30 août 2010

V 9 No 2 : La rentrée au collégial

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin 
(690 membres, 9e saison du bulletin électronique)

Bruant des prés (Coin-du-Banc, été 2010)

Section Nouvelles www.acoc.info
Inscription au TAED en vue de l'admission en médecine dentaire
Guide d'orientation en sciences humaines

L'énoncé de pertinence sociale de la profession de c.o. Les conseillers d’orientation du Québec, au terme d’un processus de deux années de réflexion et d’échanges, se sont mis d’accord sur un énoncé de pertinence sociale de leur profession. Voici donc la formulation : « Les c.o., par leur expertise de la relation individu-travail-formation, visent le mieux-être personnel et professionnel en mobilisant le potentiel des personnes et en les aidant à prendre leur place dans la société tout au long de leur vie. »

Collégial
Collégial: «le MELS n'a plus d'expertise»
Le président de la Fédération des cégeps, Gaëtan Boucher, accuse le ministère de l'Éducation (MELS) de ne plus posséder d'expertise en matière d'enseignement collégial. Selon M. Boucher, la décision du gouvernement de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite a eu pour conséquence d'éliminer les employés compétents à Québec. «Il n'y a plus d'expertise au MELS en éducation collégiale. C'est bien simple, on ne peut plus nous donner un coup de main à Québec», affirme M. Boucher. Plutôt que d'agir pour réellement améliorer l'éducation collégiale, le MELS bombarde les cégeps de demandes de comptes, selon M. Boucher. «On nous demande des rapports et des comptes rendus sur tout», dit-il. M. Boucher raconte par exemple qu'il y a quelques mois, les 48 cégeps de la province ont reçu une subvention de 6000$ chacun afin de promouvoir de saines habitudes de vie. «Les cégeps ont fait différentes activités, comme des dégustations de tofu. Eh bien! imaginez-vous donc que, à la fin de l'année, le Ministère nous a demandé de lui écrire en détail ce qu'on avait fait avec les 6000$. Je comprends qu'on demande des comptes pour des dépenses de millions. Mais pour 6000$?» M. Boucher déplore notamment que les cégeps aient consacré quasiment l'équivalent de la subvention à la préparation de ce fameux rapport. «Le système n'a plus d'expertise sur les cégeps. Quand tu n'as plus d'expertise, tu demandes des rapports!» affirme M. Boucher. En plus des documents à remettre au MELS, les cégeps sont assujettis à 11 lois, 13 règlements, 95 annexes budgétaires et 56 directives. Dans les mois à venir, la Fédération souhaite sensibiliser le Ministère à sa situation. Alors que la Fédération des cégeps appréhendait l'an dernier une baisse de clientèle, on signale plutôt une hausse de 2,2% du nombre d'élèves cette année. L'augmentation est particulièrement marquée dans les régions de Montréal (3,3%), des Laurentides (6%) et de Lanaudière (6,6%). M. Boucher croit que cette augmentation s'explique en partie par la situation économique difficile, qui encourage les jeunes adultes à retourner sur les bancs d'école. Le fait que le taux de placement soit de 100% dans plusieurs secteurs, comme les sciences infirmières ou l'inhalothérapie, attire aussi plusieurs candidats. «Mais la projection voulant que l'on perde 30 000 élèves d'ici à 2021 est toujours valable», précise-t-il. L'arrivée au cégep de la première cohorte d'élèves de la réforme n'inquiète pas outre mesure M. Boucher. «Mais nous ne baisserons pas nos exigences pour eux et nous surveillerons ça de près», dit-il. La Fédération des cégeps compte aussi profiter des forums sur l'éducation prévus à l'automne pour discuter de l'essor des formations techniques et professionnelles et de la formation continue. Nombre d'élèves inscrits au cégep cette année: 172 518; 49,6% au secteur préuniversitaire; 45,5% au secteur technique; 57,8% des élèves sont des filles et 42,2% des garçons. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201008/26/01-4309891-collegial-le-mels-na-plus-dexpertise.php

Les élèves de la réforme arrivent au cégep. Les professeurs de niveau collégial s'inquiètent des nouveaux étudiants auxquels ils auront affaire à compter des prochains jours. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201008/22/01-4308794-les-eleves-de-la-reforme-arrivent-au-cegep.php

Troubles d'apprentissage: une urgence, dit la Fédération des cégeps. «Il faut régler ça pour la rentrée scolaire 2011», lance Gaëtan Boucher, président de la Fédération des cégeps. Confrontée à une hausse fulgurante des troubles d'apprentissage, la Fédération des cégeps croit qu'il est urgent d'agir. Dès la rentrée 2011, les collèges espèrent pouvoir compter sur un financement additionnel pour mettre en place plus de services pour ces étudiants en difficulté. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201008/25/01-4309820-troubles-dapprentissage-une-urgence-dit-la-federation-des-cegeps.php

Troubles d'apprentissage: le sujet de l'heure au cégep. C'est jour de rentrée aujourd'hui dans les cégeps du Québec. Déjà la semaine dernière, au Cégep de Sainte-Foy, des étudiants sont venus acheter leurs manuels scolaires. Augmentation fulgurante : Les inquiétudes sont grandes, puisque depuis quelques années, les étudiants qui souffrent de différents problèmes d'apprentissage sont de plus en plus nombreux dans le réseau collégial. Les chiffres varient selon les sources, mais la tendance reste la même. Selon la Fédération des cégeps, leur nombre a plus que doublé en deux ans, passant de 426 à 1071 étudiants. Mais selon la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), le nombre de cas a littéralement explosé, passant de 860 à 4309 en quatre ans. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201008/22/01-4308780-troubles-dapprentissage-le-sujet-de-lheure-au-cegep.php

Rentrée collégiale: obligation légale «d'accommodement». Les cégeps ont l'obligation légale d'accommoder un étudiant avec un handicap. Mais jusqu'où doivent aller ces ajustements? Plusieurs zones grises demeurent. La question préoccupe des étudiants, des parents et des directions de cégeps, qui ont été nombreux à contacter la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) à ce sujet. Pour répondre à ces nombreuses demandes d'information, la CDPDJ a mis sur pied une table de travail réunissant une vingtaine de partenaires du milieu de l'éducation, afin de soumettre des recommandations aux cégeps. «Le réseau collégial a été très proactif à ce niveau, mais on veut faire un état des lieux pour bien cerner la situation», explique Daniel Ducharme, chercheur et responsable du dossier à la CDPDJ. Au fil des ans, différents avis juridiques sont venus confirmer qu'à partir du moment où l'étudiant a un diplôme d'études secondaires, les cégeps doivent mettre en place des mesures pour pallier son handicap, qu'il soit physique ou neurologique. Mais d'autres questions demeurent. «Quelles mesures peut-on mettre en place pour aider un étudiant à réussir l'épreuve uniforme de français? Jusqu'où vont les obligations d'accommodement en matière de diplomation? Si les compétences ne peuvent pas être toutes acquises, est-ce qu'un étudiant pourrait obtenir un diplôme à usage restreint? Comment s'assurer que le niveau de services sera le même d'un cégep à l'autre?» énumère M. Ducharme. La CDPDJ devrait publier ses recommandations au début de l'an prochain. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201008/22/01-4308781-rentree-collegiale-obligation-legale-daccommodement.php

Troubles d'apprentissage au cégep: la pointe de l'iceberg. Les étudiants éprouvant des troubles d'apprentissage sont de plus en plus nombreux dans les cégeps. Et ce n'est qu'un début, prévient Gérald Boutin, professeur à l'Université du Québec à Montréal spécialisé en intégration scolaire. Le nombre de cas augmentera encore davantage avec l'arrivée cette année des élèves de la réforme au collégial, affirme-t-il. Depuis le début de la réforme, les élèves en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation ont été davantage intégrés en classes ordinaires, tant au niveau primaire que secondaire, rappelle le coauteur du livre Inclusion ou illusion? Élèves en difficulté en classe ordinaire : défis, limites et modalités. «Avec la réforme actuelle, on est allé encore plus loin dans l'intégration. Et les élèves qui arrivent dans les cégeps cette année n'ont pas connu le redoublement», rappelle-t-il, puisque le ministère de l'Éducation a attendu plusieurs années avant de corriger le tir. «C'est donc normal que les élèves avec des besoins particuliers soient plus nombreux à frapper aux portes des cégeps. On n'a pas vu venir les choses», dit-il. Or, les enseignants du collégial ne sont pas des orthopédagogues, rappelle M. Boutin. Plusieurs n'ont même pas de formation en pédagogie, puisqu'elle n'est pas obligatoire. «Les profs se sentent désemparés», dit-il. Par ailleurs, l'intégration de ces élèves au réseau collégial pose plusieurs questions, notamment en ce qui concerne la qualité des diplômes. «Il y a un risque de diplomation à rabais. On veut donner la chance au coureur; je ne suis pas contre, mais il doit y avoir des limites. On ne peut pas faire réussir tout le monde.» www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201008/22/01-4308782-troubles-dapprentissage-au-cegep-la-pointe-de-liceberg.php

Huit solutions pour faciliter le passage du secondaire au cégep. Les nouveaux cégépiens issus de la réforme ne sont pas des cobayes, soutient la Fédération étudiante collégiale du Québec. La Fédération étudiante collégiale est lasse d'entendre qualifier de cobayes ou de génération sacrifiée les étudiants issus de la réforme. Elle estime qu'ils pourraient même être plus compétents que leurs prédécesseurs dans certains domaines, mais propose tout de même des moyens pour faciliter leur passage au cégep. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201008/23/01-4308994-huit-solutions-pour-faciliter-le-passage-du-secondaire-au-cegep.php

Rentrée scolaire À l'aube d'une nouvelle année scolaire, les établissements collégiaux de la région font mentir les prévisions, qui laissaient entrevoir une baisse dramatique des admissions au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Outre le Cégep de Saint-Félicien, où l'on s'attend à une légère baisse de 4 %, toutes les autres institutions de la région s'attendent à enregistrer une augmentation cette année. Dans une période de décroissance démographiques dans les écoles secondaires, la performance des quatre établissements collégiaux tient pratiquement du miracle, pourrait-on se dire. «Non», répond le directeur du Collège d'Alma, Jean Paradis, qui s'attend à accueillir plus de 1300 étudiants lundi matin. Comme ses homologues de Chicoutimi et de Jonquière, Jean Paradis croit que la situation actuelle n'est que le fruit des multiples efforts déployés au cours des dernières années. Dans le cas d'Alma, par exemple, le nombre d'élèves inscrits en sciences de la nature est passé de 75 à 125 en l'espace de quatre ans, notamment grâce à la promotion de ce champ d'études pré universitaires. La mise en place d'un programme adapté aux étudiants n'ayant pas complété leur secondaire faute d'avoir réussi leur cours de français, a également obtenu des résultats impressionnants. «Pour nous, les changements apportés au régime d'études collégiales ne constituent pas un problème, au contraire. L'an passé, nous avons accueilli 21 personnes n'ayant pas réussi leur français au secondaire. En vertu des nouvelles règles, elles devaient obtenir leur diplôme à l'intérieur de la première session. Nous les avons donc réunis à l'intérieur d'un groupe spécial, puis leur avons proposé un horaire incluant un cours de français spécifiquement dédié pour cette clientèle. 19 de ces 21 personnes ont finalement relevé le défi et ont pu poursuivre leurs études collégiales», rapporte Jean Paradis. À Jonquière, le directeur Michel Gravel aborde l'année qui s'amorce avec tout autant d'enthousiasme. Au-delà de 3200 élèves devraient en effet franchir les portes de l'établissement la semaine prochaine, sans compter les quelque 225 personnes inscrites au Centre d'études de Charlevoix et les 200 autres qui fréquenteront le Centre NAD, installé à Montréal. Ces deux instituions sont affiliées au Cégep de Jonquière. En entrevue, Michel Gravel met l'accent sur les étudiants étrangers, qui seront environ 75 cette année à Jonquière. Il s'agit d'un sommet historique pour l'établissement. «Ce sont 75 étudiants qui proviennent de 12 à 14 pays et qui sont répartis dans 22 programmes. Mais, ce qui est le plus intéressant, c'est que plusieurs d'entre eux sont inscrits à des programmes de nature moins populaires, comme génie chimique ou génie industriel. Leur apport nous permet de maintenir ces programmes», précise le directeur du Cégep de Jonquière. Au Cégep de Chicoutimi, le coordonnateur aux communications, Éric Émond, prévoit une augmentation de 150 à 300 élèves cette année, ce qui fera osciller le nombre d'étudiants aux alentours de 2800. Le responsable soutient que le dynamisme de l'établissement en matière de recrutement est à l'origine de cette hausse. Il souligne par ailleurs que de plus en plus d'emplois nécessiteront un DEC dans les années à venir. «Nos programmes contingentés sont toujours très populaires, met-il en relief. Par exemple, nous avons enregistré 202 demandes en soins pré hospitaliers d'urgence, alors qu'on ne peut accueillir qu'une trentaine d'élèves. Pour le cours de pilotage, nous avons reçu 373 demandes», confie-t-il. Éric Émond ajoute que d'autres programmes, historiquement plus marginaux, affichent cette année une croissance notable. C'est notamment le cas de la formation en foresterie, qui a subi les contrecoups de la crise forestière. «C'est très encourageant, dit-il. Cette année, nous avons une quinzaine d'inscription en foresterie alors qu'on avait du mal à attirer plus de quatre personnes. Pendant des années, nous avons toutefois supporté le programme à la demande des entreprises», rapporte Éric Émond. Au Cégep de Saint-Félicien, la baisse de clientèle prévue de 4 % n'a rien de dramatique. Selon le directeur aux études, Gilles Lapointe, la situation était prévisible puisqu'elle est attribuable à la baisse démographique dans les écoles secondaires du secteur. D'ailleurs, c'est dans les programmes pré universitaires qu'on remarque une diminution des inscriptions. Les programmes techniques ont pour leur part connu une légère hausse de popularité. Le Cégep de Saint-Félicien devrait recevoir environ 1050 étudiants la semaine prochaine, exception faite des quelque 130 personnes inscrites au Centre d'études de Chibougamau, affilié à l'établissement. www.cyberpresse.ca/le-quotidien/201008/20/01-4308390-rentree-scolaire.php

Rentrée scolaire dans les collèges du Québec. Aucune catastrophe prévue cet automne. En contact depuis deux semaines avec les étudiants qui forment la première cohorte issue de la réforme à entrer au cégep, les professionnelles et professionnels de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) posent un premier constat : ces étudiants ne sont pas différents de ceux qui les ont précédés, sinon qu’ils ont eu une formation différente, et il n’y a probablement aucune catastrophe à prévoir pour cet automne dans les collèges du Québec. « Ils ne seront ni moins bons, ni plus forts que les étudiants précédents. Envisager la catastrophe signifierait que le personnel et les enseignants du secondaire ne savaient pas qu’ils fréquenteraient le cégep ! Je ne considère pas que ceux-ci n’ont été que des exécutants de toutes les directives du ministère ! », indique le président de la FPPC-CSQ, M. Bernard Bérubé. www.fppc.csq.qc.net/index.cfm/2,0,1661,9342,0,0,html?action=display&BoxID=16183&LangID=2&KindID=2&complete=yes

Garneau au premier rang provincial de l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Pour une deuxième année consécutive, nos diplômées en Soins infirmiers ont performé aux examens de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) les classant ainsi au premier rang provincial des établissements d’enseignement. Le taux de réussite des trente-cinq étudiantes qui se sont présentées aux examens est supérieur à l’année dernière soit 97,1 % comparativement à 96,2 % dépassant ainsi le taux de réussite provincial qui est de 79,3 % pour les candidats diplômés du Québec s’y présentant pour un premier essai. www.guidesanteenligne.com/news_mail.asp?ID=138865

La rencontre des nouveaux et des renouveaux. À peu près tout le monde a posé la question de savoir si ces jeunes sont prêts à passer au cégep, avec le niveau de connaissance et de rigueur méthodologique qu’il faut pour espérer y réussir. Beaucoup se sont aussi demandé si le milieu collégial était prêt à les accueillir… On a vu de tout en réponse : plus récemment, un retour vers une certaine confiance sous des titres comme « Pas moins bons mais différents » (La Presse 08-24/A8_FECQ), ou encore « Fin prêt pour le cégep » (La Presse 08-23/A17_une mère à propos de son fils). www.lescegeps.com/infolettre/archives/2010-08-30

Rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans? En Ontario, une nouvelle loi est entrée en vigueur en 2006 : l'école est obligatoire jusqu'à 18 ans ou jusqu'à l'obtention d'un diplôme d'études secondaires. Pour inciter les jeunes à rester sur les bancs d'école jusqu'à leur majorité, le ministère de l'Éducation a prévu une sanction sans équivoque : la suspension du permis de conduire. www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/les-garcons-et-lecole/201008/29/01-4310799-rendre-lecole-obligatoire-jusqua-18-ans.php

Rénovations: des étudiants en renfort
Les finissants du programme de Technologie de l'architecture du Cégep Lévis-Lauzon sont à la recherche de défis à relever. Ils dresseront, sous forme d'esquisses et de plans, des solutions à des problèmes de rénovation pour 10 clients réels. Ce pourrait même être pour vous! Dans le cadre du cours Relevés et rénovations de bâtiments, les étudiants de troisième année du programme sollicitent la candidature de proprios qui auraient besoin d'aide pour des rénos. Le projet, qui a cours depuis plus de 10 ans au Cégep, est «le moment de vérité pour les étudiants», indique Denis Lahaie, responsable du cours. www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/maison/201008/27/01-4310467-renovations-des-etudiants-en-renfort.php
 
Universitaire

Examen de français pour les futurs enseignants: des questions publiées sur Facebook. À peine 25% des étudiants au baccalauréat en enseignement réussissent du premier coup le TECFEE. Pour obtenir un brevet d'enseignement, il faut avoir au moins 70% à cet examen. Exaspérés par le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE), qu'ils jugent trop difficile, de futurs enseignants québécois ont créé une page Facebook où ils divulguent plusieurs questions de cette épreuve censée être secrète. À peine 25% des étudiants au baccalauréat en enseignement réussissent du premier coup le TECFEE. Pour obtenir un brevet d'enseignement, il faut avoir au moins 70% à cet examen. Avec la page Facebook, les étudiants espèrent «créer une banque de mots pour avoir une bonne note dans la partie vocabulaire» du test. Cette initiative est une épine au pied du ministère de l'Éducation, qui protégeait jusqu'ici jalousement le contenu de cette épreuve. Selon la page Facebook intitulée Noms et expressions pouvant se retrouver dans le TECFÉE, le test peut par exemple demander aux candidats de définir les expressions «de but en blanc» et «cueillir des lauriers» ainsi que les mots «harasser», «acabit» et «retors». Un test divisé en deux parties. Obligatoire depuis l'automne dernier, le TECFEE est composé de deux parties: l'une demande la rédaction d'un texte de 350 mots, et l'autre comprend 60 questions portant sur la syntaxe, la ponctuation, la grammaire et le vocabulaire. C'est cette dernière partie qui fait particulièrement rager les étudiants. Sébastien étudie pour enseigner au secondaire. Il n'a réussi le TECFEE qu'à sa troisième tentative, après avoir échoué chaque fois à la section «vocabulaire». «Cet examen, c'est n'importe quoi. On n'évalue pas les compétences en français des futurs profs, dit-il. Dans un de mes examens, on m'a demandé de définir épater le bourgeois et les chiens aboient, la caravane passe. On n'utilisera jamais ces expressions dans notre pratique! «On m'a demandé de définir idiome, darne, indigent... On demande des définitions de mots anodins, inutilisés dans le langage», déplore Sébastien. La directrice du Centre de formation initiale des maîtres de l'Université de Montréal, Pascale Lefrançois, réplique qu'il est important que les futurs enseignants aient du vocabulaire. «Mais comment déterminer quels mots sont pertinents à connaître pour un enseignant? demande-t-elle. Même si un mot n'est pas utilisé couramment, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le connaître.» Des échecs qui coûtent cher. Mais selon Sébastien, il est clair que la partie «vocabulaire» du TECFEE devrait être modifiée. D'autant plus que ces multiples échecs ont coûtent cher aux étudiants: passer le test coûte 80$ (40$ par partie). En cas d'échec, les étudiants doivent suivre un cours d'appoint qui coûte environ 200$, explique Sébastien. «Sans cet examen, on ne peut pas enseigner. On fait tout pour le passer. Mais ça coûte cher!» dénonce-t-il. Sébastien n'est pas seul dans son bateau. Selon les données les plus récentes, 67% des étudiants de l'Université de Sherbrooke et 48% de ceux de l'UQAM ont échoué au test de français à leur première tentative. Au départ, le troisième échec au TECFEE devait entraîner la suspension du programme d'enseignement pendant un an, mais les universités ont modifié leurs règles. Maintenant, le quatrième échec entraîne une suspension définitive. Les universités du Québec savent depuis le début de l'été que de l'information sur le TECFEE circule dans Facebook. Marie Nadeau, professeure en didactique du français à l'UQAM, croit que cela amènera le MELS à se questionner sur son examen. «C'est clair que c'est un problème pour la validité du test. On n'a pas de pouvoir sur les réseaux sociaux. Doit-on abolir la section vocabulaire? Il faut y réfléchir.» Mme Nadeau confirme que le contenu du TECFEE est secret. «Même moi, je ne l'ai jamais vu!» dit-elle. La nouvelle page Facebook change la donne. Mais Ahissia Ahua, porte-parole du MELS, estime que la circulation de l'information n'est pas problématique: «Il y a une banque de questions et plusieurs versions du TECFEE.» Selon les commentaires des utilisateurs de Facebook, il semble que certaines questions reviennent dans plusieurs versions de l'examen. «Merci beaucoup pour toutes les informations. Tous les mots se retrouvant dans mon examen ce matin avaient été mentionnés dans ce groupe!» indique une étudiante. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201008/26/01-4310164-examen-de-francais-pour-les-futurs-enseignants-des-questions-publiees-sur-facebook.php  Exemple sur Facebook www.facebook.com/photo_search.php?oid=120693951285015&view=all

Université du Québec à Chicoutimi Rencontre d’information Vendredi 10 septembre 2010. Comme nous l’avions mentionné lors de notre dernier envoi, nous vous faisons parvenir, en pièce jointe, l’ordre du jour pour la journée du 10 septembre prochain. Il n’est pas trop tard pour nous confirmer votre intérêt à participer à cette journée. Nous aimerions que vous confirmiez votre présence à l’activité auprès de notre secrétaire Caroline Belley avant le 3 septembre prochain si ce n’est déjà fait. Nous vous ferons parvenir à ce moment votre billet de stationnement. Au plaisir de vous rencontrer lors de cette journée qui vous est consacrée. Confirmez votre présence à la journée, ainsi que votre intention quant au dîner, par courriel auprès de Caroline Belley caroline_belley@uqac.ca  avant le 3 septembre 2010. Caroline Gagnon, c.o. caroline.gagnon@uqac.ca  Coordonnatrice Information universitaire, SAE


Cliquer sur l'image pour l'agrandir


Université Laval : présentation actuelle de l’offre d’études des programmes en ligne, il y aura des améliorations. Il est prévu que les titres de cours obligatoires et complémentaires apparaissent en ligne. Les crédits des cours seront inscrits, mais pas les sessions. Un cheminement type du programme sera éventuellement disponible en ligne pour tous les programmes. Une liste de tous les cours offerts pourrait revenir. Le nouveau libellé des programmes d’études a été modifié et éventuellement, la recherche des programmes par mots clés sera disponible. La liste des certificats et celle des microprogrammes seront offertes. Le Bureau du secrétaire général a pris la décision de ne plus produire le Répertoire général des études (premier cycle et cycles supérieurs) et les Répertoires facultaires. Pour information contacter le secrétaire de l'ACOC acoc@videotron.ca qui était présent au Groupe de travail sur l'offre d'études en ligne à l'université Laval.

Pas plus d'enseignants masculins au primaire. Au Québec, seulement 12% des enseignants du primaire sont des hommes. Et si on ne compte pas les profs d'éducation physique ou d'anglais, le pourcentage d'hommes baisse à 8%. Et la situation n'est pas près de s'améliorer: encore cette année, la proportion d'hommes inscrits au baccalauréat en enseignement primaire est faible. À l'Université du Québec à Montréal, 241 femmes et seulement 19 hommes étaient inscrits au baccalauréat d'enseignement primaire en juin, soit à peu près les mêmes chiffres qu'en 2008. Cette stagnation est aussi observée à l'Université de Sherbrooke (19 hommes inscrits) et à l'Université de Montréal (une vingtaine d'inscriptions). Doctorant en sciences de l'éducation à l'Université de Montréal, Simon Lamarre se penche sur ce désintérêt des hommes pour l'enseignement. Le phénomène est plus accentué au Québec qu'en Ontario (20% d'enseignants masculins au primaire) ou en France (27%, préscolaire inclus). Selon M. Lamarre, différents facteurs rebutent les hommes qui envisagent une carrière d'enseignant: «Le peu de prestige social de la profession, la rémunération insuffisante, la perception négative du métier d'enseignant et le milieu à prédominance féminine sont quelques facteurs.» www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201008/26/01-4309875-pas-plus-denseignants-masculins-au-primaire.php www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/les-garcons-et-lecole/201008/27/01-4310509-les-garcons-en-difficulte-une-approche-qui-ne-fait-pas-lunanimite.php


Formation, documentation
Autisme et schizophrénie : Des chercheurs évaluent le taux de mutations génétiques. Une étude de l’Université de Montréal révèle que les antécédents familiaux ne sont pas toujours un bon indicateur. Les antécédents familiaux ne seraient pas toujours un bon facteur de prédiction de la présence de mutations prédisposant à l’autisme ou à la schizophrénie, selon une étude internationale dirigée par des chercheurs de l’Université de Montréal. Les résultats de cette recherche illustrent le rôle que jouent les nouvelles mutations génétiques ou mutations « de novo » – des altérations de l’ADN des cellules – dans ces maladies dévastatrices. www.guidesanteenligne.com/news_mail.asp?ID=139102

Depuis juillet 2010, il faut faire une formation de 70 heures pour obtenir le permis d'agent de sécurité (gardiennage) http://agentdesecurite.ca/la-formation  Documentation http://agentdesecurite.ca/sites/agent-de-securite.ca/files/pdf/feuillet.pdf  Le candidat qui a réussi sa formation devra faire une demande de permis d'agent de gardiennage au Bureau de la sécurité privée. www.bureausecuriteprivee.qc.ca La profession http://agentdesecurite.ca/la-profession  Organismes et ressources: Commissions scolaires participantes Ministère de la sécurité publique du Québec Bureau de la sécurité privée Comité paritaire des agents de sécurité Union des agents de sécurité du Québec Association provinciale des Agences de sécurité http://agentdesecurite.ca/liens

Graines de Changement est une agence d'information qui a pour mission de partir en quête des "entrepreneurs du meilleur", ceux qui se sont donné pour rôle de transformer positivement leur société, leur entreprise, leur vie. Nous produisons ou co-produisons pour cela, seuls ou avec nos partenaires, des livres, des conférences, des dossiers ou suppléments pour la presse ou encore des programmes de télévision... Laissant de côté l'information à sensation pour s'intéresser à celle qui propose des solutions, Graines de Changement veut contribuer à l'émergence d'un monde plus responsable, durable, humain et joyeux : nous voulons diffuser des informations exclusives qui parlent du meilleur de notre temps, des informations à la fois exaltantes et surprenantes, des informations qui fassent découvrir des personnages réels, des expériences vécues, des solutions concrètes, des approches neuves voire provocatrices, et des idées rafraîchissantes ; des informations, aussi, qui aident les gens à vivre, à réfléchir différemment sur eux-mêmes et le monde, à trouver l'énergie et l'envie d'avancer vers un monde meilleur. http://www.grainesdechangement.com/

Le monde du sport professionnel englobe une panoplie de domaines variés. Alors que les médias nous ont familiarisés avec les équipes sportives et les matchs qu’ils disputent entre eux, le travail des personnes impliquées à l’arrière-scène passe souvent inaperçu. Il existe plusieurs perspectives de carrière dans le monde du sport autre que celui d’athlète professionnel. Pensez un instant à toutes les facettes et à tous les différents services que l’on retrouve au sein d’une organisation de sport professionnel. http://repertoireppo.qc.ca/fr/outils/fiche/metier-pour-planete-surtout-pour-moi-578.html



---------------------------------------------------------------------
Moteur de recherche pour retrouver un article dans les archives du bulletin Remarquez le moteur de recherche du bulletin sur le site à droite. Il suffit d'entrer un mot significatif et vous obtenez les numéros archivés (149 numéros) sur le sujet recherché ainsi que les liens Internet consultés. Fameux ! L'essayer, c'est l'adopter. http://quelquechosedelacoc.blogspot.com/

À noter à votre agenda
En 2011, le 9e congrès de l’ACOC aura lieu en partenariat avec l’UQTR les 1er, 2 et 3 juin. www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=971

Prochain Carrefour de l’orientation à l’UQAR-campus de Lévis : le mardi 30 novembre 2010 a.m. Le Carrefour sera suivi d’un dîner et d’une rencontre avec l’UQAR en aprè-midi. La Journée des partenaires de l’université Laval aura lieu le lendemain 1er décembre.

À la suite de la journée Pré-Colloque 2010 au collège Mérici. Programme du Pré-Colloque de l'ACOC le 1er juin 2010; Rapport d'activités du Conseil exécutif en 2009-2010; Progresser dans le changement – Conférence de Marc Vachon psychologue; Ordre du jour de la neuvième assemblée générale du 1er juin 2010; Procès verbal de la 8e assemblée générale du 22 mai 2009 adopté www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=921 Progresser dans le changement! Des outils pour se faciliter la tâche Marc Vachon, psychologue www.oserchanger.com/acoc Document de la conférence www.oserchanger.com/a_pdf/changement_demi.pdf Table des matières du livre Oser changer, Mettre le cap sur ses rêves www.oserchanger.com/livre_table_matieres Diaporama de l’album photo http://picasaweb.google.ca/lh/sredir?uname=ACOCinfo&target=ALBUM&id=5485055762745082689&authkey=Gv1sRgCKnG77us0IDrDA&feat=email&mode=SLIDESHOW qui se retrouve aussi sur le site du Bulletin à droite (Diaporama Pré-Colloque 2010 à Mérici sur http://www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/)

Comités de travail de l’ACOC www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=810 S’ajoute celui du Comité de faisabilité pour tenir notre 10e Congrès à l’UQAT. Lors de l’Assemblée générale, nous avons mis sur pied un comité composé de Anne-Marie Nadeau Agente de recrutement Services aux étudiants et aux diplômés de l’UQAT, Aurèle Jalbert c.o. et Shirley Coderre c.o. du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Chantale Desjardins (c.o. au cégep de Sherbrooke) du Conseil exécutif sera aussi membre ainsi que Mélanie Clément c.o. au cégep Montmorency (contact pour la région de Montréal). Membres du Conseil exécutif 2010-2011 www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=809


Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC ACOC@videotron.ca

Abonnement au bulletin électronique
Quelque Chose de l'ACOC

Votre courriel :


Les modalités d'inscription au bulletin sont mentionnées sur le site www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/2006/08/v-5-no-1-modalits-dinscription-au.html

Aucun commentaire: