27 octobre 2008

V 7 No 11: Les cégépiens travaillent trop!

L'aube à Tadoussac en octobre



Annoncez sur le site de l'ordre vos activités qui auront lieu autour de cette semaine www.occoppq.qc.ca/co_semaine/index2008.asp

Inscription au Carrefour de l’Orientation (il reste quelques places seulement dont 5 pour la région de Québec): Le raisonnement clinique : un moyen pour adapter nos interventions aux besoins de clientèles vulnérables avec Alain Dubois, c.o. Résumé: http://quelquechosedelacoc.blogspot.com/2008/10/v-7-no-8-programme-du-prochain.html Veuillez vous inscrire rapidement par courriel afin de faciliter l'organisation. Pour la région de Montréal : le vendredi 21 novembre 2008 en avant-midi au Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption en envoyant un courriel à l'adresse nathalie.lessard@collanaud.qc.ca en mentionnant votre nom et lieu de travail (frais pour l'organisation du Carrefour de l’orientation: chèque de 40$ au nom de l'ACOC payable sur place). Pour la région de Québec: le mercredi 26 novembre 2008 en avant-midi au campus Lévis de l’UQAR en envoyant un courriel à l'adresse acoc@videotron.ca (frais pour l'organisation du Carrefour de l’orientation: chèque de 40$ au nom de l'ACOC payable sur place). Pour plus de détails sur la journée, voir le numéro précédent http://quelquechosedelacoc.blogspot.com/2008/10/v-7-no-10-inscription-carrefour-de.html

CONSEILLER(ÈRE) D’ORIENTATION ET AIDE PÉDAGOGIQUE INDIVIDUEL au cégep André-Laurendeau REMPLACEMENT À TEMPS PARTIEL (80%) CONCOURS # 08-022-P PLUS SPÉCIFIQUEMENT : Accompagnement des élèves de la première session (en collaboration avec les départements, les enseignants, les aides pédagogiques individuels et les conseillers pédagogiques). Élaborer et mettre en œuvre des activités de groupe en orientation.Intervenir en classe dans le cadre de certains cours spécifiques (orientation, relation d’aide, connaissance de soi, etc.) Monter des outils pour repérer les élèves ayant des difficultés relatives à leur orientation : indécision, absence de but vocationnel, dysfonctionnement aux études, etc.). Rencontrer et suivre ces élèves. Travailler avec les départements et les autres professionnels à la proposition de projets d’encadrement et d’aide à la réussite. Suivi individualisé de tous les élèves de la session «Accueil et intégration» et de la session de transition et ce, du traitement de la demande d’admission jusqu’au changement de programme et à l’inscription dans un programme spécifique. Organisation d’activités spécifiques en collaboration avec les départements et les autres services : accueil des nouveaux, ateliers carrière, ateliers sur le calcul et l’importance de la côte R, etc. Toutes autres activités et/ou rencontres individuelles ou de groupes en lien avec l’orientation et l’information scolaire et professionnelle. Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur curriculum vitae au plus tard le 7 novembre 2008, 16h00, à : Madame Christiane Dionne Coordonnatrice Service des ressources humaines
emploi@claurendeau.qc.ca Pour une description complète, voir le site http://www.claurendeau.qc.ca/ sous la rubrique Emploi. Conseillère ou conseiller en information scolaire et professionnelle


Info collégiale
Les cégépiens travaillent trop!
La grande majorité des élèves (79 %) bossent d'abord pour accroître leur autonomie financière. Exit le mythe du cégépien paresseux! Les jeunes d'aujourd'hui n'ont, au contraire, jamais autant travaillé : 72 % des cégépiens ont un boulot. Et ce n'est pas tout : un jeune sur quatre travaille plus de 20 heures par semaine, compromettant ainsi ses chances de réussir à l'école. Le sociologue Jacques Roy tire la sonnette d'alarme. Dans son nouvel essai lancé aujourd'hui, le chercheur braque les projecteurs sur cette génération qui sacrifie son éducation sur l'autel du marché de l'emploi. L'ouvrage Entre la classe et les Mcjobs : portrait d'une génération de cégépiens met en lumière un des changements les plus marquants chez les jeunes des années 2000 : depuis 1970, le nombre de cégépiens qui conjuguent études et boulot a presque... quadruplé, passant de 20 % à 72 %, et ce, autant chez les filles que chez les garçons. Selon une enquête réalisée par M. Roy et son équipe auprès de 1729 élèves, les cégépiens consacrent même plus d'heures au travail (17 heures en moyenne) qu'à l'étude à la maison (12 heures). «C'est majeur, lance Jacques Roy. Comme société, on est en train de manquer le bateau!» À petites doses, le travail ne nuit pas nécessairement à la réussite scolaire, précise-t-il. Ce n'est pas parce qu'un élève travaille quelques heures par semaine qu'il ne passera pas sa session. Mais à partir de 20 heures par semaine, «la lumière rouge commence à allumer». La moyenne scolaire de ces étudiants est alors nettement à la baisse. Selon la même enquête, 27 % des cégépiens consacrent 20 heures et plus à un emploi, tout au long de l'année scolaire. Et la grande majorité occupent un emploi qui n'a absolument rien à voir avec leur formation au cégep. Pourtant, la réussite scolaire et les études arrivent assez haut dans l'échelle de valeurs des cégépiens interrogés (septième rang), devant le travail, qui occupe le 13e rang. En tête de liste, le respect, l'honnêteté, la famille, l'amitié et l'amour. À bout de souffle entre le boulot au resto et les cours de philo, un élève peut rapidement devenir surchargé et fatigué, ajoute M. Roy. D'ailleurs, 56 % des jeunes interrogés ont affirmé se sentir stressés. «Le stress fait partie intégrante du quotidien des cégépiens», indique le chercheur. Pour la grande majorité des élèves, travailler reste un choix : seulement 15 % occupent un boulot pour payer le loyer, l'épicerie ou les factures d'électricité. La grande majorité (79 %) bossent d'abord pour accroître leur autonomie financière. «Ils travaillent beaucoup plus pour se donner un meilleur confort», explique Jacques Roy. Sorties entre amis, téléphone cellulaire, vêtements dernier cri... «Tout ça se passe dans une inconscience collective, dans un certain laisser-aller. C'est comme si les gens avaient démissionné», déplore-t-il. Selon le professeur du Cégep de Sainte-Foy, c'est toute la société qui est à blâmer. L'éducation doit redevenir une priorité. Les employeurs doivent faire comprendre aux jeunes que les études doivent passer avant le boulot. Les parents et les cégeps doivent aussi marteler le même message. «Il y a des cégeps qui ont commencé à modifier leurs horaires en fonction de l'emploi des élèves. Or, ça envoie un message pervers, comme si l'éducation était moins importante que l'économie marchande. Mais pourtant, la première job d'un cégépien, c'est d'étudier!» dit-il. Selon lui, le Québec est mûr pour un grand débat de fond sur l'éducation des jeunes, afin d'éviter d'hypothéquer toute une génération alors que l'avenir est à l'économie du savoir et aux emplois spécialisés. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/21/01-31598-les-cegepiens-travaillent-trop.php

Même au cégep, l'appui parental est déterminant Au cégep, plusieurs parents interviennent peu dans la vie scolaire de leurs enfants, voulant respecter leur désir d'autonomie. Mais même une fois qu'ils sont adultes, l'appui des parents peut être déterminant. Selon l'enquête réalisée par le sociologue Jacques Roy, les parents sont très présents dans la vie des cégépiens interrogés : 72 % vivent toujours dans la maison familiale et la majorité se disent encouragés par leurs parents à poursuivre leurs études. D'ailleurs, 70 % ont droit à un soutien financier pour payer l'inscription ou les manuels scolaires. Pour M. Roy, soutien parental et réussite scolaire vont de pair. Les jeunes qui peuvent compter sur leurs parents ont en général de meilleures notes, ne travaillent pas 25 heures et plus par semaine, se sentent moins déprimés et persévèrent davantage dans leurs études. «Le lien avec la réussite scolaire est très grand, mais il s'agit d'une réalité invisible. Les médias n'en parlent pas. Plusieurs parents pensent que lorsqu'un jeune a 18 ans, il faut le laisser faire. Mais on commence à peine dans le réseau collégial à voir comment les parents peuvent mettre l'épaule à la roue. Il n'y a pas encore de modèle, au cégep. Le soutien parental fait rarement partie des plans d'intervention pour la réussite scolaire», dit-il. Et pourtant... Même au cégep, les parents peuvent faire la différence, conclut le chercheur. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/21/01-31599-meme-au-cegep-lappui-parental-est-determinant.php Décrochage scolaire: le modèle Alma www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/25/01-32940-decrochage-scolaire-le-modele-alma.php

Mettre les profs dans le coup pour contrer le décrochage www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/25/01-32942-mettre-les-profs-dans-le-coup-pour-contrer-le-decrochage.php

Décrocher en sixième année www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/24/01-32734-decrocher-en-sixieme-annee.php

Un décrocheur coûte 500 000$ www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/24/01-32717-un-decrocheur-coute-500-000.php

Travail et études collégiales: à chaque étudiant sa raison www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/22/01-32005-travail-et-etudes-collegiales-a-chaque-etudiant-sa-raison.php

Les cégeps doivent être moins tolérants, selon le président de la Fédération www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/22/01-32003-les-cegeps-doivent-etre-moins-tolerants-selon-le-president-de-la-federation.php

Le Collège des annonceurs radio télévision ferme ses portes Jusqu'au printemps, le CART offrait une formation de 80 heures à quiconque voulait perfectionner l'art de parler devant un micro : professionnels de la communication, conférenciers, enseignants. Le Collège des annonceurs radio télévision (CART), une petite institution de Québec qui venait de fêter ses 50 ans, ferme ses portes. La naissance du Collège radio télévision de Québec (CRTQ), en 1989, a porté un dur coup au CART. Avec ses 800 heures de cours et son attestation d'études collégiales, c'est le CRTQ qui a maintenant la faveur des jeunes qui aspirent à une carrière radiophonique. «Mais c'est toujours triste de perdre un joueur dans le monde de la communication, parce qu'aujourd'hui, le français oral des jeunes qui arrivent dans le métier n'est pas à la hauteur», soutient Christian Lavoie, directeur du CRTQ www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/10/01-28525-le-college-des-annonceurs-radio-television-ferme-ses-portes.php

Formation en génie civil au Cégep de Rivière-du-Loup Afin de répondre aux besoins de main-d’œuvre manifestés par les entreprises de la région, le Service de la formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup offrira, à compter du 8 décembre prochain, un programme d’attestation d’études collégiales (AEC) en génie civil. En effet, des investissements majeurs seront consacrés à la réfection et à la construction de nos routes et de nos infrastructures municipales au cours des prochaines années. Cependant, le nombre de travailleurs qualifiés en génie civil suffit à peine à répondre aux besoins actuels de main-d’œuvre. Intitulé Inspection et contrôle de qualité des ouvrages routiers et municipaux, ce programme sera dispensé dans le cadre d’une entente avec le Cégep de Rimouski. Le programme compte 1 260 heures réparties en deux sessions : la première débute le 8 décembre pour se terminer à la fin de mai 2009. La deuxième session se tiendra à l’hiver 2010. Chaque session sera suivie d’un stage de trois semaines. Cette organisation permettra aux étudiants d’occuper des emplois pendant l’été et l’automne. Les cours dispensés seront notamment : mathématiques, topométrie, analyse de sols et de matériaux, dessin, plans et devis, infrastructures routières et infrastructures municipales, etc. Enfin, on pourra retrouver nos diplômés dans des laboratoires de tests, des entreprises de construction, les fabricants de béton et d’enrobés bitumineux, les municipalités, les MRC, etc. www.ameqenligne.com/nouvelle_detail.asp?ID=99457&B=1

Pénurie de pilote à l'horizon
Plus de 18 500 personnes travaillent dans l'industrie du transport aérien au Québec. Il s'agit de pilotes, bien entendu, mais aussi de mécaniciens, de techniciens et de contrôleurs aériens. À l'heure actuelle, le tiers de ces travailleurs sont âgés de 45 ans et plus. Il faut donc s'attendre à une importante vague de retraites au cours des 15 prochaines années. La situation est particulièrement sérieuse pour les pilotes et les mécaniciens. « Au Québec, on ne forme que 150 pilotes professionnels d'avion et d'hélicoptère par année, a affirmé M. McKenna. C'est nettement insuffisant pour répondre à la demande. En outre, il y a parmi eux de nombreux étudiants étrangers qui retournent chez eux après leur formation. » Plusieurs facteurs expliquent le peu de popularité de la profession de pilotes, notamment le coût de la formation: on parle de 45 000 $ pour les pilotes d'avion et 65 000 $ pour les pilotes d'hélicoptère. Mais il y a aussi la question des conditions de travail, particulièrement difficiles pour les jeunes pilotes qui doivent accumuler des heures de vol pour accéder aux emplois les plus convoités. Ils se retrouvent invariablement avec les horaires les moins attrayants, ils doivent être disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24. « C'est glamour, porter un uniforme, mais après six mois, beaucoup lâchent à cause des conditions de travail », a dit Guy Bissonnette, du syndicat des Teamsters. La traversée du désert peut être particulièrement longue. Le jeune pilote termine sa formation avec 200 heures de vol. Il lui faudra accumuler 1300 heures de plus pour obtenir une licence de pilote de ligne. www.monemploi.com/mon_emploi/actualites/penurie-pilote-horizon-8264.html

Mines : Fermetures, ouvertures et délais
L'Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du- Québec vont voir la mort de huit mines d'ici deux ans, dont les mines Doyon, Beaufor, Kiena et Mouska. En remplacement, une vingtaine de nouvelles mines devaient voir le jour entre 2009 et 2011 dans la région, en raison de l'augmentation du prix des métaux et de l'intense exploration qui en a suivi. Parmi celles-ci on retrouve les sites Lapa et La Ronde 2 d'Agnico-Eagle, Canadian Malartic d'Osisko exploration et Westwood d'IAM Gold. Cependant, la situation économique actuelle et le prix des métaux à la baisse forcent les compagnies à ralentir l'exploration. Le projet Rivière Magusi de First Metal, par exemple, ne verra pas le jour l'an prochain comme prévu. Cela devrait permettre de résorber la pénurie de personnel minier vécue présentement. www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2008/10/23/002-mines-difficultes_n.shtml

Info universitaire
Résultats aux examens de l'École du Barreau du Québec - La Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke encore première! Les diplômés de la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke se classent encore une fois premiers aux examens de l'École du Barreau du Québec, selon les résultats par faculté publiés récemment. Si l'on tient compte de tous les étudiants qui ont passé les examens du Barreau au cours de l'année 2007-2008, c'est-à-dire tant de ceux qui ont fait le programme court (sans cours préparatoires) que le programme allongé (avec cours préparatoires), le taux de réussite combiné des diplômés de Sherbrooke atteint 89,4 %. Ce haut pourcentage lui permet de se hisser en têtef du classement, et ce, pour une troisième année consécutive. Si l'on isole les deux programmes de l'École du Barreau, les diplômés des six facultés de droit excellent tous dans le programme court, leur taux de réussite se situant entre 86,6 % et 90,6 %. Sherbrooke figure dans ce cas au milieu du peloton. Toutefois, pour ce qui est du programme allongé, les taux de réussite varient entre 53,7 % et 90,5 %, et Sherbrooke y occupe la première position. Son taux de réussite est donc très supérieur à la moyenne des résultats obtenus par les finissants de l'ensemble des facultés. À noter que 56 % des étudiants de l'École étaient inscrits au programme court et 44 % au programme long. www.usherbrooke.ca/accueil/fr/accueil/nouvelles/nouvelles-details/article/2594/

Un frein à l'exode des cerveaux www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2008/10/20/004-NB-campagne_n.shtml

L'Institut de technologie agroalimentaire Entente avec l'Université Laval
www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/10/21/007-ita-laval.asp

Géologie Une «piste de danse» pour dinosaures découverte aux Etats-Unis www.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/10/20081022-101129.html

Profs sans permis dans un cul-de-sac
Karyne Gamelin, 32 ans, enseigne l'anglais à la polyvalente Saint-Jérôme. Détentrice d'un bac en études anglaises, elle doit faire un deuxième bac en éducation pour avoir son brevet d'enseignement. Son problème? concordia refuse qu'elle fasse ses stages obligatoires dans ses propres classes. Pour contrer les pénuries de professeurs, le ministère de l'Éducation a délivré 342 autorisations provisoires d'enseigner depuis leur création, il y a deux ans, a appris La Presse. Gros hic: tous les gens qui les ont reçues ont dû s'engager à faire une formation en pédagogie. Or, bien des cours et stages ne se font que de jour, ce qui est incompatible avec le métier de prof. «C'est vraiment frustrant», dit Karyne Gamelin, qui enseigne l'anglais depuis quatre ans. Comme elle a fait un bac en études anglaises - et non pas en pédagogie - elle n'a pas de permis d'enseigner. Devant la pénurie, le ministère de l'Éducation lui a accordé une autorisation provisoire, à condition qu'elle fasse un bac en enseignement. Mme Gamelin a pris des cours le soir, à Concordia, mais elle sera bientôt bloquée. «Je dois faire quatre stages en enseignement, évidemment le jour», explique-t-elle. Concordia refuse qu'elle fasse ces stages dans ses propres classes, ce qui la force à démissionner de son poste pour aller les faire ailleurs, bénévolement. «C'est absurde et ça me scandalise, d'autant plus qu'on est plusieurs dans le même bateau», dénonce-t-elle. «Les étudiants savent dès le commencement qu'ils devront faire trois semestres à temps plein, de jour», se défend Dominic Martini, directeur général du Conseil de la formation des maîtres de Concordia. «Il faut faire des sacrifices», corrobore Spencer Boudreau, vice-doyen à la faculté d'éducation de McGill, où la formation est aussi offerte de jour. «Les universités ne sont pas adaptées à la réalité», tranche un prof détenteur d'un bac en sciences, qui enseigne cette matière sans permis depuis sept ans. Lui non plus n'arrive pas à finir sa formation en enseignement à l'UQAM, puisque plusieurs cours ne s'y donnent que de jour. «On jette facilement la pierre aux universités, réplique Marc Turgeon, doyen de la faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM. Comment se fait-il que l'employeur n'organise pas le contrat ou l'horaire de ces personnes pour faciliter la formation si on les apprécie?» Au ministère de l'Éducation, «on est conscients de tout ça, dit Stéphanie Tremblay, agente d'information au ministère de l'Éducation. On travaille de façon constante avec les établissements d'enseignement pour améliorer les façons de faire.» Il y a une lueur d'espoir: une nouvelle maîtrise menant au brevet d'enseignement a été créée, mais seulement pour les profs de français, de maths et de sciences et technologie. Offerte officieusement depuis l'automne conjointement par l'UQAM et l'Université de Montréal (elle sera officiellement lancée l'hiver prochain), elle a déjà attiré 40 candidats, qui suivent tous les cours le soir ou les fins de semaine. L'Université de Sherbrooke fait encore mieux en offrant cette maîtrise entièrement en ligne. C'est un vif succès: 250 profs sans permis s'y sont inscrits depuis 2007, beaucoup plus que prévu, selon Luc Guay, responsable de la nouvelle maîtrise à l'Université de Sherbrooke. Malheureusement pour Mme Gamelin, les professeurs d'anglais ne sont pas admis à cette maîtrise. «Nous sommes prêts à l'ouvrir aux autres disciplines, on sait qu'il y a une très forte demande», indique M. Guay, qui attend l'accord du ministère de l'Éducation. «Il y a peut-être une ouverture, on est en lien avec eux là-dessus», répond Stéphanie Tremblay, agente d'information au ministère de l'Éducation. Le temps presse pour Mme Gamelin. «C'est si difficile que ça me pousse à envisager une autre carrière», dit-elle. Les nouvelles autorisations provisoires d'enseigner Ministère De L'éducation, Source: Autorisations délivrées entre avril 2006 et janvier 2008 : 342 À des étudiants de 4e année du bac en enseignement: 164 ou 48%; À des profs de cégep prêts à enseigner au secondaire: 92 ou 27%; À des gens qui ont un bac dans une matière enseignée: 86 ou 26% Note: tous ces gens doivent terminer leur formation en pédagogie
www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200810/22/01-31657-profs-sans-permis-dans-un-cul-de-sac.php

Relance 2008 à l'Université de Sherbrooke
J'aimerais que vous transmettiez l'information jointe à ce message à vos abonnés de l'ACOC. Je crois que cette information saurait leur être utile. Pour toute question relativement à cette information, n'hésitez pas à me contacter. Merci de votre collaboration Michel Roy, responsable Service de psychologie et d'orientation Michel.Roy@USherbrooke.ca www.usherbrooke.ca/vie-etudiante/orientation/la-relance



Formation, documentation
Les palmarès des écoles n'améliorent pas la réussite
www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200810/21/01-31523-les-palmares-des-ecoles-nameliorent-pas-la-reussite.php

Front uni contre les palmarès des écoles www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/21/01-31626-front-uni-contre-les-palmares-des-ecoles.php

Enseignement postsecondaire: les provinces proposent une trêve www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200810/21/01-31281-enseignement-postsecondaire-les-provinces-proposent-une-treve.php

Pourquoi les palmarès des écoles se trompent-ils et nous trompent-ils ? A quelques jours de la publication du palmarès des écoles secondaires dans le magazine L'actualité et à la suite de la publication d'un nouveau palmarès dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec, le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) a ajouté sa voix, en conférence de presse, à la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) et à la Fédération des établissements d'enseignement privés (FEEP) pour dénoncer ces palmarès qui se trompent et trompent la population. Selon M. Marc-André Deniger, chercheur associé et ex-directeur du CRIRES qui regroupe 38 chercheurs se consacrant à l'étude de la réussite et de la persévérance scolaires, les palmarès des écoles secondaires sont basés sur des observations incomplètes, parfois subjectives, par l'Institut Fraser et l'Institut économique de Montréal (IEDM). Or, M. Deniger a tenu à préciser que "ces organismes ont comme mission de promouvoir, chez les gens, l'idée que le libre marché dans les différents domaines de la vie sociale est la seule approche afin d'améliorer l'économie d'un pays. Cette position est remise en question par le lauréat du Prix Nobel d'économie de 2008, Paul Krugman, professeur à la prestigieuse université Princeton aux Etats-Unis, qui estime que cette approche du libre marché a des limites certaines dans des domaines comme l'éducation." Le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire déplore que l'Institut Fraser et l'Institut économique de Montréal considèrent que l'éducation primaire et secondaire est un bien de consommation au même titre que les voitures, les appareils ménagers ou les restaurants. "Les parents sont considérés comme des acheteurs qui ont le droit d'être informés afin de mieux choisir le produit qu'ils vont acheter. Cette manière de voir est erronée pour plusieurs raisons et peut même causer des préjudices certains", selon M. Deniger. Le CRIRES rappelle que ces palmarès n'ont pas permis d'augmenter la réussite ou d'accroître la persévérance scolaires au cours des dernières années. De plus, ils entraînent la démotivation du personnel et des élèves, la culpabilité et le doute des parents, en plus de véhiculer une image faussée de l'éducation publique et de sous-estimer la qualité des écoles. "La mise en rang des écoles par des palmarès n'a aucun effet bénéfique sur la réussite scolaire des jeunes", d'ajouter le chercheur associé du CRIRES. Pour M. Deniger, l'éducation est un phénomène très complexe dont la qualité est influencée par différents facteurs. Certains de ceux-ci relèvent de l'école, mais plusieurs d'entre eux lui sont externes, notamment le niveau socioéconomique des familles, le niveau de scolarité des parents et le niveau de préparation des enfants avant leur arrivée à l'école. "Ainsi, les palmarès des écoles secondaires induisent les parents et la population en erreur sur la qualité de nos écoles et des personnes qui y oeuvrent au quotidien. Cela est d'autant plus vrai que les élèves des écoles du Québec, tant publiques que privées, se classent parmi les meilleurs au monde dans les tests internationaux mesurant les compétences acquises dans les matières de base", a-t-il ajouté. L'heure est à la promotion de la persévérance et de la réussite scolaires pour tous les jeunes du Québec. "Au lieu de mettre en opposition les écoles, tant publiques que privées, comme le font les palmarès, il est temps de valoriser les forces de notre système d'éducation dans son ensemble tout en continuant à l'améliorer, car c'est ce qui permettra vraiment d'atteindre une plus grande réussite pour tous les jeunes. Il faut en faire une priorité nationale", de conclure M. Deniger, un objectif que partagent entièrement les présidents de la CSQ, de la FCSQ, de la FCPQ et de la FEEP. Veuillez noter qu'il s'agira de la seule réaction de ces organismes au Palmarès des écoles. www.csq.qc.net/index.cfm/2,0,1676,9656,2323,0,html?action=display&BoxID=14302&LangID=2&KindID=2&complete=yes

Chantal Cimo, la fille derrière les artistes
Ce qui fait vibrer l'agente d'artistes et fondatrice de Pla'c'art, Chantal Cimon, c'est le contact avec le monde. À la fin de l'été 2007, Chantal Cimon était rendue à bout de souffle. Son entreprise, Pla'c'art, roulait à plein régime. Trop vite à son goût. «Je me disais c'est maintenant que ça passe ou que ça casse», raconte l'agente d'artistes. Heureusement, Pla'c'art (l'a­cro­­nyme de planification culturelle et artistique) a survécu à sa première crise de croissance. Toute seule dans son entreprise qui vend des spectacles d'une douzaine de compagnies de théâtre et de danse contemporaine de Québec, de Montréal et de Saguenay à des diffuseurs québécois, canadiens, nord-américains et européens et en déplacement une centaine de jours par année, elle n'arrivait plus à entretenir la flamme. Puis, deux bonnes nouvelles, tombées l'une après l'autre, lui donnent la tape dans le dos qu'elle attendait tellement. À l'occasion de la Bourse Rideau 2008, Pla'c'art reçoit le Prix du développement international de la Ville de Québec. Un honneur accompagné d'une bourse de 5000 $ qui permettra à la jeune femme de 31 ans de se rendre à Limoges, en France, pour participer aux Francophonies en Limousin, un rendez-vous couru par les artistes et les diffuseurs. Au même moment, le Conseil des arts du Canada accorde à Pla'c'art une subvention de 20 000 $ dans le cadre du programme de soutien aux agents de développement. «Ça m'a permis d'embaucher une employée à temps partiel.» Ouf! Chantal Cimon pourrait enfin respirer et se déplacer un peu partout pour «vendre» ses clients sans se casser la tête avec tous les tracas administratifs et les centaines de messages laissés dans la boîte vocale. Elle envisage, aujourd'hui, le jour où elle pourra embaucher une ressource à plein temps et, éventuellement, une agente de développement pour la seconder dans la préparation de matériel promotionnel, la planification d'activités de mise en marché et la représentation d'artistes. Depuis la création de son entreprise, en 2005, Chantal Cimon a toujours joué de prudence malgré la forte demande pour ses services. Au début, Pla'c'art ne représentait que trois compagnies. L'année suivante, ce nombre doublait. «Je n'ai jamais eu à faire du démarchage pour recruter des clients. Il y a toujours une demande, à Québec, pour la représentation d'artistes. Et j'ai toujours su être au bon endroit au bon moment.» Détentrice d'un baccalauréat en administration des affaires, Chantal Cimon n'avait jamais pensé devenir agente d'artistes. Encore moins se lancer en affaires. Elle voulait faire de la gestion d'événements. Elle goûte à la profession d'agent d'artistes à Montréal au sein de la troupe de danse Cas Public. «C'est là où j'ai tout appris. De l'organisation de tournées aux demandes de subvention.» De retour à Québec, elle est engagée à temps partiel par la compagnie de théâtre Les Nuages en pantalon à titre de responsable du développement de la diffusion. D'autres entreprises culturelles, notamment le Théâtre de l'Aubergine et les Productions Strada, font appel à ses services. Accumulant les contrats, Chantal Cimon décide alors de fonder sa compagnie. Sous les conseils du Centre local de développement de Québec, elle élabore un plan d'affaires qui démontre qu'il y a un réel besoin pour une entreprise comme la sienne dans la capitale. «L'exercice m'a permis de réfléchir à ce que je voulais faire avec Pla'c'art, d'identifier les menaces et les opportunités et d'évaluer où sera l'entreprise dans cinq ans, dans ù0 ans.» Entreprise de services dont le chiffre d'affaires devrait atteindre 75 000 $ cette année, Pla'c'art n'a pas eu besoin d'une injection massive de billets verts pour voir le jour. «J'ai eu une bourse de 1750 $ du Fonds jeunes promoteurs et des prêts d'un peu plus de 4000 $ pour acheter un ordinateur, créer un logo et faire des cartes d'affaires.» Chantal Cimon n'en fait pas une priorité. Malgré l'éternelle course pour en arriver à joindre les deux bouts, elle nage en plein bonheur avec ses clients dont les talents ne demandent qu'à être connus et apprécié du grand public. www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/200810/21/01-31608-chantal-cimo-la-fille-derriere-les-artistes.php

Le fossé continue de se creuser entre riches et pauvres www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/200810/21/01-31509-le-fosse-continue-de-se-creuser-entre-riches-et-pauvres.php

Le public en tête d'un nouveau palmarès des écoles secondaires www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200810/23/01-32292-le-public-en-tete-dun-nouveau-palmares-des-ecoles-secondaires.php

À diffuser auprès de jeunes adultes en recherche d’un stage! DÉPARTS EN JANVIER ET MAI 2009 L’Éco-stage est un nouveau programme en environnement et en développement durable qui vise à favoriser le développement professionnel et personnel des diplômés de niveau collégial et des étudiants universitaires (18-30 ans). Ce programme de service volontaire et d’apprentissage axé sur l’éco-citoyenneté leur permet de : Être confronté(e) aux problématiques environnementales dans diverses régions du Québec; Acquérir une expérience professionnelle dans le domaine de l’environnement et développer un portfolio; Élaborer un projet collectif à l’intention de leur communauté d’accueil; Mettre en pratique des principes d’éco-citoyenneté et partager leur quotidien avec d’autres stagiaires qui ont à cœur le développement durable. PASSEZ LE MOT! Placardez les affiches Éco-stage ci-jointes dans votre institution! Pour plus d’information, n’hésitez à communiquer directement avec Alexandre Crombez info@ecostage.qc.ca Visitez le site web http://www.ecostage.qc.ca/


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Documents sur l'admission universitaire
Le guide d'admission universitaire au trimestre d'hiver 2009 est maintenant en ligne
www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=915 Raymond Jean, c.o.

À noter à votre agenda
Comité organisateur du 8e Congrès 2009 de l'ACOC: 20-21-22 mai à l'université de Sherbrooke www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=810 Diaporama (album) du 7e congrès à Moncton www.flickr.com/photos/10892802@N08/sets/72157605167634050/show Une partie des photos sont aussi sur le site du Bulletin http://www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/ Vous pouvez transmettre des documents reçus à la suite d’une conférence, peu importe le colloque ou congrès, ou un lien Internet à acoc@videotron.ca

Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC
ACOC@videotron.ca


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