19 mars 2012

V 10 No 19: Orientation et santé mentale

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin www.quelquechosedelacoc.blogspot.com 
(770 membres, 10e saison du bulletin électronique)
Orientation et santé mentale 
4 mai 2012 de 8 h 30 à 16 h 30 Coût: 50 $, incluant le dîner et le cocktail. Lieu: Campus Laval de l’UdeM, 1700, rue Jacques-Tétreault, Laval, salle 3121. Information à diffuser au sein de votre équipe de conseillers d’orientation. Nous sommes fiers de vous faire parvenir cette invitation à une journée de formation et de réseautage  pour les c.o. des ordres collégial et universitaire. Le comité organisateur France Dodier,c.o. responsable du comité, Université de Montréal Isabelle Blais,c.o. Cégep du Vieux Montréal Maryse Lachance,c.o. Collège Montmorency Yvon Trottier,c.o. Collège Ahuntsic. 
Le passage vers l’âge adulte comporte plusieurs défis dont celui de choisir un programme d’études et un projet de carrière. Il est courant que des questions d’ordre personnel interagissent avec les préoccupations d’orientation. Tous les étudiants peuvent vivre de l’indécision, du stress et des doutes. Mais qu’en est-il lorsqu’un étudiant présente un trouble de santé mentale? Comment tenir compte de cette dimension dans le processus d’orientation? Soutenir ces étudiants dans leur recherche de solutions d’orientation représente parfois tout un défi! Comment intervenir en tenant compte de leurs difficultés tout en préservant notre sentiment de compétence comme conseiller d’orientation? Comment accompagner ces étudiants dans leur démarche d’orientation? C’est dans ce contexte que cette journée d’étude a été conçue par quatre conseillers d’orientation des ordres collégial et universitaire. Cette journée d’étude bénéficie du soutien du comité Interordres: «Intégrer les nouvelles populations étudiantes aux études supérieures: mission possible!» www.matransition.com

Section Nouvelles
Admission tardive à l'université
Admission universitaire
Journaux universitaires et éducationnels
Un poste de c.o. à Ahuntsic et un poste d'api/c.o. à Brébeuf

Le Conseil supérieur de l'éducation s'est adressé à l'ACOC pour des recommandations de candidatures à ses cinq commissions www.cse.gouv.qc.ca/FR/Commissions/index.html . Si vous êtes intéressés à poser votre candidature, faites parvenir un courriel à Bruno Tremblay, c.o. conseiller aux communications de l'ACOC acocinfo@gmail.com qui vous transmettra le formulaire de candidature. Le Conseil exécutif de l’ACOC communiquera les candidatures à la présidence du Conseil supérieur de l'éducation, avant le 1er avril. Vous pouvez choisir parmi les différentes commissions. Présentement, Sophie Poirier c.o. spoirier@brebeuf.qc.ca termine son mandat sur celle de l'enseignement collégial www.cse.gouv.qc.ca/FR/Comcollegial/index.html . Nous avons déjà eu des membres à celle du secondaire mais aucun pour la Commission de l'enseignement universitaire. Vous trouverez de plus amples informations sur le site suivant pour les travaux en cours : Éducation préscolaire et enseignement primaire : le préscolaire, une étape importante pour le développement de l'enfant et pour sa réussite éducative; Enseignement secondaire : le développement professionnel du personnel enseignant du secondaire; Enseignement collégial: avis sur l'internationalisation de la formation collégiale; Enseignement et recherche universitaires : avis sur les défis que posent les réalités étudiantes actuelles; Éducation des adultes et formation continue : des stratégies prometteuses pour le développement des compétences de base en littératie. www.cse.gouv.qc.ca/FR/TravauxEnCours/index.html

Les cégépiens et le Plan Nord
Les étudiants du cégep de Thetford Mines sont deux fois plus nombreux à s'inscrire en technologie minérale en raison de l'engouement suscité par le Plan Nord. L'établissement est l'un des deux seuls au Québec à offrir cette formation. www.radio-canada.ca/regions/estrie/2012/03/18/001-cegepiens-technique-minerale.shtml

Le site Internet « Ensemble au travail », initiative gouvernementale, comprend de nombreux témoignages de personnes ayant un handicap et ayant intégré avec succès le marché du travail. On y retrouve aussi de nombreux liens très utiles pour les employeurs soucieux de favoriser l’intégration en emploi de personnes ayant des limitations fonctionnelles.

Anciens, actuels et futurs universitaires se mobilisent - Une semaine décisive s'amorce. Le nombre d'étudiants en grève pourrait atteindre 270 000 jeudi www.ledevoir.com/societe/education/345413/anciens-actuels-et-futurs-universitaires-se-mobilisent-une-semaine-decisive-s-amorce

Le printemps étudiant - Émilie Robert Depuis l'annonce d'une hausse des frais de scolarité universitaire, les étudiants des cycles postsecondaires sont en grogne. Depuis quelques semaines,  les associations étudiantes se sont mobilisées et des manifestations se produisent de plus en plus. Les activités de certains établissements d'enseignement en sont même paralysées. Dans les médias, on observe une forme d'ambivalence de l'opinion publique sur ce débat. Pour certains, les étudiants font bien d'exprimer leur mécontentement. Pour d'autres, il s'agit d'une perte de temps. Quoi qu'il en soit, ce sujet fait couler beaucoup d'encre. Et qu'en pensent les professionnels de l'orientation, qui sont en première ligne des choix d'études postsecondaires des jeunes ? Le conseiller d'orientation Mario Charette nous en parle dans le Volume 2 du Magazine L'Orientation, publication de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation  du Québec. Dans cet article très intéressant, il aborde la question de l'investissement dans les études pour bénéficier de meilleures conditions de travail plus tard. Et c'est peut-être là où l'opinion publique accroche. Les diplômés universitaires demeurent ceux qui ont les meilleurs revenus moyens et les taux de chômage les plus bas. Les frais de scolarité au Québec demeurent les plus bas en Amérique du Nord, même en comptant la hausse. Ces données nous donnent l'impression que les jeunes se plaignent le ventre plein. Mais ce n'est pas aussi simple. Le problème, c'est qu'on a donné trop longtemps l'illusion que l'université ne subissait pas l'inflation pendant que les déficits s'accumulaient. Aujourd'hui, c'est une seule génération qui se retrouve à rattraper le retard. Et c'est là où ces jeunes ont un bon point à revendiquer. Mais à notre ère virtuelle et compartimentée, est-ce que de descendre dans la rue demeure un moyen efficace ? Les prochaines semaines nous le diront. Je crois qu'il faut poursuivre à encourager les jeunes à persévérer dans les études postsecondaires et à réaliser leurs projets universitaires, en les informant autant des aspects académiques que financiers. Pour ma part, cette question de hausse des frais m'a sensibilisée à aborder davantage le sujet des coûts universitaire, des coûts de l'endettement et des coûts des changements de programme multiples. Un étudiant éclairé à ces dimensions va prendre des meilleures décisions pour lui et pour tous ceux qui contribuent au financement des universités, et ce, qu'il y ait des hausses de frais ou non. Et vous, qu'en pensez-vous de la hausse des frais universitaires ? www.orientaction.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=342&catid=36

Dans le cadre de ses activités sur le travail à l’étranger, le Carrefour jeunesse-emploi Sainte-Foy organise un atelier pratique et interactif sur les séjours humanitaires et le travail de coopérant volontaire le mercredi 28 mars prochain, dès 19 h. Les participants auront alors l’occasion de vivre une courte simulation d’un séjour humanitaire, étant amenés à relever différents défis auxquels les coopérants volontaires doivent souvent faire face. Ils pourront d’ailleurs mesurer leur QI international et en apprendre davantage sur divers programmes de séjours à vocation humanitaire. Vous trouverez la publicité en pièce jointe; nous vous invitons à transmettre l’information à votre réseau de contacts. N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations! Annie Carrier acarrier@optioncje.qc.ca Stagiaire en communication interculturelle www.trouveunemploi.com

97 % de succès pour un programme de prévention du décrochage scolaire. Le programme d'encadrement Trait d'Union, conçu et appliqué à Sherbrooke, crée une relation significative entre l'élève et son accompagnateur. La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) et l’Université de Sherbrooke obtiennent des résultats des plus concluants dans le cadre du programme de prévention du décrochage scolaire Trait d’Union, implanté depuis quatre ans. En 2008-2009, parmi l’échantillon de 305 élèves à risque de décrochage qui ont participé au programme, 99 % d’entre eux ont persévéré. Puis, en 2009-2010, du groupe de 279 élèves, 97 % ont persévéré. Dépister d’abord, encadrer ensuite. Chaque année depuis 2007, près de 4500 élèves sont évalués dans quatre écoles secondaires de Sherbrooke, soit Mitchell-Montcalm, de la Montée, du Phare et du Triolet, à l’aide d’un logiciel de dépistage créé par les professeurs Laurier Fortin et Pierre Potvin. De ce nombre, environ 40 % ont été identifiés à risque de décrochage. Dans le cadre du programme Trait d’Union, les écoles prennent en charge entre 225 à 300 élèves par année. Le programme comprend deux composantes spécifiques. L’objectif de la composante Trait est d’évaluer, aux deux semaines, le niveau d’engagement des élèves et l’intensité des indicateurs de désengagement scolaire pour chacun des élèves accompagnés (par exemple, les retards, les absences et les échecs). Puis, la composante Union comprend des rencontres entre l’élève et son accompagnateur sur une base régulière afin d’établir une relation de confiance. Ensemble, ils ciblent un objectif et mettent en place des stratégies positives et des stratégies de résolution de problème qui peuvent prendre différentes formes : valorisation, discussions sur l’importance de l’école, la réussite scolaire et les aspirations futures. « Les interventions sont proactives et positives, précise Laurier Fortin. On mise sur les comportements favorables. L’intervention est multidimensionnelle, puisqu’elle cible principalement le jeune, mais elle comprend aussi des interactions auprès de la famille, de l’enseignant et de l’école. » www.newswire.ca/fr/story/937797/97-de-succes-pour-un-programme-de-prevention-du-decrochage-scolaire Document pdf www.reussiteeducativeestrie.ca/files/ssparagraph/f687293940/presentation_chaire_perseverance_scolaire.pdf Le manuel complet du programme Trait d’Union sera distribué gratuitement à partir du mois de mai 2012 sur le site suivant : www.ctreq.qc.ca

Diagnostics psychiatriques du DSM-5: conflits d'intérêts chez 2/3 des experts. Deux tiers (69%) des 141 experts qui travaillent à la révision du manuel de référence américain (qualifié de bible dans les média) pour les diagnostics psychiatriques, le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), rapportent des liens financiers avec l'industrie pharmaceutique, selon une étude publiée dans la revue Public Library of Science, ce qui représente la même proportion que lors de la révision précédente en 1994. La publication de la nouvelle édition, le DSM-5, par l'American Psychiatric Association, est prévue pour 2013. Elle fait l'objet de nombreuses critiques, par exemples de la part de certaines sections de l'American Psychological Association et de la British Psychological Society qui estiment que les critères proposés feront en sorte que beaucoup plus de gens recevront des diagnostics, subiront un risque de stigmatisation et recevront des traitements parfois plus dommageables qu'utiles. www.psychomedia.qc.ca/dsm-5/2012-03-13/conflits-d-interets

Collégial
Infirmières recrutées à grands frais à l'étranger Alors que le gouvernement québécois recrute à grands frais des infirmières étrangères, au sein même de nos établissements, plus de quatre infirmières québécoises sur dix travaillent à temps partiel. Au cours des deux dernières années, le ministère de la Santé a dépensé plus de 1,1 million $ afin d'attirer en sol québécois 570 infirmières diplômées hors Québec qui ont signé un contrat d'embauche avec un établissement de santé d'ici. Ces recrues sont appelées en renfort, compte tenu de la pénurie d'infirmières au Québec. Or, les nouvelles venues viennent grossir les rangs d'effectifs infirmiers, dont à peine 57,5 % occupent un poste permanent à temps complet. Chez les infirmières québécoises à temps partiel, le tiers sont détentrices d'un poste permanent, tandis qu'un peu plus de 10 % ont un emploi occasionnel, montrent les plus récentes données de l'Ordre des infirmières du Québec.  «Ce n'est pas normal d'avoir un nombre aussi élevé d'infirmières à temps partiel, mais cela reflète malheureusement la réalité», argue la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Régine Laurent. «Ce n'est pas par choix que les infirmières travaillent à temps partiel. Cela fragilise les équipes de soins et génère des heures supplémentaires obligatoires», fait observer Mme Laurent. Plus souvent qu'autrement, précise-t-elle, les employeurs n'attribuent pas assez de postes à temps complet sur les unités, de crainte de se retrouver avec un surplus d'infirmières au gré des fluctuations d'activités. Chez les gestionnaires du réseau, on ne voit pas les choses du même œil. «C'est beaucoup par choix individuel que les infirmières travaillent à temps partiel. C'est une façon pour plusieurs de concilier travail et famille», estime Lise Denis, directrice générale de l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS). Selon Mme Denis, les infirmières qui offrent une disponibilité accrue ont désormais droit à certaines primes. Fait à noter, plus des deux tiers des infirmiers québécois occupent des postes à temps plein, ce qui est considérablement plus élevé que leurs consœurs. Aux dernières négociations, la FIQ prônait la semaine de quatre jours, assortie de l'obligation, pour 80 % des effectifs, de travailler à temps plein. La proposition n'a pas été retenue. http://carriere.jobboom.com/actualites/2012/03/05/19460146.html

Hausse des droits de scolarité: des parents inquiets. Les parents québécois champions de la contribution. Contribution parentale estimée pour les programmes de prêts et bourses de différentes provinces. Le salaire est brut et pour la simulation, les deux parents gagnent le même salaire. La simulation porte sur une famille ayant deux enfants, dont un seul va à l'université www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201203/16/01-4506099-hausse-des-droits-de-scolarite-des-parents-inquiets.php

Point chaud - Un printemps étudiant. «Je suis complètement déculotté par la force de ça», dit Gabriel Nadeau-Dubois. Avec les professeurs et les parents qui s'invitent dans le mouvement, les appuis à la lutte contre la hausse des droits de scolarité fleurissent. Le vent serait-il en train de tourner en leur faveur? La bataille n'est pas gagnée, reconnaissent lucidement les étudiants. www.ledevoir.com/societe/education/345404/point-chaud-un-printemps-etudiant?utm_source=infolettre-2012-03-19&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

Universitaire
Vous êtes chaleureusement invités à notre Journée des conseillers et conseillères du Québec à l'Université Bishop’s . Cet événement spécial aura lieu le lundi 16 avril 2012 de 10 h à 14 h ici même à l'Université Bishop’s. Vous trouverez une invitation en pièce jointe où sont indiqués tous les détails de la journée. S’il vous plaît, veuillez confirmer votre présence d’ici le 5 avril 2012 en visitant le lien suivant : www.ubishops.ca/retreat-fr Au plaisir de vous rencontrer à Bishop’s! Allison Hale AGENTE DE RECRUTEMENT ET D'ADMISSION ahale@ubishops.ca

J’espère que vous avez pu bloquer à votre agenda cette date du jeudi 10 mai où vous êtes conviés à l’ÉTS à une rencontre d’information et d’échanges.Vous êtes attendus dès 8 h pour le café aux « Pas perdus » du pavillon A (1100, rue Notre-Dame Ouest). Le mot de bienvenue de M. François Coallier, directeur du développement technologique et des services académiques, débutera à 9 h à l’auditorium et sera suivi de la présentation de M. Hany Moustapha, directeur d’AéroÉTS. Ce dernier fera le point sur l’implication de l’École en matière d’aéronautique/aérospatiale et comment nous préparons la relève de cette industrie importante au Québec. Après la pause, les directeurs de nos quatre plus jeunes programmes de génie, soit Logiciel, Technologie de l’information, Production automatisée et Opérations et logistique vous expliqueront les particularités de chacun. Saviez-vous que trois d’entre eux sont uniques au Canada ou en Amérique ?  Après le diner qui vous sera offert, un panel constitué de représentants de trois services importants de l’université, soit Registraire, Enseignement coopératif et Enseignements généraux sera à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Préparez vos listes ! En guise de conclusion, pour vous délier les jambes et combler les besoins des « visuels » et de ceux qui ne sont encore jamais venus à l’ÉTS, de courtes visites au choix vous seront proposées. Par exemple : laboratoires départementaux, ateliers des clubs étudiants, ateliers du cheminement universitaire technologique, centre sportif, etc. Nous souhaitons vivement que cette programmation suscitera votre curiosité et votre intérêt à participer à cette journée. Au plaisir de vous revoir ou de faire votre connaissance, Andrée Leblanc pour l’équipe du BREM N.B. Nous vous demandons de confirmer votre participation au plus tard le vendredi 13 avril

L'AQICESH regroupe les conseillers universitaires intervenant auprès des étudiants en situation d'handicap: http://aqicesh.ca/association-aqicesh/presentation-101

Consultez le site suivant pour l'ouvrage sur les technologies d'aide. www.ctreq.qc.ca/produits/outils/dans-les-bottines-de-benoit.html

En attendant sa permanence...
Lundi, j'ai fait la lecture d'un texte fort intéressant rédigé par une enseignante, Anne-Marie Quesnel. Une femme qui cumule près de 20 années d'expérience en tant qu'enseignante au privé. Elle fait un portrait détaillé et juste du métier, mais également des changements importants des mentalités, des jeunes, des parents qui jugent et dictent le « comment faire », des nombreuses réflexions et des remises en question des enseignants face à leurs pratiques et j'en passe. Maintenant, je me retrouve, moi, jeune enseignante qui cumule seulement trois petites années d'expérience. Je ne suis pas Anne-Marie Quesnel, non, mais mon infime parcours m'a déjà obligée à remettre le choix de mon métier en question. Août 2005, j'entre à l'Université de Sherbrooke pour y faire un baccalauréat en adaptation scolaire et sociale, un programme qui me permettra d'enseigner au primaire, mais également au secondaire auprès de clientèles en difficulté : trouble d'apprentissage, trouble du comportement, trouble envahissant du développement, déficience et j'en passe! La polyvalence est de mise! J'ai adoré ma formation. J'obtiens fièrement mon diplôme en 2009, comme tous les autres de ma cohorte, et me voilà dans le vide... moi qui avais tant entendu parler des belles perspectives d'emplois dans ce domaine : départs à la retraite, augmentation de la clientèle, taux de natalité à la hausse, etc. Mais ce n'est pas exactement la réalité! Je me questionne et je me demande : « Qu'est-ce que je fais? « Par où dois-je commencer? Bon, les débuts dans ce métier se résument à faire de la suppléance. Par suppléance, on entend, si on a de la chance, se faire appeler quelques jours avant la date où l'on devra remplacer un enseignant, question de se faire à l'idée et de se préparer mentalement. Par contre, ce n'est pas toujours le cas. Bien des fois, le téléphone sonne à 6 h du matin et la secrétaire mentionne ces mots froidement : es-tu disponible aujourd'hui (sans prendre soin de nous dire avec qui nous passerons notre journée)? Sois à l'école « x » à 7 h 45! J'ignore si je suis la seule, mais l'appréhension de ces coups de téléphone me donne carrément la nausée. Une fois rendue sur place, nous devons trouver la classe dans cet immense bâtiment inconnu et une fois la classe trouvée, rien sur le pupitre... pas de planification laissée par l'enseignant, rien! Le stress et l'angoisse peuvent désormais commencer! Il y a des débuts à tout, oui, je vous l'accorde! Quelques mois ou années plus tard, après avoir cumulé un nombre suffisant de jours, on peut enfin être inscrits sur une liste de priorité, un moment tant attendu qui mérite d'être fêté! Ainsi, le mois d'août venu, après nos deux mois de vacances terminés et donc enviés, on se rend à notre commission scolaire où l'encan des contrats et des postes peut débuter. Tous les enseignants rassemblés, on peut commencer! On choisit où nous travaillerons pour une partie de l'année ou pour l'année entière si on a de la chance. Il existe des pourcentages de tâche qui varient entre 5 et 100 %. Certains enseignants repartent comblés et d'autres bredouilles, déçus et découragés. Ces derniers retournent chez eux, diplôme en poche, et attendront que quelque chose se libère. Toutefois, on ignore combien de temps peut durer cette attente... En cours d'année, si toutefois la commission scolaire venait à appeler ses enseignants à la maison pour un contrat de plus de 50 % de tâche, ceux-ci ne peuvent le refuser, quel qu'il soit, sinon on ne vous téléphonera plus! C'est comme ça! Alors, prions! Ainsi, de nombreux enseignants sont projetés dans des milieux qui leur sont complètement inconnus et avec des clientèles qu'ils ne connaissent pas. Comme s'il fallait tout connaître! Dans certaines villes du Québec même, on engage des enseignants du primaire pour enseigner des matières comme l'anglais langue seconde. Mais ce que tout le monde ignore, c'est que certains enseignants qui sont engagés n'ont aucunement les compétences nécessaires pour remplir de telles fonctions! Certains ne parlent pas anglais sauf peut-être à l'exception de quelques mots ici et là qui leur permettent de se débrouiller lors de leurs vacances dans le Maine! Mais ils ne pourront pas refuser! C'est comme ça, on n'a pas le choix! Il faut bien boucher les trous, non? Si seulement certains parents savaient ça... Et ça, c'est sans parler du manque de formation! Ça y est, c'est dit! Oui, oui, j'ai fait quatre années d'université, quatre stages en milieu scolaire, mais je n'ai jamais évalué des compétences disciplinaires ou des compétences transversales, je n'ai jamais fait de bulletin! Non, jamais! Ça ne faisait pas partie de la formation! Ces choses-là, on les apprend sur le « tas «, comme bien d'autres choses vous me direz! Lorsqu'on a un peu de chance, un autre enseignant nous accorde du temps et nous apprend, mais on passe pour des incompétents! En tant que nouveaux enseignants, on doit faire nos preuves. On doit démontrer que nous sommes compétents dans notre nouveau métier alors que nous ne le sommes pas, on rougit de gêne et on bafouille devant une salle de classe pleine de parents qui ont des dizaines de questions aux lèvres... On ne sait pas exactement quoi et comment enseigner certains concepts, car les « comment « sont bien absents de notre formation! Moi, jeune enseignante, je suis stressée, je ne sais pas ce qui m'attend dans les prochaines années. Je considère que je fais bien mon travail. J'ai une grande ouverture qui me permet d'en apprendre chaque jour. J'adore les enfants! J'aimerais être passionnée davantage, mais quelque chose m'en empêche. Au mois d'août, je m'installe quelque part et en juin, je fais mes boîtes! J'ai soif de stabilité! J'ignore si ma permanence arrivera dans cinq ou dans dix ans. Mais d'ici là, je me promène, je suis instable, je fais parfois trois ou quatre écoles par semaine, je mémorise quatre horaires différents, j'excelle dans la mémorisation des prénoms, mon bureau est dans ma voiture! Et ça, c'est sans parler des heures non comptabilisées que les enseignants font : planification assidue, rencontres de comités et du personnel, rencontre de parents. Si vous pensez que les enseignants quittent au moment de la cloche de fin de journée, vous vous mettez le doigt dans l'oeil! Le métier d'enseignant, c'est bien plus que de transmettre des connaissances, c'est aussi être à l'écoute des élèves, les conseiller, trouver des façons innovatrices de les motiver à apprendre, ce qui n'est pas chose facile! Un enseignant a toujours le cerveau en marche! Oui, on parle de la persévérance scolaire et du décrochage chez les jeunes, mais parle-t-on du décrochage chez les enseignants? Il y a deux ans, on pouvait lire un article qui mentionnait que près de 25 % des jeunes enseignants quitteraient le métier au cours des cinq premières années de leur carrière. C'est beaucoup et ça mériterait qu'on s'y attarde! Dans mon cas, je ferai partie de ces 25 %. Caroline B., enseignante Sherbrooke www.cyberpresse.ca/la-tribune/opinions/201202/17/01-4497040-en-attendant-sa-permanence.php

Documentation
Une nouvelle thérapie pourrait venir à bout des TOC Le trouble obsessionnel-compulsif peut conduire à des comportements à répétition qui assombrissent la vie de celui qui en est atteint. Cette psychopathologie touche environ trois pour cent de la population et se caractérise par la forte présence de compulsions ou de rituels pour limiter l'anxiété causée par une obsession. Le traitement de choix pour cette maladie est la thérapie cognitivo-comportementale, qui se base en partie sur l'exposition et la prévention de la réponse: on exige que le patient s'habitue progressivement aux situations qui lui sont insoutenables. Le hic, c'est qu'environ 40 % de la clientèle refuse ou abandonne ce traitement, surtout les individus les plus gravement atteints qui sont incapables de tolérer l'exposition. Depuis 1996, Kieron O'Connor met à l'épreuve une solution qui vise uniquement la cognition: la thérapie basée sur les inférences (TBI). Jusqu'à présent, ce traitement s'est révélé efficace avec tous les types et degrés de gravité de TOC. «Les TOC exigent pareille approche parce que cette maladie se passe d'abord dans la tête, puis se traduit par divers comportements. Le problème originel n'est pas la phobie, comme on l'a longtemps cru, mais plutôt le doute obsessionnel», explique le codirecteur et fondateur du Centre d'études sur les TOC et les tics, situé au Centre de recherche Fernand-Seguin de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, affilié à l'Université de Montréal. Pour les gens souffrant d'un TOC, ce n'est pas l'existence de la saleté, par exemple, qui pose problème, mais la possibilité qu'ils soient en contact avec elle. «Peut-être que mes mains sont sales. Peut-être que cette surface n'est pas propre», se disent-ils. C'est ce doute qui enclenche la compulsion. «Ces individus ne s'appuient pas suffisamment sur leurs sens, estime M. O'Connor, qui est aussi chercheur au Département de psychiatrie de l'UdeM. Leur imagination l'emporte toujours sur leur perception. Une personne qui se demande toujours si la porte est bien verrouillée ne s'attardera pas à des détails concrets comme le bruit du loquet. Elle se fiera plutôt à un raisonnement ou une histoire interne. “Un ami n'a pas fermé sa porte à clé et s'est fait voler” en est un exemple. Avec notre thérapie, on invite les patients à se débarrasser de ces histoires internes.» En 10 étapes, le thérapeute amène peu à peu son client à distinguer le doute obsessionnel du doute normal, à reconnaitre les arguments personnels qui justifient le doute et les compulsions, à construire une autre histoire s'appuyant sur la réalité et les sens, à comprendre que le doute est issu de son imagination couplée à un raisonnement obsessionnel. En 2009, Kieron O'Connor et son équipe ont conclu que les individus aux prises avec un TOC étaient plus influencés par des informations fondées sur des possibilités que des sujets témoins, et que cela augmentait leur niveau de doute. Deux ans plus tard, ils ont publié une étude de cas clinique qui comparait la TBI avec d'autres approches comme celle de l'exposition et de la prévention de la réponse. La TBI s'est avérée plus efficace chez les participants les plus affectés par le doute obsessionnel. Récemment, Kieron O'Connor et son collègue Frederick Aardema ont fait paraitre une recherche confirmant que la TBI aidait bel et bien à résoudre le doute obsessionnel et diminuait l'anxiété et l'état dépressif des sujets. Les résultats préliminaires d'une autre étude démontrent que 70 personnes sur 100 qui ont entrepris cette thérapie ont amélioré leur état à un point tel qu'elles ne sont plus considérées comme des patients ayant besoin d'un traitement. «Elles ont encore des symptômes légers, mais une thérapie n'est plus nécessaire», affirme M. O'Connor. D'autres recherches cliniques d'envergure sont en cours pour confirmer l'efficacité de cette thérapie. Si les résultats sont à l'image des conclusions précédentes, la TBI fera sans doute partie intégrante des traitements offerts aux individus atteints d'un TOC dans les années à venir. www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-de-la-sante/20120312-une-nouvelle-therapie-pourrait-venir-a-bout-des-toc.html 
  

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À noter à votre agenda
Printemps 2012, nous invitons les membres à participer au colloque de l'OCCOQ les 6, 7 et 8 juin 2012 au Sheraton Laval, sous le thème L'orientation : un service essentiel. www.orientation.qc.ca/Communications/Colloque.aspx?sc_lang=fr-CA   

La direction de l’UQAT est heureuse de vous accueillir pour le Xe congrès de l’ACOC en 2013 (28 au 31 mai, à la même semaine que le Festival des Guitares du Monde en Abitibi-Témiscamingue www.fgmat.com ) ANNE-MARIE NADEAU http://www.uqat.ca/services/personnel/fiche.asp?Fiche=080242 Agente de recrutement Service des communications et du recrutement Campus de Rouyn-Noranda Anne-Marie.Nadeau@uqat.ca   Osez l’Abitibi-Témiscamingue lors du Xe Congrès de l’ACOC.  C’est avec plaisir et fébrilité que l’équipe du Service des communications et du recrutement vous attend pour vous faire connaître notre université, mais surtout, pour vous faire vivre l’expérience UQAT! Le nord-ouest du Québec regorge de beautés et de trésors peu connus.  Profitez du congrès de l’ACOC pour découvrir ce qui se cache de l’autre côté du Parc De La Vérendrye. Avant-goût de la programmation : expérimentation du studio MoCap; La culture autochtone; L’art-thérapie; Visite minière; Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue; et plus encore!  

C'est officiel: l'OCCOQ recevra le colloque international d'orientation scolaire et professionnelle (AIOSP) à Québec en 2014.


Bruno Tremblay, c.o. conseiller aux communications de l'ACOC acocinfo@gmail.com

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Les modalités d'inscription au bulletin sont mentionnées sur le site www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/2006/08/v-5-no-1-modalits-dinscription-au.html

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