en Aide pédagogique individuelle au Cegep Saint-Jean-sur Richelieu. Depuis quelques années elle s’occupe, entre autres, de la clientèle ayant des besoins particuliers (ÉSH-SAIDE) au Service de consultation et du cheminement scolaire (SCCS).
Son expérience et son expertise en font certainement une candidate de choix. Je suis persuadée que sa contribution à l’équipe sera très appréciée.

Les «styles» d'apprentissage, un mythe. Même si on peut avoir une préférence à apprendre de façon visuelle, auditive ou en manipulant des objets (kinesthésique), on n'apprend pas mieux d'une façon ou l'autre. www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201511/05/01-4917939-les-styles-dapprentissage-un-mythe.php

Quoi de neuf sur les étudiants de première génération? Le numéro de décembre 2015 du magazine Affaires universitaires propose un article sur les étudiants de première génération (EPG), c’est-à-dire les étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté d’établissement postsecondaire. www.capres.ca/2015/11/quoi-de-neuf-sur-les-etudiants-de-premiere-generation

Tutorat par les pairs et étudiants en situation de handicap : la perception des tuteurs. Cet article décrit un programme de tutorat mis en place à l’UQAM et les perceptions des tuteurs qui y oeuvrent. www.capres.ca/2015/11/tutorat-par-les-pairs-et-etudiants-en-situation-de-handicap-la-perception-des-tuteurs

Dépistage du décrochage scolaire: deux sources d’informations à privilégier. Une étude menée au niveau secondaire a comparé l’efficience de deux modes de dépistage des élèves à risque. www.capres.ca/2015/11/depistage-du-decrochage-scolaire-deux-sources-dinformations-a-privilegier

Entreprendre c'est apprendre - Une boîte à outils destinée aux enseignants et aux intervenants scolaires pour favoriser l'apprentissage par l'entrepreneuriat http://entreprendrecestapprendre.com


Pourquoi les femmes sont-elles toujours sous-représentées dans les médias écrits ? www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2015-10-22/inegalites-hommes-femmes-medias-ecrits

Collégial
Ce produit a été créé afin de mettre des images sur des notions encore abstraites au début de l'apprentissage des soins infirmiers. Ce site Internet vient compléter un DVD de 40 minutes intitulé Une journée de Maxime, où l'on trouve des séquences complémentaires, inédites, et surtout des renseignements qui permettront aux enseignants et aux élèves de mieux saisir ce qu'est la fonction de travail en soins infirmiers. http://maxime.ccdmd.qc.ca

CANDIDATURES BLOC 3 : PERSONNES SANS FORMATION EN TECHNIQUES POLICIÈRES DU QUÉBEC (candidatures conventionnelles) http://recrutement-suretequebec.gouv.qc.ca/conventionnels-sans-formation-recrutement-sq.jsp



Le Cégep de Matane vous invite à découvrir son nouveau site Web www.cegep-matane.qc.ca/nouvelles/2015/le-cegep-de-matane-vous-invite-a-decouvrir-son-nouveau-site-web/

Universitaire
Entrepreneuriat Laval. Premier accélérateur d'entreprises universitaires en Amérique du Nord www.el.ulaval.ca/nouvelle.aspx?id=477&KeepThis=true&modal=false&TB_iframe=true&width=550&height=500

L’Université Concordia s’associe au Musée des beaux-arts de Montréal pour l’éducation et l’art-thérapie. Des chercheurs de l’Université collaboreront avec le Musée afin de réaliser plusieurs projets visant le mieux-être de la société www.concordia.ca/content/shared/fr/actualites/central/communiques-de-presse/2015/11/09/MMFA-Partenariat-2015.html


Université d'Ottawa La vie en résidence réinventée www.uottawa.ca/medias/communique-3282.html

La synergologie, qui interprète le langage du corps, est-elle une discipline scientifique ? www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2015-11-10/synergologie-pseudoscience

Un pas de l’avant pour la création d’une nouvelle université franco-ontarienne https://fesfo.ca/wp-content/uploads/2015/11/CMNQ_20nov_ACUFO.pdf

Baccalauréat en administration Une nouvelle concentration en gestion des technologies des affaires est lancée www.uqar.ca/uqar-info/une-nouvelle-concentration-en-gestion-des-technologies-daffaires-est-lancee/

Documentation
ÉtudeSecours Nouveauté! Un soutien pédagogique virtuel sur mesure pour la reprise des épreuves du ministère www.etudesecours.com

Institut Fraser Bulletin des écoles secondaires du Québec 2015 www.fraserinstitute.org/fr/%C3%A9tudes/bulletin-des-ecoles-secondaires-du-quebec-2015

80% des emplois vacants au Québec ne sont pas affichés, un mythe? Cette statistique sur le marché caché de l’emploi nous est balancée de partout et j’ai voulu savoir ce qui en était vraiment. http://oeildurecruteur.ca/marche-cache-de-lemploi/

Les emplois affichés. 80% des emplois ne sont pas affichés. http://reseaustage.blogspot.ca/2011/10/statistiques-sur-les-medias-sociaux.html

Formation Psymétrik www.psymetrik.com/fr/formations-et-services

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