06 octobre 2008

V 7 No 8: Programme du prochain Carrefour de l'orientation

Le temps de l'oie des neiges

Annoncez sur le site de l'ordre vos activités qui auront lieu autour de cette semaine www.occoppq.qc.ca/co_semaine/index2008.asp

Carrefour de l’Orientation : Le raisonnement clinique : un moyen pour adapter nos interventions aux besoins de clientèles vulnérables, le mercredi 26 novembre 2008 en avant-midi à l’UQAR campus de Lévis avec Alain Dubois, c.o. Résumé: En tant que conseillers et conseillères d’orientation, nous avons à intervenir auprès de clientèles vulnérables. Qu’il s’agisse des conséquences d’incapacités physiques, de problèmes de santé mentale ou de troubles graves d’apprentissage, les difficultés rencontrées par ces personnes nous amènent à nous questionner sur nos compétences et les moyens à adopter pour intervenir en respectant la complexité de leur problématique. Le projet de loi 50, à la suite du rapport du comité présidé par le docteur Jean-Bernard Trudeau, a d’ailleurs identifié des activités qui devraient être réservées afin d’assurer la mise en place de services de qualité auprès des clientèles dites vulnérables. L’évaluation est ainsi placée au cœur de la mise en place d’une intervention professionnelle adaptée aux besoins de chaque client. L’atelier vous propose d’aborder l’évaluation à partir du raisonnement clinique nécessaire pour intervenir adéquatement en counseling et orientation. Il ne s’agit donc pas de remiser nos modes d’intervention habituels, mais plutôt d’être plus habile pour les utiliser judicieusement avec des clientèles vivant des difficultés importantes. L’atelier procédera à partir d’un exposé sur le raisonnement clinique illustré par des exemples tirés de la pratique professionnelle, d’études de cas effectués par les participants pour expérimenter la méthode proposée et d’échanges alimentés par la réflexion suscitée par l’atelier. Alain Dubois est conseiller d’orientation depuis près de 25 ans à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec et en pratique privée. Il partage son activité professionnelle entre l’intervention en counseling et orientation et en psychothérapie. Il a fait partie du comité d’experts présidé par le docteur Jean-Bernard Trudeau sur la modernisation de la pratique professionnelle en santé mentale et relations humaines. Il a entrepris des études doctorales portant sur la confrontation aux dimensions paradoxales de l’existence chez la personne en réadaptation suite à un événement traumatique impliquant des limitations fonctionnelles significatives et persistantes. Il est le lauréat du prix du Mérite du Conseil Interprofessionnel du Québec pour l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec en 2008 http://www.occoppq.qc.ca/ www.occoppq.qc.ca/site/pdf/CIQ08.pdf Nous prendrons les inscriptions prochainement afin de former un groupe de 30 personnes. Cette rencontre est jumelée avec les représentants des deux campus de l’UQAR en après-midi et la journée des partenaires de l’université Laval le lendemain (27 novembre).
Le Carrefour de l'orientation aura lieu aussi dans la région de Montréal : les membres du collège Lanaudière à l'Assomption nous recevront le 21 novembre pour le perfectionnement en avant-midi avec Alain Dubois. Le Carrefour à cet endroit sera jumelé en après-midi avec M. Réjean Drolet, chargé de recherche principal à la CRÉPUQ, et Mme France Myette, registraire de l'Université de Sherbrooke et membre du sous-comité des Registraires de la CREPUQ, ( mandat d'apporter des modifications sur la Cote R pour l'admission de l'automne 2009 www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/CRC-FAQ-aout08.pdf ) qui aborderont les point suivants : présenter les nouveautés de la Cote R, répondre à nos questions et échanger sur des situations que nous pourrions rencontrer, bref des études de cas ! Voici un exemple d'un dossier possible calculé sur Socrate

Affichage d’un remplacement pour un ou une API du 3 novembre 2008 au 30 septembre 2009 au Cégep régional de Lanaudière à Joliette. L’affichage se termine le 15 octobre. Tous les détails sont disponibles sur le site www.collanaud.qc.ca/centre-administratif/OffreEmploi.asp?#anc6 . Isabelle Croze c.o. isabelle.croze@collanaud.qc.ca

Conseillère ou conseiller en orientation Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu remplacement à temps partiel 0,80. Faire parvenir votre offre de services avant 16 heures, le vendredi 17 octobre 2008, au Service des ressources humaines (A-100) ou à l’adresse électronique suivante : ressources.humaines@cstjean.qc.ca Personne(s) ressource(s) Josée Tremblay resssources.humaines@cstjean.qc.ca www.ameqenligne.com/detail_poste.asp?NoPoste=8614

Conseillère ou conseiller en information scolaire et professionnelle Cégep de Saint-Laurent temps plein Les personnes intéressées doivent soumettre leur candidature accompagnée de leur curriculum vitae au plus tard le 16 octobre 2008 à l'adresse suivante en mentionnant le numéro de concours: Cégep de Saint-Laurent 625, avenue Sainte-Croix Montréal (Québec) H4L 3X7 Direction des ressources humaines Concours A08-P-19 Courriel:
resshum01@cegep-st-laurent.qc.ca Personne(s) ressource(s) Manon Robichaud resshum01@cegep-st-laurent.qc.ca www.ameqenligne.com/detail_poste.asp?NoPoste=8608

Aide pédagogique individuel(le) 4 jours sem. et conseiller(ère) en information scolaire et professionnelle (1 jour semaine) Collège Gérald-Godin Temps plein Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant 16 h le mardi 14 octobre 2008, en mentionnant le numéro du concours (P-0809-15), à l’adresse suivante : COLLÈGE GÉRALD-GODIN - Direction des ressources humaines 15615, boulevard Gouin Ouest, Sainte-Geneviève (Québec) H9H 5K8 Courriel :
reshum@cgodin.qc.ca Personne(s) ressource(s) Diane St-Martin reshum@cgodin.qc.ca www.ameqenligne.com/detail_poste.asp?NoPoste=8622

Section Nouvelles
http://www.acoc.info/ Un gros travail de transfert du site sur un autre "moteur" est en cours. La mise à jour des liens suivra...

Info collégiale
Les 6 unités manquantes
« Un collège peut admettre sous condition à un programme d’études conduisant au diplôme d’études collégiales la personne qui, n’ayant pas accumulé toutes les unités requises par le Régime pédagogique… (du secondaire ou des Adultes)… pour l’obtention du diplôme d’études secondaires, s’engage à accumuler les unités manquantes durant sa première session. Il en est de même lorsque le titulaire du DEP n’a pas accumulé toutes les unités allouées pour l’apprentissage des 3 matières…(Français 5e, Anglais 5e, et Math. 4e)… Toutefois, ne peut être admise sous condition, la personne qui doit accumuler plus de 6 unités manquantes ou qui, ayant déjà été admise sous condition, a fait défaut de respecter ses engagements. » Maximum de 6 unités manquantes pour l’obtention du DES peu importe les matières. Cette possibilité ne soustrait pas les candidats de l’obligation de se conformer aux règles de la Sanction des études du secondaire. Obligation de réussite durant la 1re session collégiale. Pas de seconde chance. Cette règle vise principalement les étudiants qui devaient quitter le cégep le 20 sept. en raison d’un échec d’une matière pour l’obtention du DES. Cette règle concerne peu le traitement des DA pour les programmes contingentés…. Selon la tendance des travaux du comité spécial portant sur l’interprétation des dernières modifications du RREC, il est fort probable que cette condition ne soit applicable qu’au moment du dernier contrôle des préalables, en août. Guy Dumais directeur du SRACQ atelier L'admission au cégep : des modifications au RREC et les préalables de mathématiques lors de la journée Repères disponible à la Salle des Pros du site de Repères.

Intervention auprès des personnes toxicomanes - Le Centre de formation continue Collège Laflèche s’associe un ambassadeur de taille pour son programme menant à une attestation d’études collégiales Le Centre de formation continue (CFC) du Collège Laflèche étais fier d’annoncer le 7 octobre que M. Jean Beaulieu, directeur général des Ateliers Art-Go, situés à Trois-Rivières, a accepté d’agir à titre d’ambassadeur du programme menant à une attestation d’études collégiales (AEC) Intervention auprès des personnes toxicomanes. « Je suis très fière de ce partenariat avec M. Beaulieu car, grâce à son vaste réseau de contacts à travers la région de la Mauricie, la province et même au pays, il apportera un rayonnement et une notoriété au programme auprès des organismes qui interagissent avec les gens ayant une dépendance à l’alcool, à la drogue et au jeu. », mentionne Sylvie Lemay, coordonnatrice du Centre de formation continue du Collège Laflèche. Le rôle de M. Beaulieu sera de promouvoir cette formation développée en lien avec les besoins sans cesse grandissants exprimés par le milieu. Rappelons que ce programme unique au Québec est d’une durée de 420 heures, réparties sur deux (2) sessions. Les cours sont offerts à raison de deux (2) soirs par semaine et deux (2) samedis par mois : horaire idéal pour les gens qui occupent déjà un emploi. Il vise à former des intervenants auprès des personnes toxicomanes, dans le domaine de l’éducation, de la prévention, de l’évaluation et de la réadaptation. Sa particularité réside dans une approche d’intervention pratique orienter vers la perspective de la promotion de la santé. Cette formation a pour but de former des intervenants capables d’actualiser des programmes et des actions de nature préventive et curative visant à limiter les conséquences néfastes de l'usage des substances psychotropes selon diverses approches. Le début des cours est prévu le mercredi 22 octobre prochain. Quelques places sont encore disponibles. Pour plus d’informations sur la formation, les gens sont invités à communiquer avec Mme Renée Asselin au (819) 375-1049, poste 525. www.clafleche.qc.ca/CaBouge/Nouvelles/voir.asp?newsNo=607

Deux nouveaux outils pour contrer le décrochage scolaire Un dépliant et un site internet. Voilà deux nouveaux outils dont les parents d'e nfants de zéro à cinq ans pourront se servir afin de favoriser le développement de leurs enfants et de contrer ainsi le décrochage scolaire. L'initiative revient aux acteurs du Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (le Projet PRÉE) qui, dans la prochaine année, étendra la portée de leurs actions aux enfants du primaire et aux adolescents du secondaire. Mais pour l'instant, a expliqué le coordonnateur du Projet PRÉE, Camille Gendron, ce sont les enfants de zéro à cinq ans qui sont visés par le dépliant et le site internet, par l'intermédiaire de leurs parents. Il faisait part de ces initiatives, lundi après-midi, en conférence de presse, en compagnie de Yolande Nantel, directrice générale de la Commission scolaire des Sommets et représentante de la Table estrienne de concertation interordres en éducation; de Mario Morand du CSSS Les Sources, représentant de l'Agence de la santé et des services sociaux de l'Estrie; et de Martine Staehler, du Regroupement des Centres de la petite enfance des Cantons-de-l'Est. Le dépliant, a expliqué M. Gendron, s'intitule La Découverte de la lecture et de l'écriture, une histoire de famille (il a également une version anglaise). Il vient souligner l'importance de l'éveil précoce à la lecture et à l'écriture. «Pour leur indispensable et nécessaire support à la réussite éducative de leurs enfants, nous nous adressons aux parents, francophones et anglophones. Nous sollicitons leur collaboration et nous voulons les soutenir dans leur rôle, avec des outils qui leur parlent», a-t-il mentionné. Le dépliant sera distribué aux parents grâce aux médecins et infirmières de l'Agence la santé et des services sociaux ainsi que dans les cabinets privés de médecin. Il sera également remis aux parents par l'entremise du réseau des centres de la petite enfance. Par ailleurs, les partenaires ont procédé au lancement du site en ligne http://www.reussiteeducativeestrie.ca/ . Outre les parents et les jeunes, ce site veut informer les communautés sur les actions possibles à réaliser pour soutenir la réussite éducative des jeunes. Éventuellement, a dit M. Gendron, le site s'adressera aussi plus particulièrement aux employeurs, aux enseignants et aux professionnels de l'enseignement. Comme l'a rappelé Mme Nantel, le décrochage scolaire est un fléau. En cinq ans, ce sont plus de 5000 jeunes qui ont quitté l'école secondaire sans attendre d'avoir leur diplôme, selon des données de 2007. «C'est plus de mille jeunes par année», a-t-elle insisté. www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/200810/07/01-27233-deux-nouveaux-outils-pour-contrer-le-decrochage-scolaire.php

Science et mentorat, un tout nouveau programme Expo-sciences à l’intention des élèves, de leurs enseignants et des mentors C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le Conseil de développement du loisir scientifique et le Réseau CDLS-CLS propose Science et mentorat et son pendant virtuel, le Cybermentorat, un programme à l’intention des élèves (mentorés), des enseignants et des futurs mentors. L’objectif ? Favoriser le meilleur jumelage possible entre mentors et mentorés dans le cadre d’un projet d’Expo-sciences! Science et mentorat répond aux besoins des jeunes participant à une Expo-sciences et dont le projet demande la supervision ou les conseils d’un mentor. « Certains projets d’Expo-sciences demande obligatoirement la présence d’un mentor, pour avoir accès à des laboratoires ou pour effectuer des manipulations plus complexes par exemple. Pour d’autres jeunes, savoir qu’un scientifique pourra répondre à leurs questions ou orienter leur démarche en cas de doute peut servir de motivation supplémentaire et les aider à poursuivre leur projet », souligne Marthe Poirier, coordonnatrice nationale des Expo-sciences. Du côté des mentors, la présence d’un programme reconnu permet de mieux cibler les besoins des jeunes et favorise un jumelage encore plus réussi! Science et mentorat propose des guides pratiques afin de faciliter la tâche des étudiants qui participent aux Expo-sciences, de leurs enseignants et des mentors.Une banque de mentors virtuelle a également été mise sur pied afin de faciliter le jumelage entre mentors et mentorés. Pour les élèves : Le Guide du mentoré et le Code de conduite du mentoré permettent au futur exposant de répondre, entre autres choses, aux questions suivantes : un mentor est-il nécessaire pour mon projet ? Si oui, quel genre de mentor ai-je besoin et où le trouver ? Comment l’approcher et maximiser les liens? Une liste d’établissements où trouver des mentors potentiels ainsi qu’un modèle de lettre d’approche sont également fournis. De plus, les élèves pourront s’inscrire à la banque de mentors afin de consulter la liste de mentors qui souhaitent les épauler. Pour les enseignants : Le Guide de l’enseignant permettra à ce dernier de conseiller et soutenir ses élèves dans la recherche d’un mentor. Pour les mentors : Le Guide du mentor et le Code de conduite du mentor fourniront des pistes de solutions des plus intéressantes pour connaître le rôle et les limites de l’intervention du mentor, des trucs pour soutenir les élèves de la meilleure façon possible et aussi, bien sûr, si vous êtes fait pour être mentor! Les mentors intéressés sont aussi invités à s’inscrire à la banque de mentors virtuelle pour faciliter le jumelage, selon les intérêts et disponibilités du mentor et du mentoré. Pour télécharger les outils ou s’inscrire à la banque, consultez le http://www.exposciencesbell.qc.ca/ et sélectionner les onglets Science et mentorat ou Cybermentorat. www.exposciencesbell.qc.ca/fr/96-mentorat.htm

Toutes les présentations des ateliers lors de la journée Repères sont déposées dans la rubrique « Comprendre REPÈRES » de la salle des PROS du système REPÈRES. Les documents (format .pdf) ont fait l'objet d'ateliers lors de la rencontre des utilisateurs et utilisatrices de REPÈRES à Québec le 30 septembre 2008 : L'admission au cégep : des modifications au RREC et les préalables de mathématiques; Academos : plus de mentors et un nouveau site Web pour le choix de carrière de vos élèves; Le marché du travail caché et les listes d'entreprises; Les explorations de REPÈRES, tout ce que vous voulez savoir et que vous n'avez jamais demandé; Choisis ta voie en environnement par les sciences et le génie; REPÈRES : Une porte d'entrée pour l'approche orientante; Effets du vieillissement de la population sur le marché du travail; REPÈRES, son futur et vos besoins; OrientAction, un site plein de ressources; L'élève...au coeur de ses choix!

Un cégep techno Victoriaville - Les ordinateurs, tableaux blancs interactifs, projecteurs et autres technologies sont de plus en plus nombreux dans les écoles primaires et secondaires. Les élèves sont familiers avec ces équipements et espèrent probablement les retrouver au cégep et à l’université. Le Cégep de Victoriaville a choisi de répondre à cette attente. Depuis août 2005, les étudiants inscrits en Techniques de comptabilité et de gestion font partie du programme Nom@d, c’est-à-dire qu’ils possèdent tous leur propre ordinateur portable et que leurs cours sont basés sur l’utilisation de cet outil. Ce premier projet de classe portable ayant été un succès, un deuxième programme, Techniques de l’informatique, a été repensé afin que l’ordinateur portable soit intégré à l’ensemble des cours. Le projet libre.com l’air est en place depuis l’automne 2006. « Ces deux projets de classes portables sont un grand succès. Au début, il y avait des craintes face à l’intégration complète des ordinateurs dans les cours, mais le projet s’est avéré révolutionnaire. D’autres cégeps viennent maintenant nous visiter pour en savoir plus », indique Jules Chagnon, directeur adjoint au Service des études au Cégep de Victoriaville. Ces deux classes portables ont probablement marqué le début d’une série de travaux de modernisation des installations du cégep. Chaque département a été personnalisé. Les étudiants peuvent maintenant bénéficier d’un petit salon, soit un espace de travail adapté à leurs besoins incluant des ordinateurs. Ces petits salons peuvent être utilisés en dehors des heures de cours. De plus, les salles des profs ont été relocalisées près de ces petits salons afin d’assurer une meilleure disponibilité des enseignants. Le pavillon central est complètement sans fil, et le cégep tout entier devrait l’être bientôt. Les locaux et équipements des divers programmes sont revampés les uns après les autres. « 80% des classes ont été rafraîchies », dit M. Chagnon. Cet été, c’était au tour des soins infirmiers et des langues modernes de profiter d’investissements respectifs de 300 000$ et 250 000$. Du côté des langues modernes, par exemple, 70 nouveaux ordinateurs ont été acquis et les étudiants pourront utiliser une toute nouvelle salle de conversation. Au cours de l’été, le cégep a aussi transformé une trentaine de salles de classe en salles multi-média. Ces locaux sont équipés d’un projecteur fixe, d’un ordinateur et d’un tableau blanc interactif ActivBoard. « Les enseignants n’ont plus qu’à se promener avec leur clé USB, ils savent que tout l’équipement nécessaire se trouve dans la classe. C’est terminé le temps des chariots qu’on promenait d’un local à l’autre », fait remarquer M. Chagnon. Bien sûr, ce ne sont pas tous les enseignants qui sont familiers avec les technologies. Une série de formations à leur attention a d’ailleurs débuté. « Sur 125 profs, plus d’une quarantaine ont reçu une initiation à l’utilisation du tableau blanc interactif. Depuis cette première formation, j’ai reçu d’autres demandes d’enseignants intéressés à utiliser les tableaux », souligne Lorraine Ouellet, conseillère pédagogique au Cégep de Victoriaville. Elle croit que d’ici un an, la majorité l’utiliseront. Néanmoins, elle confirme que les enseignants ont souvent une crainte face à l’utilisation d’un tableau blanc interactif en classe, une technologie encore peu utilisée au Québec, bien que très répandue dans certains pays, comme l’Angleterre. « Par contre, ils sont fascinés par le tableau et veulent l’essayer. Puis, lors de l’essai, ils se rendent compte qu’il est simple à utiliser et ils embarquent. » Avant de procéder à l’achat des tableaux, une analyse à été réalisée pour faire le meilleur choix technologique possible. En effet, un nouveau type de tableau blanc interactif, l’Activboard, était proposé au cégep par la compagnie De Marque (éditeur de l'Infobourg). La particularité de ce tableau est qu’il utilise la technologie électromagnétique, comparativement à la technologie tactile qui était utilisée jusqu’alors. Dans le cadre de l’analyse, le Cégep a consulté une trentaire d’enseignants de huit départements afin de tester leur intérêt pour l’ActivBoard. À la suite de plusieurs essais et démonstrations, ils ont opté de façon majoritaire pour la technologie électromagnétique ActivBoard. Le Cégep de Victoriaville n’a pas fini de moderniser ses équipements. Une salle de vidéoconférence de trente places est en construction et d’autres projets sont à venir. Tous ces investissements semblent plaire aux jeunes. Le cégep a enregistré une hausse de 10% de ses étudiants à la rentrée 2008 par rapport à 2007 et accueille 1400 étudiants. www.infobourg.com/sections/actualite/actualite.php?id=13575

Une carrière à plus de 350 kilomètres/heure! Devenir pilote est sans aucune doute le rêve de plusieurs d'entre nous. Et les chiffres sont là pour le prouver : le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) du Cégep de Chicoutimi reçoit plus de 300 demandes d'admission par année. Mais dans le monde du pilotage, l'appel est davantage une question de vocation que de rêve. Au pays des oiseaux de fer, les postulants sont nombreux, mais le choix des aspirants tout ce qu'il y a de plus méticuleux et précis. C'est à Saint-Honoré, en plein coeur de la MRC du Fjord-du-Saguenay, que sont formés les pilotes du CQFA. Cet établissement - qui célèbre présentement ses 40 automnes - est en fait la seule école publique de la province à dispenser le programme Pilotage d'aéronefs. « Bien qu'il y ait une pénurie de pilotes, l'accès au programme demeure difficile. Le processus de sélection est long et complexe », tient à préciser Serge Boucher, directeur du CQFA. En plus de la réussite de ses études secondaires, incluant les matières préalables que sont les mathématiques et la physique, le candidat doit se soumettre à près de cinq heures d'examens et de tests. Cette évaluation vise, entre autres, à déceler les habiletés à communiquer, la rapidité de calcul mental, le sens de l'orientation, la mémoire, la connaissance des langues anglaise et française et les notions sur le monde de l'aviation. Des examens médicaux et de la vue sont également prévus. À la fin du processus de sélection, seulement 10 % des candidats seront retenus. « Nous voulons recruter les meilleurs aspirants pilotes, souligne M. Boucher. Ce choix de carrière ne doit pas se faire sur un coup tête. Devenir pilote exige une motivation qui va au-delà du simple désir d'être aux commandes d'un impressionnant appareil et de tout le prestige associé à la profession. Cette décision exige une prise de conscience des nombreuses responsabilités et des conditions de travail particulières relatives à la vie d'un pilote. » Durant les deux premières années de sa formation collégiale, l'étudiant en pilotage suit un horaire composé de cours dispensés au Cégep de Chicoutimi et au CQFA. Un service de transport est organisé gratuitement pour permettre aux étudiants de se déplacer d'un lieu à l'autre. À sa troisième année de formation en pilotage d'aéronefs, l'étudiant perfectionnera l'une des trois voies de spécialisation suivantes : pilotage de ligne, pilotage de brousse et pilotage d'hélicoptère. Alternant l'enseignement théorique et pratique, chaque voie comprend plus de 200 heures de vol. Un survol du site du CQFA s'impose : http://www.cqfa.ca/ . Le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) fait partie du Regroupement des écoles nationales du Québec (http://www.ecolesnationales.qc.ca/ ). www.monemploi.com/mon_emploi/chronique/une-carriere-plus-350-kilometres-heure-8204.html

Info universitaire
Professionnels du loisir recherchés
Les universités québécoises devront mettre plus que les bouchées doubles afin de former des maîtres du loisir comme Daniel Gélinas, le directeur du 400e. Rien que du côté municipal, le départ à la retraite de 40 % des employés d'ici cinq ans libérera 1600 postes dans ce domaine. Or, à peine 160 étudiants obtiennent leur diplôme chaque année. «On ne suffit pas à la demande et les programmes sont loin d'être contingentés», s'inquiète François de Grandpré, responsable du programme en loisir, culture et tourisme de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). En effet, l'Université Concordia, à Montréal, et l'UQTR offrent les deux seuls baccalauréats de la province et pourraient facilement accroître leurs admissions de 30 %. Quant aux études de deuxième cycle, seule l'UQTR propose une maîtrise, celle qu'a obtenue M. Gélinas. Cinq cégeps offrent aussi une technique, mais la pénurie s'étend aux domaines de la culture et du tourisme, ajoute M. de Grandpré, présent au 10e Congrès mondial du loisir, à Québec cette semaine. «On développe des compétences en loisirs, mais on forme aussi des agents de développement régional et local qui sont recrutés ailleurs», explique-t-il. Avant, les étudiants se demandaient où envoyer leur CV. Aujourd'hui, ils se demandent quelle offre d'emploi accepter.» Ainsi, le taux de placement frôle les 100 %. Pourtant, les salaires de base sont acceptables et la progression de carrière aussi, estime André Thibault, directeur de l'observatoire québécois du loisir de l'UQTR. Un technicien diplômé commencera sa carrière avec un salaire de 24 000 $ et un universitaire, à 35 500 $. En quelques années, un directeur des loisirs d'une municipalité de 10 000 habitants touchera entre 55 000 et 70 000 $. Dans une ville comme Sherbrooke, le salaire peut atteindre 88 000 $. Heureusement, le domaine du loisir est aussi multidisciplinaire que sa définition et son champ d'application, souligne M. Thibault. Les municipalités pourront donc aussi recruter des diplômés en administration publique, par exemple. «Mais le vieillissement de la population ne fera qu'accentuer le phénomène», prévient-il. Au-delà de la pénurie de main-d'oeuvre, l'ex-maire de Québec Jean-Paul L'Allier, aussi président d'honneur du Congrès, estime que le plus grand défi de la capitale consiste à trouver des façons et des occasions de motiver les citoyens à faire plus d'activités hors de la maison. «Les Québécois consacrent 30 heures par semaine aux loisirs, dont 21 heures à la télévision. Ce n'est pas très actif», a-t-il affirmé lors du cocktail d'ouverture du Congrès, hier, au Musée de la civilisation. Présente, la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, a prononcé une allocution vantant les bienfaits des loisirs sur la santé. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/200810/07/01-27086-professionnels-du-loisir-recherches.php

Le nombre de profs sans permis explose Le nombre de professeurs sans permis a atteint 2345 l'an dernier dans les écoles du Québec. Il s'agit d'une hausse de 1121 % en cinq ans ! C'est la pénurie d'enseignants légalement qualifiés qui force les écoles à demander des «tolérances d'engagement» au ministère de l'Éducation, afin de recruter des gens qui n'ont pas de formation classique de professeur. «Oui, c'est en augmentation», a dit à La Presse Stéphanie Tremblay, agente d'information au Ministère. Il y a deux ans, pourtant, le Ministère avait annoncé qu'il allait «stabiliser et même diminuer le nombre de tolérances d'engagement». Les autorisations provisoires accordées depuis aux étudiants en fin de parcours et aux titulaires d'un baccalauréat dans une matière donnée désireux de se recycler n'ont pas suffi. En deux ans, le nombre de tolérances a plus que doublé : il est passé de 1054 à 2345. Tant les écoles privées (457 tolérances) que publiques (1888) ont fait appel à des professeurs sans permis en 2007-2008. «Mais on ne recrute pas n'importe qui, a indiqué Bernard Tremblay, directeur des relations du travail à la Fédération des commissions scolaires. Il ne faut pas faire d'adéquation entre tolérance d'engagement et incompétence. Il est vrai que la majorité des profs sans permis (70 %) ont un baccalauréat ou une maîtrise, souvent lié à la matière qu'ils enseignent. Fait inquiétant, 210 profs embauchés l'an dernier n'avaient qu'un diplôme d'études collégiales, et 57 avaient seulement un diplôme d'études secondaires général ou professionnel. Des diplômés du secondaire ont enseigné l'anglais, la musique, l'éducation physique, la religion, même les mathématiques ! Le reste (18 % des profs sans permis) a une formation qualifiée d'« autre » par le Ministère. Pénurie dans plusieurs matières. C'est le secteur de l'adaptation scolaire - avec 307 professeurs sans permis - qui est le plus touché par la pénurie. La cause ? Le Ministère a ajouté 1200 postes d'orthopédagogue en trois ans, alors qu'il n'y avait pas assez de candidats en réserve. La crise s'aggrave aussi en anglais langue seconde : il y avait 274 professeurs sans permis en 2007-2008, une cinquantaine de plus que l'année précédente. «C'est un effet de l'introduction de l'anglais en première année», a expliqué Stéphanie Tremblay, du ministère de l'Éducation. La situation inquiète Micheline Schink, présidente de l'association de professeurs d'anglais SPEAQ. «Est-ce que ces gens ont une connaissance suffisante de la langue anglaise pour l'enseigner? s'interroge-t-elle. Quelles connaissances en pédagogie et en didactique ont-ils? On ne le sait pas.» Les mathématiques sont la troisième matière la plus touchée, avec 244 tolérances. «On a un problème chronique en mathématiques, indique Bernard Tremblay, de la Fédération des commissions scolaires. On engage tous ceux qui ont le diplôme d'enseignement des mathématiques, mais il nous en faut encore plus et il n'y en a pas. On sera toujours en manque s'il n'y a pas des mesures particulières.» En français langue d'enseignement, on comptait 209 profs sans permis. «Ce n'est pas une bonne nouvelle, même si ce sont 209 enseignants de français sur 5000 à 6000 dans la province», commente Arlette Piotte, présidente de l'Association québécoise de professeurs de français. À court terme, cette pénurie de profs de français va s'aggraver. «On le prévoit», ajoute-t-elle. Les commissions scolaires doutent que les solutions soient suffisantes. Le noeud du problème vient du fait que, depuis 1995, il faut obligatoirement terminer un baccalauréat en enseignement de quatre ans pour décrocher le permis d'enseigner au Québec, même si on détient déjà un baccalauréat ou une maîtrise dans une matière enseignée. Des passerelles, qui réduisent la formation en enseignement à deux ou trois ans, sont toutefois apparues ces dernières années. Une nouvelle maîtrise menant au permis vient aussi d'être créée. Les avis sont partagés quant à savoir si ces mesures régleront la pénurie. Arlette Piotte a bon espoir de voir des diplômés de littérature ou de linguistique combler bientôt les postes vacants en français. Bernard Tremblay est plus nuancé. «Les passerelles, c'est un premier effort, mais on doute que ce soit suffisant, a-t-il indiqué. Les gens doivent tout même faire l'équivalent de deux ou trois ans d'université, c'est exigeant. On pense qu'il faudra une souplesse supplémentaire.» Profs sans permis en 2007-2008 (équivalent temps plein) Au public 1888 Au privé 457 Total 2345 Les cinq matières où il y a le plus de profs sans permis en 2007-2008 Adaptation scolaire 307 Anglais langue seconde 274 Maths 244 Religion, morale, éthique et culture religieuse 241 Français langue d'enseignement 209 Tolérances d'engagement, profs sans permis (équivalent temps plein) En 2007-2008 2345 En 2006-2007 1739 En 2005-2006 1054 En 2004-2005 716 En 2003-2004 409 En 2002-2003 192 Hausse en cinq ans 1121% Source: données du ministère de l'Éducation demandées par La Presse www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200810/05/01-26653-le-nombre-de-profs-sans-permis

Liens entre soutien social, ajustement universitaire et persévérance en première année de bac L'objectif de la recherche était d'examiner les liens entre la persévérance en première année de baccalauréat, le soutien social (ses sources –amis et pairs, famille, université– et ses fonctions) et l'ajustement des étudiants aux différentes facettes de l'expérience universitaire. http://entete.uqtr.ca/description.php?no_fiche=7611

Environnement L'UQAR obtient du Gouvernement du Québec une Chaire de recherche portant sur l'érosion côtière Le recteur de l'UQAR Michel Ringuet, le professeur Pascal Bernatchez et la ministre Nathalie Normandeau sont entourés par plusieurs étudiants qui auront à travailler sur le phénomène d'érosion des berges. L'Université du Québec à Rimouski possède maintenant une nouvelle Chaire de recherche en géoscience côtière. Selon le recteur de l'UQAR, Michel Ringuet, «cette chaire permettra de mieux comprendre les impacts de l'érosion sur les côtes maritimes du Québec. Toute une équipe de professeurs et d'étudiants en géographie, autour du professeur Pascal Bernatchez, pourra concentrer les énergies afin de mieux comprendre ces phénomènes géophysiques et de proposer des solutions aux problèmes existants.» Il s'agit de la onzième chaire de recherche à voir le jour à l'UQAR. La nouvelle chaire a été annoncée, à Rimouski le 4 juillet, par Mme Nathalie Normandeau, ministre responsable de la région Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine et vice-première ministre. La création de la chaire a été rendue possible grâce à une entente entre le ministère de la Sécurité publique (MSP) et l'UQAR. Le territoire à l'étude comprendra les régions de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord. Selon la ministre Normandeau, l'UQAR est un lieu privilégié pour étudier le phénomène de l'érosion du littoral du fleuve Saint-Laurent en milieu marin, en raison de son expertise dans le domaine, de son réseau de collaborateurs et de sa situation géographique. Le titulaire de la chaire, Pascal Bernatchez, croit que l'érosion du littoral aura malheureusement de plus en plus de conséquences sur les populations et les infrastructures côtières. «C'est important d'avoir une vision plus complète du phénomène pour que nos élus prennent les bonnes décisions dans l'aménagement et la réglementation.» Pascal Bernatchez possède un doctorat en géomorphologie côtière. Ses projets de recherche portent sur l'étude des géorisques côtiers, l'évaluation de la hausse du niveau marin sur les zones côtières du Saint-Laurent, la télédétection appliquée à l'étude des écosystèmes côtiers et le développement de modèles de gestion intégrée des milieux côtiers. Il fait partie d'un comité interministériel sur l'érosion des berges et il a co-rédigé pour le gouvernement du Québec un plan de zonage préliminaire du risque d'érosion littorale pour la région de la Côte-Nord. Il est aussi membre du Consortium OURANOS pour lequel il participe à un projet de recherche portant sur les impacts des différents scénarios de changements climatiques sur les composantes biophysiques et socio-économiques des côtes dans le golfe du Saint-Laurent. Le budget de fonctionnement de la chaire de recherche en géoscience côtière est de 2,9M$ pour une période de quatre ans. Le (MSP), qui y contribuera pour un million $, a pu compter sur un autre million $ provenant du Fonds vert qui assure le financement de mesures du Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques. La contribution de l'UQAR s'élève à plus de 900 000$. www.uqar.qc.ca/uqar-info/0809/Chaireerosioncotiere.asp

Une enquête dresse le portrait de l’étudiant entrepreneur Pour en finir avec le mythe de Bill Gates Une étude réalisée par le Centre d’entrepreneurship HEC-Poly-UdeM auprès d’étudiants entrepreneurs qui ont lancé leur entreprise entre 1998 et 2006 dresse le portrait du créateur d’entreprise. «Le résultat est loin des clichés auxquels on est habitué», souligne Paule Tardif, directrice générale du Centre. L’entrepreneur universitaire a bel et bien 25 ou 26 ans comme le fondateur de Machina Sapiens, Claude Coulombe, mais il n’a pas quitté l’école à 19 ans comme Bill Gates; et il n’est pas à la tête d’une jeune entreprise évaluée à 1,6 G$ comme les dirigeants de YouTube, Chad Hurley et Steve Chen. «Il n’en constitue pas moins une partie de la nouvelle génération qui a la particularité de baigner dans un milieu riche en innovations», affirme Paule Tardif. Selon le profil brossé à partir d’une quarantaine de lauréats du concours Entrepreneurship et innovation, 43 % des entrepreneurs sont titulaires d’un baccalauréat et près de 34 % d’une maitrise. Ils gèrent une équipe de 12 employés en moyenne et ont un chiffre d’affaires annuel variant de 50 000 à 175 000 $. «Pour 88,2 % des participants, le chiffre d’affaires actuel est considéré comme insuffisant, peut-on lire dans le rapport. Le temps moyen avant de se verser un salaire a été d’environ une année, allant de six mois avant l’enregistrement de leur entreprise à plus de quatre ans après. Au moment de prendre part à l’étude, 25 % des entrepreneurs gagnaient annuellement de 40 000 à 60 000 $.» Pour 97 % des répondants, l’équilibre entre le travail, la famille et les loisirs est essentiel. Plus de 65 % d’entre eux considèrent cette conciliation comme étant totalement ou généralement réussie. Mais les contraintes du travail en entreprise et la pression d’un patron peuvent paraitre bien insignifiantes en comparaison des exigences des clients. Et surtout, si tentante que soit la création d’entreprise, devenir son propre patron ne convient pas à tout le monde, comme le rappelle Mme Tardif. «Tout le monde n’a pas l’étoffe d’un entrepreneur. Il faut avoir des nerfs solides et savoir faire des concessions.» Élément incontournable de la profession d’entrepreneur: posséder une solide expérience. Les diplômes, ça compte, mais les clients accordent davantage de poids à l’expérience. À cet égard, plus de 62 % des entrepreneurs interrogés avaient travaillé au préalable dans une autre firme avant de créer la leur. Près de 89 % travaillent maintenant à plein temps au sein de leur entreprise. Par ailleurs, si l’expérience est primordiale, il est tout aussi important d’avoir une âme d’entrepreneur. «C’est la caractéristique numéro un», selon Paule Tardif. Au nombre des qualités que les répondants à l’étude considèrent mettre ou avoir mis en valeur dans le démarrage et la gestion de leur entreprise figurent au premier plan l’audace, la vision, la ténacité et le leadership. Une foule d’aptitudes interpersonnelles semblent également nécessaires: la capacité d’adaptation et d’analyse, l’ouverture d’esprit, la facilité à travailler en équipe et à instaurer des consensus, la patience, de même que les talents de communicateur. Enfin, l’entrepreneur type a aussi tendance à mettre sur pied son entreprise dans la ville où il a fait ses études. Plus de 82 % des entrepreneurs sondés qui avaient étudié à l’École polytechnique (23 %), à HEC Montréal (54 %) ou à l’UdeM (17 %) ont établi le siège social de leur compagnie à Montréal. L’activité principale de leur entreprise est en lien avec les études qu’ils ont poursuivies dans plus de 86 % des cas. La grande majorité des entreprises évoluent dans le secteur des services (52 %) ou celui des technologies (33 %). Le rapport de cette étude a été rédigé par Caroline Lacasse, doctorante en psychologie du travail et des organisations à l’Université. Paule Tardif a présenté les principaux résultats de l’étude, le 10 septembre dernier, aux invités conviés à célébrer les 10 ans du Centre d’entrepreneurship HEC-Poly-UdeM. Quelque 110 personnes de la communauté des affaires et des milieux universitaire et politique ainsi que les initiateurs du projet du Centre, dont le professeur Louis Jacques Filion, titulaire de la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier, étaient présents au cocktail dinatoire, qui a eu lieu au salon L’Oréal de HEC Montréal. À cette occasion, Mme Tardif a signalé que l’entrepreneurship universitaire est un phénomène encore marginal mais en progression. «Environ 10 % des étudiants vont créer une entreprise au cours de leurs études ou plus tard dans leur vie professionnelle. Il est important de bien les préparer, car d’ici 10 ans à Montréal il y aura 30 000 entreprises à vendre. Ce sont nos jeunes d’aujourd’hui qui prendront la relève demain.» Mme Tardif a par ailleurs indiqué que le Centre, un organisme voué à la promotion d’une culture entrepreneuriale à l’Université, offre un soutien concret à ceux et celles désireux de se lancer en affaires. www.hec.ca/entrepreneurship http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1830/221/

Google a 10 ans. Et après? Les universitaires sont accros à Google mais y voient de multiples pièges http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1838/221

Vox pop : Google et les étudiants Des étudiants discutent de la place qu'occupe Google dans leurs études Google célèbre ses dix ans cet automne. C'est le moteur de recherche le plus utilisé au monde. Son influence se fait d'ailleurs sentir jusque dans les salles de classe. Nous avons demandé à des étudiants de l'Université de Montréal quelle place occupe Google dans leurs études. http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1822/337/

Formation, documentation
Formation de deux jours à Québec les 27 et 28 octobre sur le nouveau test en ligne de Clavier Diagnostic Employabilité.
Dominique Clavier sera le formateur. Wilfrid Larochelle wilfrid.Larochelle@alphaomega.qc.ca

25 jobs anti-récession
Pour quiconque est un brin anxieux, mieux vaut éviter de suivre l’actualité économique de trop près. La récession est à nos frontières selon les commentateurs, avec son cortège funèbre de chômeurs. Déjà, le Québec comptait 40 000 emplois de moins en juillet par rapport à janvier. Chez les sans-emploi, on commence à se sentir à l’étroit. http://carriere.jobboom.com/marche-travail/dossiers-chauds/2008/09/08/6703766-jm.html Anti-récession La liste complète Voici l’intégrale de notre liste des 25 emplois à l’abri de la récession, séparée en quatre grandes catégories. Pour en savoir plus sur ce qui rend ces métiers intéressants relativement peu vulnérables aux ralentissements économiques, cliquez sur les liens «Pourquoi est-ce un job anti-récession?» : Gestion des avoirs et de l’argent; Gestion de la performance des entreprises; Vie humaine et organisation de la société; Entretien des bâtiments, des structures et des véhicules http://carriere.jobboom.com/marche-travail/anti-recession/2008/09/05/6676186-je.html

Rapport PNUE
Lutter contre le changement climatique est créateur d’emploi www.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/09/20080925-130923.html

Choix de carrière Un nouvel outil pour les élèves franco-ontariens. «La visite de conférenciers permet aux élèves de confirmer leur choix de carrière, d'en apprendre davantage sur les différentes perspectives d'emploi et surtout de voir que la réussite en français, en Ontario, c'est possible», indique Charlotte Calen, directrice générale du RéSAFF. Les étudiants franco-ontariens ont un nouvel outil en main pour les aider dans leur choix de carrière avec le programme Passage, dorénavant disponible dans toutes les écoles secondaires de l'Ontario. Créé en 2004 par le Réseau socioaction des femmes d'affaires francophones (RéSAFF), Passage est un programme qui apporte des conférenciers dans les salles de classe de la 7e à la 12e année de l'Ontario afin d'orienter les choix de carrières des étudiants. Récipiendaire d'un financement de 400 000 $ sur trois ans du ministère de l'Éducation en 2006, le programme qui oeuvrait uniquement dans la région de l'Est Ontarien, depuis sa création, sera désormais implanté sur tout le territoire de la province. «Je suis très heureuse que le programme prenne de l'ampleur à l'échelle provinciale. Nous avons ce petit bijou à Ottawa depuis plusieurs années et il est important de le faire connaître au reste de la province [...] Nous avons besoin de former aujourd'hui les personnes qui demain pourront nous soigner en français, nous défendre en cours de justice en français et donner un enseignement en français à nos enfants», estime Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones de l'Ontario. Avec le programme Passage, le personnel enseignant a la possibilité d'inviter des conférenciers bénévoles dans leur classe afin de présenter aux élèves un aperçu de leur métier et surtout de leur faire connaître les avantages de pouvoir s'exprimer dans la langue de Molière. «La visite de conférenciers permet aux élèves de confirmer leur choix de carrière, d'en apprendre davantage sur les différentes perspectives d'emploi et surtout de voir que la réussite en français, en Ontario, c'est possible», indique Charlotte Calen, directrice générale du RéSAFF. Par les années passées, le programme Passage avait pour mandat de faire connaître les métiers non-traditionnels aux jeunes franco-ontariennes. Réorientant leur mission pour pouvoir offrir ce service à davavantage d'étudiant, les responsables de Passage ne tracent pas une croix sur le volet plus féminin du programme. «Les enseignants auront encore le choix de faire venir une conférencière dont le métier est considéré non-traditionnel et aussi de faire valoir leur préférence concernant le sexe du conférencier souhaité via notre site internet», précise Mme Calen. La base de donnée du programme Passage compte à ce jour 200 conférenciers de tous les horizons dont François Boileau, le premier commissaire aux services français de l'Ontario. www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites-regionales/200810/03/01-26240-un-nouvel-outil-pour-les-eleves-franco-ontariens.php

Le site wikipédia présente la comparaison du système scolaire québécois et français (et québécois et canadien). Vous pouvez voir à droite du tableau les différents niveau d'étude du système d'éducation avec les âges. Ce qui permet de faire la correspondance avec le système québécois. http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_scolaire_qu%C3%A9b%C3%A9cois#Comparaison_des_syst.C3.A8mes_d.27.C3.A9ducation_canadien_et_qu.C3.A9b.C3.A9cois

Avez-vous un profil d'entrepreneur?
Voici un outil qui vous permettra de mieux mesurer votre potentiel entrepreneurial. Ce questionnaire comporte 50 affirmations et il ne vous faudra que 15 minutes pour y répondre. Il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises réponses; c'est votre opinion qui compte. Pour chacun des énoncés, choisissez sur l'échelle un chiffre de 1 à 4 qui décrit le mieux votre opinion. Servez-vous de toute l'échelle. Si vous répondez toujours « 2 » ou « 3 », vous ne retirerez pas l'avantage de cet outil. Lorsque vous aurez terminé, vos réponses seront compilées selon 3 critères: la motivation, l'attitude et les aptitudes. Votre résultat global établira votre profil comparé à d'autres entrepreneurs. Soyez assuré que vos réponses demeureront strictement confidentielles. www.bdc.ca/fr/business_tools/entrepreneurial_self-Assessment/Entrepreneurial_self_assessment.htm?cookie%5Ftest=1


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Documents sur l'admission universitaire
Le guide d'admission universitaire au trimestre d'hiver 2009 est maintenant en ligne
www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=915 Raymond Jean, c.o.

À noter à votre agenda
Comité organisateur du 8e Congrès 2009 de l'ACOC: 20-21-22 mai à l'université de Sherbrooke www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=810 Diaporama (album) du 7e congrès à Moncton www.flickr.com/photos/10892802@N08/sets/72157605167634050/show Une partie des photos sont aussi sur le site du Bulletin http://www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/ Vous pouvez transmettre des documents reçus à la suite d’une conférence, peu importe le colloque ou congrès, ou un lien Internet à acoc@videotron.ca

Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC
ACOC@videotron.ca

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