21 octobre 2008

V 7 No 10: Inscription Carrefour de l'orientation

Le temps des couleurs et des oies


Annoncez sur le site de l'ordre vos activités qui auront lieu autour de cette semaine www.occoppq.qc.ca/co_semaine/index2008.asp

Inscription au Carrefour de l’Orientation : Le raisonnement clinique : un moyen pour adapter nos interventions aux besoins de clientèles vulnérables avec Alain Dubois, c.o. Résumé: http://quelquechosedelacoc.blogspot.com/2008/10/v-7-no-8-programme-du-prochain.html S.V.P. veuillez vous inscrire rapidement par courriel afin de faciliter l'organisation (maximum de 30 personnes par groupe). Les modalités de la journée ne seront communiquées qu’aux personnes inscrites.

Pour la région de Montréal : le vendredi 21 novembre 2008 en avant-midi au Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption http://collanaud.qc.ca/college-l-assomption . Envoyer un courriel à l'adresse nathalie.lessard@collanaud.qc.ca en mentionnant votre nom et lieu de travail (frais pour l'organisation du Carrefour de l’orientation: chèque de 40$ au nom de l'ACOC payable sur place). En après-midi, M. Réjean Drolet, chargé de recherche principal à la CRÉPUQ, et Mme France Myette, registraire de l'Université de Sherbrooke et membre du sous-comité des Registraires de la CREPUQ (mandat d'apporter des modifications sur la Cote R pour l'admission de l'automne 2009 www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/CRC-FAQ-aout08.pdf ) aborderont les points suivants : présenter les nouveautés de la Cote R, répondre à nos questions et échanger sur des situations que nous pourrions rencontrer, bref des études de cas !


Pour la région de Québec: le mercredi 26 novembre 2008 en avant-midi au campus Lévis de l’UQAR www.uqar.uquebec.ca/campuslevis/index.asp. Envoyer un courriel à l'adresse acoc@videotron.ca en mentionnant votre nom et lieu de travail (frais pour l'organisation du Carrefour de l’orientation: chèque de 40$ au nom de l'ACOC payable sur place). Nous passerons l'après-midi avec les représentants des deux campus de l’UQAR qui nous recevront pour le dîner (programme de l’après-midi et invitation de l'UQAR à venir). Un rappel: le lendemain est la journée des partenaires de l’université Laval.

Info collégiale
Conditions d'admission depuis l'automne 2007 (sur le nouveau site Web du SRACQ) Pour être admis à un programme conduisant à l'obtention d'un diplôme d'études collégiales (DEC), le candidat doit répondre aux trois exigences suivantes :
1. Être diplômé à l'ordre secondaire en respectant une des situations suivantes :
A) Le candidat a obtenu un diplôme d'études secondaires (DES) au secteur des jeunes ou au secteur des adultes Remarque : Le Ministère est présentement à élaborer diverses mesures de mise à niveau (reprise de cours au secondaire, mesure d'appoint en mathématiques, inscription obligatoire en session d'accueil et d'intégration, etc.) pour les élèves ne respectant pas toutes les conditions actuellement requises pour l'obtention du DES. Des précisions seront disponibles sur notre site web dès que le Ministère aura complété ses travaux.
B) Le candidat a obtenu son diplôme d'études professionnelles (DEP) et a réussi les matières suivantes : Langue d'enseignement de la 5e secondaire Langue seconde de la 5e secondaire Mathématique de la 4e secondaire
C) Le candidat dont la formation est jugée équivalente par le collège :
2. Satisfaire, le cas échéant, aux conditions particulières d'admission établies par le ministre, lesquelles précisent les cours préalables au programme.
3. Satisfaire, le cas échéant, aux conditions particulières d'admission établies par le collège pour chacun de ses programmes www.sracq.qc.ca/guide/info/guide1.asp

Nouveautés liées au RREC, à Charlemagne et au calcul de la CRC par programme – nouvelle de Socrate le 16/10/2008 au MÉLS. La mise en application du nouveau RREC et l’arrivée de Charlemagne provoquent des changements dans Socrate, changements qui surviendront dans les prochains mois. Socrate est le nom qui a été choisi pour désigner le projet de développement du nouveau système de gestion des données d'élèves au collégial. Charlemagne est le nouveau système du MÉLS pour la collecte des données des élèves du préscolaire, primaire et secondaire qui sera en vigueur dès l'année scolaire 2008-2009. De plus, la nouvelle CRC par programme annoncée pour les demandes d’admission universitaire de l’automne 2009 deviendra disponible en novembre. Voici la liste des changements : Deux nouvelles valeurs pour la condition d’admission au programme transmise sur l’inscription au programme (IPR) pour les programmes de DEC : ·CND (conditionnelle), pour un élève n’ayant pas accumulé les unités requises pour l’obtention du DES (article 2.3 du RREC); ·SUF (suffisante), pour un élève qui possède une formation et une expérience jugées suffisantes (article 2.2 du RREC). Deux nouvelles situations spécifiques ont été créées pour permettre au collège d’identifier les cours de mise à niveau ou les cours manquants : Élève admis sous condition; Activités de mise à niveau obligatoires. Un nouveau champ Type de situation spécifique permet de préciser la matière impliquée au secondaire. Les valeurs possibles sont : HISTDE4 Histoire de 4e sec. LANENS5 Langue d’enseignement de 5e sec. LANSEC5 Langue seconde de 5e sec. MATDE4 Mathématiques de 4e sec. SCPHDE4 Sciences physiques de 4e sec. AUTRE Autre cours (pour la valeur CND seulement). Le calcul de la CRC par programme sera rendu disponible. Ces modifications ayant eu lieu le 30 avril 2008. Seules de nouvelles colonnes seront alimentées. Cote de rendement au collégial : affichera dorénavant la CRC par programme.

Outil supplémentaire du SRACQ pour appuyer votre mission d’information scolaire auprès des élèves du secondaire. Vous trouverez des commentaires (dans la partie blanche) venant étoffer le contenu de certaines diapositives www.sracq.qc.ca/etudes_collegiales.ppt Vous pourrez enregistrer ce document sur votre bureau. Marc Viens Directeur adjoint au SRACQ Ginette Alain ginette_alain@sracq.qc.ca Préposée à l'accueil et aux publications

Journée annuelle d’admission en formation professionnelle 03-12 Le groupe de travail sur l’admission en formation professionnelle pour les régions 03-12, avec l’appui de la Direction régionale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, a le plaisir de vous inviter à la Journée annuelle d’admission en formation professionnelle. Cette journée aura lieu le mercredi 19 novembre 2008, à l’hôtel Plaza situé au 3031 boulevard Laurier, Québec. Cette journée s’annonce à nouveau très intéressante pour les personnes désireuses de s’outiller en prévision de la prochaine période d’admission en formation professionnelle. Outre la conférence d’ouverture donnée par M. Richard Cloutier, professeur associé à l’École de psychologie de l’Université Laval, les participantes et participants pourront s’inscrire à l’un ou l’autre des ateliers qui leur seront offerts en avant-midi et en après-midi. De plus, elles pourront obtenir toute l’information pertinente sur l’offre de services en formation professionnelle des commissions scolaires des régions 03-12 dans le cadre d’un salon des exposants qui se déroulera après les ateliers de l’après-midi. Nous comptons sur votre présence pour faire de cette journée un franc succès. Un formulaire d’inscription est disponible à cet effet. Nous vous invitons à le retourner par télécopieur : 418 682-2797 ou en recevoir un par courriel : giguere.lucie@cscapitale.qc.ca Programme Conférence d'ouverture « En quoi les ados actuels sont-ils différents ? » Richard Cloutier, Ph.D. Ateleirs offerts une fois en avant-midi et deux fois en après-midi : 1-Stratégie régionale de main-d’œuvre dans le secteur de la santé (collaboration des Agences de la santé et des services sociaux des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches). 2-Les perspectives d’emploi dans les secteurs de la fabrication mécanique et de la métallurgie (Pierre Jacques, comité sectoriel de la main-d’œuvre en fabrication métallique industrielle). 3-L’alternance travail études en formation professionnelle (Francine Ferland, directrice adjointe, C.F.P. de Limoilou). 4-Le « Pacte pour l’emploi » et le plan d’action « Éducation, emploi et productivité » (Ressources Emploi-Québec et M.E.L.S.). 5-Les compétences transversales en formation professionnelle (Francyne Lavoie et Hervé-Jean Gouin). 6-Parcours de continuité en formation professionnelle et technique (Carole Arsenault, André G. Poulin et Odette Trépanier). 7-La formation en ligne, 3 modèles en application : dessin de bâtiment, dessin industriel et secrétariat juridique. Salon des exposants.


«Joliette a le potentiel d'une grande cité éducative !» Bernard Lachance sera, le 6 octobre, le conférencier invité de la Chambre de commerce du Grand Joliette. Il est ici en compagnie de la présidente du conseil d'administration du Cégep régional de Lanaudière, Lorraine Dépelteau et, à droite, de Jocelyne Saint-André et Dominique Cournoyer. (Photo le Journal) «Joliette a le potentiel d'une grande cité éducative !» Joliette a le potentiel nécessaire pour devenir une grande cité éducative. Le Cégep de Joliette a l'ambition d'intéresser encore plus d'étudiants hors région, d'autres pays même, à venir étudier ici en espérant qu'ils contribueront ensuite à notre développement économique. Cet objectif pourra être atteint dans un climat de partenariat. C'est ce qu'a indiqué mercredi le directeur général du Cégep régional de Lanaudière, Bernard Lachance, en déposant le plan d'action stratégique 2008-2013, fruit de plus de 60 consultations tous les niveaux de la maison d'enseignement. Le collège de la rue Saint-Charles, avec ses vieilles pierres datant du Séminaire de Joliette, constitue, a insisté M. Lachance, le navire amiral d'un réseau présent aussi à L'Assomption et à Terrebonne. Le Cégep régional de Lanaudière place encore l'étudiante, l'étudiant au cœur de ses priorités. Les valeurs qu'il met de l'avant sont la responsabilisation, le respect, l'ouverture, le partage et l'intégrité. «Nos étudiants, résume Bernard Lachance, sont magnifiques et pleins de potentiel.» Il a aussi, avec emphase, fait l'éloge des enseignants. Les trois constituantes ont vu leur clientèle augmenter même si les cégeps de la métropole courtisent les étudiants de Lanaudière Sud. À Joliette, la population étudiante est passée en 12 mois de 2 086 à 2 185 a signalé la présidente de notre constituante, Jocelyne Saint-André. Tout au long de l'entrevue, personne ne s'est plaint de budgets insuffisants. Au niveau des besoins exprimés au ministère de l'Éducation, «on vit de bonnes années», a résumé Bernard Lachance. www.laction.com/article-256671-Joliette-a-le-potentiel-dune-grande-cite-educative.html

Visionner la conférence S'orienter, un défi tout au long de la vie ! Des conseillers d’orientation vous parlent (vidéo dont notre collègue Roger Ouellet c.o. au cégep du Vieux Montréal) Pourquoi les consultez-vous? http://sqo.occoppq.qc.ca/VideoCO.aspx

Info universitaire
Conseiller aux futurs étudiants École Polytechnique temporaire temps plein jusqu'à la fin décembre 09 Toute personne intéressée à poser sa candidature à ce poste devra le faire en faisant parvenir son curriculum vitae au Service des ressources humaines avant le lundi 27 octobre 2008 à 16h30 Adresse électronique : srh-dotation@polymtl.ca Personne ressource Pauline Chevrette srh-dotation@polymtl.ca www.ameqenligne.com/detail_poste.asp?NoPoste=8655

Conseiller-Conseillière en ISEP SAE/Université de Montréal Centre de soutien aux études et développement de carrière/SAE/UdeM Conseille les étudiants et futurs étudiants dans leur cheminement scolaire et la planification de leur carrière. Participe au développement et à la mise à jour des documents et outils de travail du Centre d'ISEP. Formation : Bacalauréat en Développement de carrière ou en ISEP. Exigences : Avoit travaillé ou à tout le moins fait un stage en ISEP dans milieu universitaire ou collégial. Statut du poste: occasionnel-temps partiel Marche à Suivre : Faire parvenir votre C.V. ainsi qu'une lettre de présentation dans un seul fichier à l'adresse suivante: rejean.dumoulin@umontreal.ca Date Limite pour postuler : 2008-10-29

Une entente «historique» aux effets inusités. L'entente France-Québec sur la mobilité de la main-d'oeuvre, signée en grande pompe, aura un effet étonnant : il sera plus facile pour un diplômé français d'exercer sa profession au Québec que pour un diplômé provenant de l'Alberta ou d'une autre province. Lors d'une cérémonie au Salon rouge de l'Assemblée nationale, le premier ministre Jean Charest a qualifié cet accord d'«historique», un terme qu'a aussi utilisé le président Nicolas Sarkozy dans son discours au Salon bleu. Il élimine plusieurs obstacles à la reconnaissance des compétences professionnelles. En conférence de presse, la ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, a reconnu que l'entente Charest-Sarkozy aura un impact plutôt inusité. Un Français pourra obtenir un permis pour exercer sa profession au Québec encore plus facilement qu'un Canadien d'une autre province. «C'est inadmissible qu'un Québécois ne puisse pas aller travailler partout au Canada et vice-versa, alors qu'on signe une entente avec la France», a-t-elle affirmé. C'est pourquoi le gouvernement entreprend des pourparlers avec les autres provinces en vue de conclure une entente semblable. Il en existe une, toutefois, entre le Québec et l'Ontario dans le secteur de la construction, a indiqué Mme Gagnon-Tremblay. Selon elle, l'entente permettra au Québec de remédier en partie à sa pénurie de main-d'oeuvre. Quelque 700 000 postes sont à pourvoir d'ici à 2011. La ministre ignore toutefois combien de postes pourraient être pourvus grâce à cette entente. Le Québec pourrait aussi perdre des travailleurs qualifiés, mais il ne sortira pas perdant, a-t-elle assuré. L'entente pourrait-elle entraîner un exode de travailleurs, comme des médecins, qui pourraient trouver de meilleures conditions de travail en France? «Ils peuvent peut-être gagner plus cher ailleurs. Mais nos grands espaces et la qualité de vie, je pense que c'est à prendre en considération», a répondu la ministre. Une centaine de professions : Selon l'entente signée hier, dont La Presse a révélé le contenu dès la semaine dernière, les compétences professionnelles seront reconnues dans des délais plus courts pour un peu plus d'une centaine de professions et de métiers réglementés, de la construction surtout. À l'heure actuelle, bien des travailleurs, même s'ils ont obtenu un visa et ou un permis de travail, se voient refuser le droit d'exercer leur profession. Pour obtenir ce droit, les ordres professionnels leur imposent une démarche souvent longue et coûteuse. Avec l'entente Charest-Sarkozy, un travailleur québécois ou français qui veut exercer sa profession outre-atlantique n'aura plus à retourner sur les bancs d'école. Une formation d'appoint -par exemple sur les règles déontologiques applicables dans le pays où il veut travailler- pourrait toutefois être exigée. Et avant d'obtenir un permis d'exercer, le demandeur devra suivre un stage rémunéré d'un ou plusieurs mois, selon la profession. Il pourrait ensuite être soumis à une évaluation. Les délais requis pour l'obtention d'un diplôme seront «réduits de 50% à 80%», estime Monique Gagnon-Tremblay. L'entente sera mise en application rapidement. Une vingtaine d'ordres professionnels et de représentants de métiers réglementés québécois ont signé hier avec leurs homologues français une déclaration d'engagement dans laquelle ils promettent de conclure un «arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles» au plus tard le 31 décembre 2009. D'ici décembre 2009 Liste des métiers et professions qui se sont engagés à conclure un arrangement au plus tard le 31 décembre 2009 : Architectes Arpenteurs-géomètres Avocats Comptables agréés Comptables généraux licenciés Dentistes Ingénieurs Médecins Vétérinaires Pharmaciens Sages-femmes Travailleurs sociaux Peintres Briqueteurs-maçons Charpentiers-menuisiers Serruriers de bâtiment Carreleurs Opérateurs d'équipements lourds Mécaniciens de machines fixes Mécaniciens de remontées mécaniques Opérateurs de pelles mécaniques Couvreurs Poseurs de revêtements souples www.cyberpresse.ca/actualites/200810/18/01-30552-une-entente-historique-aux-effets-inusites.php

Pénurie et tolérance
Les commissions scolaires ont embauché 115 enseignants sans permis l'an passé en Abitibi-Témiscamingue, car il est de plus en plus difficile de trouver des enseignants qualifiés au Québec, surtout en mathématiques et en anglais au secondaire. Les commissions scolaires engagent donc des diplômés sans formation en pédagogie, mais dont les compétences sont jugées suffisantes pour enseigner. « Bon an, mal an, au début de l'année, il y a des enseignants légalement qualifiés sur tous les postes. Mais en cours d'année, et ça commence à se dessiner au mois de novembre, là il y a des congés maternité, des congés maladie, et c'est là que malheureusement on n'a pas des bassins d'enseignants qualifiés pour remplacer ces profs-là », explique le directeur régional du ministère de l'Éducation, Marc Décarie. Selon le président du Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue, Marc Nantel, ces personnes peuvent être choisies en fonction d'une multitude de critères, qui diffèrent d'une commission scolaire à l'autre. « Quand on parle d'évaluer la capacité, bien il y a quelques cas que l'on a remarqués qui sont beaucoup plus arbitraires. C'est là que nous on essaie de mettre un peu de pression au niveau des commissions scolaires, pour que ce soit plus encadré ou pour qu'il y ait des critères beaucoup plus spécifiques », dit-il. Au ministère de l'Éducation, on assure que tout est mis en place pour encadrer le mieux possible ces enseignants de passage. www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2008/10/17/005-enseignants-permis_n.shtml

Que changera la nouvelle entente avec la France pour les infirmières ? La France continuera de refuser nos diplômées collégiales. Seules les universitaires sont admissibles. Des infirmières françaises, il en vient déjà au Québec. Que changera donc l'entente survenue hier? Ça facilitera les démarches, tout simplement, répond Gyslaine Desrosiers, présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Une fois qu'un accord de réciprocité aura été conclu entre les représentants de la profession des deux pays (ce qui pourrait prendre un an), les infirmières désirant tenter l'expérience n'auront plus à passer les examens de l'ordre professionnel du pays d'accueil. Repasser les examens coûte cher, et la démarche est fastidieuse pour celles qui sont sur le marché du travail depuis un certain temps, explique la présidente. Au Québec, elles passeront donc directement à l'étape du stage d'intégration. La province pourrait-elle être perdante dans l'échange, alors que la profession d'infirmière est l'une de celles les plus en pénurie ? «Aucun accord en soi n'est un incitatif à émigrer», dit-elle. Les gens émigrent pour des raisons personnelles, ou parce que les conditions de travail sont attrayantes. Au Québec donc d'être compétitif à cet égard. Il faut savoir d'autre part que la formation des infirmières françaises est plus longue qu'au Québec. La France refuse, et continuera de refuser, nos diplômées collégiales. Seules les universitaires sont admissibles, ce qui réduit d'autant le bassin de celles qui pourraient partir. Présentement, les infirmières françaises qui viennent au Québec ont en général l'intention d'y demeurer deux ans. Dans la pratique, près des deux tiers décident de rester pour de bon. La profession de sage-femme pourrait bien elle aussi tirer avantage de l'entente. «Nous en manquons cruellement», dit la présidente de l'Ordre des sages-femmes du Québec, Dominique Porret. Or, la formation des sages-femmes françaises leur permet déjà de venir pratiquer ici, alors que l'inverse n'est pas nécessairement vrai. Non pas que la formation québécoise soit moins bonne, mais parce que contrairement à leurs homologues françaises, les Québécoises ne travaillent pas dans les hôpitaux. «Nous avons fait le choix de ne pas axer la pratique sur la pathologie», souligne Mme Porret. Il manque présentement une vingtaine de sages-femmes au Québec, et ce, avant même que le gouvernement n'ait fait passer, comme il le souhaite le nombre de maisons de naissance de 10 à 21 d'ici 10 ans. Environ une dizaine de nouvelles diplômées sortent annuellement de l'Université du Québec à Trois-Rivières, où elles reçoivent une formation de quatre ans. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/sante/200810/17/01-30466-que-changera-la-nouvelle-entente-avec-la-france-pour-les-infirmieres.php

Entente Québec-France sur la mobilité de la main-d’oeuvre : le gouvernement Charest frappe dans le mille selon le Conseil du patronat du Québec www.cpq.qc.ca/fr/index.php?id=31&content_id=224&year=2008

Entente -Qualifications professionnelles www.gouv.qc.ca/portail/quebec/international/france/immigration/emplois/qualifications_professionnelles/

Les futurs enseignants méritent d'être rémunérés Depuis 1992, la durée de la formation en enseignement est de 4 ans. Les étudiantes et les étudiants en éducation doivent faire une série de stages dans les classes avant d'obtenir du ministère leur brevet d'enseignement. Lors du dernier stage de la formation d'un maître, les étudiantes et étudiants sont appelés à faire le même travail qu'un professionnel de l'enseignement, soit la prise d'une charge complète. Ce stage leur demande ainsi 40 heures de présence en classe, en plus des 20 heures de préparation des cours, de correction des examens et de rencontres avec les parents. "Avec toutes ces heures à consacrer hebdomadairement au stage, alors que le stagiaire fait le travail d'un professeur à temps plein, il est impossible pour les futurs enseignantes et enseignants de s'assurer d'un revenu décent en travaillant en parallèle. Il faut rémunérer de façon adéquate les stagiaires qui participent pleinement à la formation des futures générations. Pour l'instant, trop nombreux sont les étudiantes et étudiants en éducation qui peinent à boucler leur fin de mois. Les préoccupations et le stress engendrés par le manque de ressources financières ne devraient pas venir troubler le travail des futurs enseignantes et enseignants auprès des élèves", a affirmé Maxime Tassé, président de l'Association des étudiantes et des étudiants de la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM (ADEESE-UQAM). "Dans un article de Devoir, on a pu lire que la situation des futurs enseignants n'est pas rose. Les étudiants en éducation doivent bien souvent laisser tomber leur emploi pendant 12 semaines, ce qui représente 2200 $ de perte en plus d'acquitter les frais de scolarité. Il faut impérativement donner les moyens de leurs ambitions à ceux et celles qui supporteront le système d'éducation de demain. On paie bien pour la résidence des futurs médecins, les stages en droits sont plus souvent qu'autrement bien payés et c'est la même chose pour les ingénieurs. Malheureusement, en éducation, où les femmes sont traditionnellement plus représentées que dans ces professions libérales, tel n'est pas le cas", a déploré David Paradis président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Chaque année, c'est plus de 3 500 futurs enseignantes et enseignants qui doivent sacrifier leur qualité de vie pendant 8 à 12 semaines afin de pouvoir exercer le métier qui forme la jeunesse québécoise. " Ce que nous réclamons, ce n'est pas le ciel, mais nous demandons au moins de rémunérer les stagiaires au salaire minimum lors de leur dernier stage. Une telle mesure couterait à l'Etat quelque 16M$; ce qui est peu afin que les stagiaires puissent se consacrer entièrement aux enfants et à leur apprentissage", a convenu M Paradis. Rappelons qu'un nouveau professeur sur cinq quitte l'enseignement dans les 5 premières années de pratique. "Les raisons de ces abandons sont nombreuses et l'endettement issu des études, qui affecte la condition financière des jeunes enseignants, y contribue. Ainsi, aider les futurs enseignants à compléter leurs études sans souci financier, c'est également les outiller pour affronter la transition vers le marché du travail", ont conclu MM. Paradis et Tassé. Depuis plus de 19 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 120 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. http://www.feuq.qc.ca/ Avec plus de 4700 membres, l'ADEESE-UQAM représente, depuis plus de 20 ans, les étudiantes et les étudiants qui constitueront près de 30% des futurs professeurs. http://www.adeese.org/ www.canadanewswire.ca/en/releases/archive/October2008/14/c5710.html

Diplômé de l’UQAR campus de Lévis, Michel Théberge dirige l’Hôtel-Dieu de Lévis C’est un diplômé de l’UQAR, M. Michel Théberge, qui a été nommé en mai dernier au poste important de directeur général de l’Hôtel-Dieu de Lévis. M. Théberge a obtenu en l’an 2000 un MBA suite à des études de 2e cycle au campus de Lévis. Il s’agit d’un programme de l’UQAM offert conjointement par l’UQAR à son campus de Lévis. Situé au cœur de Lévis, le Centre hospitalier affilié universitaire Hôtel-Dieu de Lévis (CHAU-HDL) embauche 2100 employés, notamment plusieurs infirmières qui ont fait des études à l’UQAR campus de Lévis. C’est le plus important établissement de santé sur la rive-sud de Québec. Natif de Rimouski, Michel Théberge a d’abord fait des études universitaires en pharmacie, à l’Université Laval. À la fin des années 1980, il travaillait déjà à la pharmacie de l’Hôtel-Dieu de Lévis, pour devenir ensuite chef du Département de pharmacie. «Je n’avais alors que 24 ans, dit-il, mais j’ai tout de suite été attiré par la gestion des ressources humaines, le développement, la planification, l’organisation. J’ai rapidement eu la piqûre pour prendre les commandes.» M. Théberge a aussi été, de 1996 à 1999, président du CMDP (Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHAU-HDL), qui regroupe plus de 200 membres. En 2000, il devient adjoint à la direction des services professionnels de l’hôpital, ayant alors la gestion de l’ensemble des dossiers administratifs en lien avec les médecins. www.uqar.qc.ca/uqar-info/1008/MichelTheberge.asp

62 cégépiens aux 24 heures ULaval
«C’est une expérience merveilleuse et unique qui rassure face à un milieu méconnu: l’université.» Jean Bouchard, étudiant au Cégep de Sainte-Foy, était parmi les 62 participants à la sixième édition des 24 heures ULaval. Cette épreuve d’endurance et de concentration offerte aux étudiantes et étudiants du niveau collégial s’est déroulée en fin de semaine dernière dans la cité universitaire. Les participants ont relevé le défi qui consistait à demeurer éveillé et actif tout au long de cette activité originale qui a commencé à 11 h, le samedi 4 octobre, au pavillon Charles-De Koninck, pour se terminer à 11 h le lendemain. Les étudiants provenaient de 28 collèges du Québec. Ils ont assisté à 12 cours de niveau universitaire donnés par 10 professeurs et 2 chargés de cours de l’Université dans des domaines aussi variés que le droit, l’administration, l’ergothérapie et la géomatique. Parmi les cours proposés, mentionnons Des aliments transformés: pourquoi?, Qu’est-ce que la violence? et Les cuivres pour les nuls. Les jeunes marathoniens du savoir ont également participé à 4 activités d’animation présentées par des étudiants de l’Université, soit une découverte du campus sous forme de rallye, une joute d’improvisation, un jeu sur la mondialisation et, enfin, un atelier sur la formation d’ingénieur et le danger de certains paradigmes dans le processus de créativité. Les 24 heures se sont terminées par une activité bilan. En majorité, les cégépiens ont mentionné en savoir un peu plus long sur ce qu’est la vie universitaire. Ils ont ensuite reçu une attestation officielle de participation. Les 24 heures ULaval ont pour objectifs de promouvoir les programmes d’études et la vie étudiante à Laval et de présenter l’Université sous un jour original et dynamique. www.aufil.ulaval.ca/articles/cegepiens-aux-heures-ulaval-10872.html

L'Avis psychologique : La motivation, une bête d'apparence indomptable. Notre collaboratrice Sophie Ménard, psychologue au Service aux étudiants de l'UQTR, vous propose cette semaine quelques trucs pour maintenir la motivation dans un contexte de réussite universitaire. «Au début, c'était un rêve et, plus tard, c'est devenu un objectif.», [après que j'aie] «réalisé que j'aimais la compétition, le plongeon et que j'avais un certain potentiel», Alexandre Despatie parlait ainsi de son rêve d'aller aux Jeux olympiques. Bienheureux les gens plein d'entrain, toujours prêts à entreprendre de nouvelles choses et surtout à les mener à bon port! Pourtant, il n'est pas facile dans le long parcours des études universitaires de conserver la flamme... Comment renverser la vapeur (avant le stress de fin de trimestre) et surtout comment mettre à votre service cette bête d'apparence indomptable, la motivation? La motivation universitaire, l'envie de mettre des énergies dans ses études se traduisant par des actions concrètes, ressemble pour certains aux résolutions du Nouvel An: elles ne durent que quelques jours ou quelques semaines. Lors des moments de découragement (normaux en soi), la poursuite du but que l'on s'était fixé peut être remise en question. Des indices de démotivation tels que des absences aux cours, une diminution des résultats, de la fatigue, de l'apathie, de la culpabilité, du découragement, de la frustration ou des difficultés cognitives comme la diminution de la concentration et de la mémorisation peuvent également se manifester. Attention ici, car ces symptômes sont également des symptômes communs de la dépression et de l'épuisement professionnel. S'ils sont présents dans plusieurs sphères de vie et durent depuis plus de deux semaines, une consultation est à envisager. Si les symptômes sont limités au travail, mais s'accompagnent d'une grande fatigue, il peut s'avérer utile de rencontrer un professionnel pour faire le point. Il faut d'abord savoir que la motivation implique une disponibilité physique et mentale à son projet d'étude et avoir un choix d'orientation approprié. Le degré de motivation est ensuite déterminé par la valeur que nous accordons à la tâche. Si un cours nous paraît inutile, il sera plus difficile d'en remplir les exigences! De plus, croire que j'ai de bonnes chances de réussir une activité sera plus motivant que si j'anticipe un échec. La perception de ma compétence est donc source de motivation (ou de démotivation), ainsi que la perception du contrôle que j'ai sur mes résultats. Si je crois que mes réussites sont reliées à mon talent ou à mon intelligence, bien que ces caractéristiques m'appartiennent, je n'ai que peu de contrôle sur elles. En cas d'échec, je suis plus vulnérable à m'avouer vaincu. Encore plus si je crois (plus ou moins consciemment) que les autres (colocs, professeurs, matière enseignée) sont responsables de mes succès ou de mes échecs. Il est donc important de relier ses succès à des facteurs sur lesquels nous avons du pouvoir: temps consacré à ses études, diminution des distractions, capacité à aller chercher de l'aide, etc. Comme le processus est long entre l'inscription à l'université, la diplomation et le travail rêvé, la capacité de retarder la satisfaction (l'atteinte de notre but) est nécessaire pour persévérer. Cependant, le rêve seul ne fait pas avancer. Il oriente l'action. Le but éloigné doit se découper en objectifs concrets et atteignables à court terme, au risque de voir le découragement s'installer devant l'ampleur de l'entreprise. Devenir ingénieur ou obtenir un «A» en didactique du français sont des buts vagues et ne vous assurent pas d'être en train de lire les pages 75 à 103 mardi et mercredi prochains. Si cette lecture vous est particulièrement pénible (peu motivante), il est alors temps de vous rappeler votre objectif à moyen ou long terme (acquérir les connaissances et habiletés, obtenir ce «A», recevoir votre diplôme, préparer votre carrière future, etc.). Une bonne façon d'alimenter votre motivation est de nourrir votre sentiment de compétence: soulignez vos succès, mesurez vos projets, rappelez-vous tout ce que vous avez appris. Voyez vos lacunes comme un état actuel et non permanent: avec les efforts et le temps, vous continuerez à développer votre compétence. Parfois, la motivation vient après l'action: sourire, même si on n'en a pas envie, rend de meilleure humeur… Alors, allez-y! http://entete.uqtr.ca/description.php?no_fiche=7666

Études universitaires: et si les frais variaient selon le programme? Les droits de scolarité devraient varier selon les programmes Vous voulez être médecin? Vous devrez payer. Mais écrivain? Alors, gardez vos sous: vous pourriez en avoir besoin plus tard. Une nouvelle étude obtenue par La Presse suggère que les droits de scolarité à l'université devraient varier en fonction des programmes d'études. Cette réforme permettrait de corriger en partie le sous-financement chronique des établissements postsecondaires de la province, sans compromettre l'accessibilité aux études. L'Institut économique de Montréal propose que les étudiants paient à partir de 2017 l'équivalent de 40% des coûts réels de leur formation. Ce sont donc les étudiants dont le domaine de formation nécessite des équipements de pointe ou des ressources humaines plus importantes qui verraient leur facture augmenter de la façon la plus marquée. Elle passerait de 1768 $ à 10 760 $ par trimestre pour un futur vétérinaire formé à l'Université de Montréal. À l'opposé, la facture d'un étudiant au baccalauréat en lettres serait réduite de 81$. À l'heure actuelle, les étudiants reçoivent tous la même facture, à quelques dollars près, même s'il coûte beaucoup plus cher de former un médecin qu'un avocat. Cette formule permettrait aux universités d'empocher 110 millions par année. Des études ont déjà démontré qu'il y a un lien direct entre la hausse des droits de scolarité et la baisse de la fréquentation universitaire. L'auteur de l'étude, Mathieu Laberge, affirme que ces liens ne s'appliquent pas en l'occurrence. «Près de la moitié des étudiants ne verront aucun changement à leur facture.» Quant aux autres, dit-il, ils seront amplement compensés par les salaires plus généreux associés à leur profession. «Les Québécois doivent prendre conscience du lien entre le coût et le rendement des études. La médecine aura un coût important, mais elle offre aussi un meilleur retour sur l'investissement.» Les problèmes de liquidité des étudiants seraient compensés par la mise en place d'un système de remboursement proportionnel au revenu, qui leur permettrait de ne payer leurs droits de scolarité qu'à la toute fin de leurs études et en fonction de leur salaire. M. Laberge propose que cette réforme entre progressivement en vigueur à partir de 2012. «C'est encore loin, mais il faut dès maintenant préparer le terrain; le statu quo n'est pas acceptable. Les universités québécoises accusent par rapport à leurs voisines du Canada et des États-Unis un sérieux retard en matière de financement, qui nuit à leur crédibilité sur la scène internationale.» Dans ces conditions, M. Laberge suggère même que les universités soient complètement libres de fixer leurs droits de scolarité après 2017 en fonction de la loi de l'offre et de la demande. Cette ouverture à la concurrence, qui s'attirera certainement les critiques des fédérations universitaires, permettrait aux universités d'augmenter à leur guise les droits de leurs programmes les mieux cotés, de façon à mieux financer les services offerts à tous les étudiants. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200810/19/01-30916-les-droits-de-scolarite-devraient-varier-selon-les-programmes.php

Formation, documentation
L’école des victimes
En milieu scolaire, les enfants agressés par leurs pairs sont ceux qui sont agressifs depuis leur tout jeune âge. Aussitôt qu’ils sont assez âgés pour interagir socialement, certains enfants peuvent s’enfermer dans des modèles chroniques de victimisation par leurs pairs. Ainsi, l’agressivité engendrerait l’agressivité, selon une récente étude dirigée par Michel Boivin, professeur à l’École de psychologie et titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur le développement social de l’enfant. «Les enfants qui démontrent un taux d’agressivité élevé lorsqu’ils sont très jeunes, dont les parents utilisent des comportements punitifs élevés à leur endroit et ont des revenus familiaux insuffisants, apparaissent comme davantage susceptibles d’être la cible des comportements négatifs de la part des autres enfants, que ce soit physiquement ou verbalement», souligne Michel Boivin. Cette agressivité peut faire partie du caractère de l’enfant comme elle peut être la conséquence des comportements agressifs des parents envers leur enfant.» Pour les fins de cette étude qui fait ce mois-ci le sujet d’un article dans la revue Archives of General Psychiatry sous le titre Predictive Validity and Early Predictors of Peer-Victimization Trajectories in Preschool, les chercheurs ont étudié le comportement de 1 970 enfants nés au Québec entre octobre 1997 et juillet 1998, dont 51 % étaient de sexe masculin. Les enfants ont été évalués à huit reprises, de l’âge de 4 mois et demi à 7 ans. À chaque étape de l’évaluation, les mères devaient donner des renseignements sur le contexte familial, leurs propres conduites parentales, les corrections physiques infligées à l’enfant, ainsi que sur différents symptômes de malaises internes observables chez leur enfant comme la tristesse et l’anxiété. En première année du primaire, la victimisation des pairs était évaluée par les enseignants et les camarades de classe. «Les résultats nous montrent que les difficultés relationnelles vécues par l’enfant peuvent commencer dès la prime enfance, explique Michel Boivin. Au fil des années, la victimisation peut se stabiliser ou s’accroître et se poursuivre à l’école. Les conséquences potentiellement associées à une victimisation élevée et chronique sont multiples et incluent un sentiment de solitude, une faible estime de soi, des problèmes de santé, des difficultés scolaires et des idées suicidaires.» Trois différentes trajectoires de victimisation ont été identifiées par l’équipe de chercheurs : basse et croissante, modérée et croissante et enfin, élevée et chronique. Comme les chercheurs le prévoyaient, la plupart des enfants (71%) suivent une trajectoire basse et croissante, pendant que 25% et 4% des enfants vivent respectivement de la victimisation modérée et croissante et élevée et chronique. Par ailleurs, les enfants qui suivent la trajectoire modérée et croissante et élevée et chronique en bas âge ont aussi tendance à connaître des niveaux de victimisation les plus élevés lors de leur entrée à l’école. Selon Michel Boivin, l’une des solutions au problème de la victimisation passe par une intervention préventive auprès des parents et des enfants à risque, afin de les aider à surmonter leurs difficultés. «Il y a des enfants qui n’ont pas encore mis les pieds à l’école et qui ont déjà vécu des choses très difficiles au plan interpersonnel et dans leur famille, explique le chercheur. Si on veut contrer le phénomène de la victimisation et aider les enfants à s’en sortir, il faut intervenir tôt.» www.aufil.ulaval.ca/articles/ecole-des-victimes-10932.html

Le Canadien est-il une religion?
À l’hiver 2009, un cours de la Faculté de théologie et de sciences des religions se penchera sur le lien entre le hockey et la religion Du «démon blond» à «Jesus Price», les références religieuses abondent lorsqu’il est question du Canadien de Montréal. Du culte de la sainte Flanelle à celui de «Jesus Price» en passant par les fantômes du Forum, le Canadien de Montréal serait-il une religion? La question semble farfelue, mais Olivier Bauer, professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions, n’entend pas rigoler. Il a d’ailleurs bâti un cours sur ce lien étroit entre la religion catholique et l’équipe chérie des Montréalais, qu’il donnera au trimestre d’hiver. C’est en discutant avec Jean-Marc Barreau, prêtre, théologien et ceinture noire de judo, qu’il a décidé de prendre au sérieux cette prémisse, loufoque au premier abord. «On s’est dit que le centenaire du Canadien était une bonne occasion d’en parler», mentionne le théologien d’origine suisse. Amateur de hockey – il a gagné plusieurs médailles alors qu’il gardait les buts de l’équipe de l’Université de Neuchâtel –, Olivier Bauer avait déjà entendu parler du «démon blond» et du Tricolore lorsqu’il est arrivé au Québec. «J’avais obtenu pour un certain laps de temps le droit que mon club porte le maillot bleu, blanc, rouge du Canadien avec le CH sur le ventre. Pour moi, c’était l’équipe de référence. J’ai grandi avec cette idée de sainte Flanelle même si je ne savais pas très bien ce que ça voulait dire, raconte le professeur. Une fois à Montréal, je me suis rendu compte que c’était une expression mais aussi une réalité.» Il a remarqué que les allusions au fait religieux étaient partout: dans la bouche du «prophète» Ron Fournier et de ses «fidèles» auditeurs, dans celle des journalistes qui pigent dans le vocabulaire de l’Église, «inépuisable source de métaphores». «Jésus Price» est parfois le «sauveur» de l’équipe, alors qu’à d’autres moments il vit un «calvaire» et est «crucifié» dans son filet. Des expressions comme «Ils les ont eus dans l’eau bénite!» ou le «Temple» de la renommée sont également passées dans l’usage. «Il y a toute une mythologie qui se met en place autour du Canadien et de l’aspect religieux», constate M. Bauer, qui, avec le postdoctorant Jean-Marc Barreau, a rédigé un ouvrage sur le sujet grâce à des textes de sociologues et autres communicateurs (La religion du Canadien, à paraitre chez Fides en 2009). Ces liens entre la chose religieuse et le hockey sont-ils propres aux Habs? «Il y en a dans d’autres sports, mais ce n’est pas généralisé», croit Olivier Bauer. Lui-même a suivi la piste du baseball à titre de religion civile aux États-Unis, dans un contexte de protestantisme. D’autres chercheurs dans le monde se sont intéressés, entre autres, à la ferveur religieuse des clubs de soccer en Amérique latine et en Europe. M. Bauer reconnait qu’ici la passion est particulièrement ardente. «Il y a des gens qui vont à l’Oratoire pour prier les jours de match. Et Carey Price porte une croix derrière son masque de gardien», fait remarquer le professeur, qui, comme pasteur, a intégré le sport dans son travail paroissial. Qu’on soit «croyant» ou «athée», personne ne semble indifférent au phénomène du Canadien. «Certains y croient, d’autres s’opposent à cette religion des Habs, sans compter les experts et les analystes. Et il y a ceux que ça intéresse tout simplement, qui réfléchissent et posent la question», note Olivier Bauer en s’incluant dans la dernière catégorie. Le cours qu’il donnera cet hiver avec le professeur suisse invité Denis Müller, un éthicien et théologien spécialiste du soccer, se déploiera en trois «périodes». D’abord les reliques – des gens prétendent avoir été guéris après avoir touché le chandail de Maurice Richard – mais également les rites. Y a-t-il des parallèles à établir entre le déroulement d’une partie et la célébration d’une messe? Il est vrai que Mike Komisarek, par exemple, a son petit rituel: il se signe avant chaque match, rappelle M. Bauer. Une attitude de paix et de recueillement mais qui prend des allures de vœux pieux lorsque le joueur, le pied à peine posé sur la glace, se bagarre avec le premier venu. «On peut se demander s’il y a des valeurs dans le sport qui sont les mêmes dans la religion», dit le théologien, amateur de sport. La dernière période du cours abordera justement les questions pastorales. «Si le Canadien est une religion, en tant qu’acteurs de celle-ci, doit-on la combattre parce que c’est une forme d’idolâtrie ou doit-on plutôt l’utiliser en montrant que certaines valeurs transmises par le Canadien peuvent correspondre aux valeurs chrétiennes?» interroge Olivier Bauer. Certains aspects manquent toutefois au culte du Canadien pour qu’on le compare en tout point à la religion: hormis les fantômes du Forum, il n’y a pas de référence forte, immédiate ou explicite à une forme de transcendance. «Les objectifs ne sont pas les mêmes. Au hockey, on ne pousse pas les gens à prier, ce n’est pas comme ça qu’est conçu le sport», précise M. Bauer. Des liens sont en revanche à former avec notamment la religion civile, la religion populaire ou les quasi-religions. «Mais je ne vais pas vous donner les réponses, il faudra venir au cours, lance le professeur Bauer, tout sourire. Ceux qui aimeraient découvrir la théologie verront qu’il ne s’agit pas uniquement de réfléchir sur la Bible. On peut aussi traiter de sujets différents, comme le hockey.» http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1869/1/


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Documents sur l'admission universitaire
Le guide d'admission universitaire au trimestre d'hiver 2009 est maintenant en ligne
www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=915 Raymond Jean, c.o.

À noter à votre agenda
Comité organisateur du 8e Congrès 2009 de l'ACOC: 20-21-22 mai à l'université de Sherbrooke www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=810 Diaporama (album) du 7e congrès à Moncton www.flickr.com/photos/10892802@N08/sets/72157605167634050/show Une partie des photos sont aussi sur le site du Bulletin http://www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/ Vous pouvez transmettre des documents reçus à la suite d’une conférence, peu importe le colloque ou congrès, ou un lien Internet à acoc@videotron.ca

Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC
ACOC@videotron.ca

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