02 octobre 2008

V 7 No 7: Enquêtes sur la satisfaction et la surqualification

Annoncez sur le site de l'ordre vos activités qui auront lieu autour de cette semaine www.occoppq.qc.ca/co_semaine/index2008.asp

Carrefour de l’Orientation : Le counseling auprès de la clientèle des services adaptés, le mercredi 26 novembre 2008 en avant-midi à l’UQAR campus de Lévis avec Alain Dubois, c.o. Alain était sur le comité du rapport Trudeau et connaît bien les impacts sur notre pratique (actes réservés) de la prochaine loi 50. Le Conseil interprofessionnel du Québec lui a remis dernièrement le Mérite du CIQ http://www.occoppq.qc.ca/ www.occoppq.qc.ca/site/pdf/CIQ08.pdf Il a développé une approche adaptée pour les clientèles plus vulnérables par son travail dans un Centre de réadaptation : déficience auditive, motrice, neurologique, visuelle, de la parole ou du langage www.irdpq.qc.ca/services_clientele/adultes.html . Il abordera le sujet par des situations réelles et par l’approche du raisonnement clinique. L’impact n’est pas une question de temps sur notre pratique, dira-t-il. Nous prendrons les inscriptions prochainement afin de former un groupe de 30 personnes. Cette rencontre est jumelée avec les représentants des deux campus de l’UQAR en après-midi et la journée des partenaires de l’université Laval, le jeudi 27 novembre 2008. L’activité aurait aussi lieu dans la région de Montréal : le collège Lanaudière à l'Assomption serait intéressé pour le 21 novembre. À confirmer! Pour connaître les service adpatés en milieu collégial, voir sur le site du SRACQ www.sracq.qc.ca/infosraq/divers/services-adaptes.pdf


Une enquête révèle que les travailleurs canadiens sont satisfaits de leur scolarisation et de leur choix de carrière, mais regrettent de n'avoir pas étudié davantage. Près de six travailleurs canadiens sur 10 pensent que leur éducation scolaire les a bien préparés pour la vie professionnelle, mais la majorité d'entre eux pensent qu'ils auraient dû étudier davantage et plus longtemps. C'est ce qui ressort des principales conclusions de l'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale qui a sondé près de 115 000 personnes dans 33 pays, dont 11 000 au Canada. Parmi les canadiens interrogés, 59 pour cent pensent que leur éducation scolaire les a bien préparés pour le monde du travail. Par ailleurs, en rétrospective, 63 pour cent d'entre eux pensent qu'ils auraient dû étudier davantage et 72 pour cent pensent qu'ils auraient dû poursuivre leurs études plus longtemps. En général toutefois, les participants canadiens semblent néanmoins plutôt satisfaits de leurs choix de carrière; en particulier ceux qui travaillent dans les domaines de l'ingénierie, des technologies de l'information, des sciences ou dans le secteur pharmaceutique. Moins de 10 pour cent des travailleurs au sein de ces domaines disent qu'ils ont fait un mauvais choix de carrière. 72 pour cent regrettent de ne pas avoir entrepris des études plus longues. 41 pour cent regrettent de ne pas avoir choisi un domaine d'études différent. 12 pour cent déclarent avoir définitivement choisi la mauvaise carrière, alors que 24 pour cent déclarent « ne pas être certains » de leur choix. 28 pour cent disent que l'enseignement scolaire les a mal préparés pour la vie professionnelle. 17 pour cent affirment que l'enseignement postscolaire les a mal préparés pour la vie professionnelle. www.marketwire.com/mw/release.do?id=902004&lang=F5

La surqualification s'est répandue au cours des dix dernières années La surqualification, c'est-à-dire le fait d'occuper un emploi inférieur à son niveau de scolarité, s'est répandue au cours des 10 dernières années au Québec. C'est ce que constate l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans une étude qui vient d'être publiée par sa Direction du travail et de la rémunération. On y apprend qu'en 1997, 559 100 travailleurs québécois étaient surqualifiés pour leur emploi, soit 22,2 %, comparativement à 827 400 en 2007 ou 27,2 % des travailleurs québécois. L'auteure de l'étude, Sandra Gagnon, affirme en entrevue que «ce n'est pas un phénomène propre au Québec». La même chose a notamment été observée en Ontario. Analyste en statistiques du travail à l'ISQ, Mme Gagnon précise qu'«au cours des 10 dernières années, les cas de surqualification sont devenus plus fréquents, tant chez les hommes que chez les femmes», mais un peu plus chez les femmes. Les taux de surqualification frôlent même 40 % dans certains secteurs, comme l'industrie primaire (qui inclut par exemple l'agriculture, la foresterie, la pêche et l'extraction minière) avec 39,2 %, de même que l'industrie des services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien (38,4 %) ainsi que le transport et entreposage (37,9 %). Mme Gagnon explique ce phénomène notamment par le fait qu'en situation économique difficile, les gens auront tendance à pousser plus loin leurs études, dans l'espoir d'avoir plus de chances de décrocher un emploi intéressant, se démarquant ainsi du lot. C'est ce qui s'est produit au début des années 1990: une récession et un taux de chômage élevé ont poussé les gens à étudier plus longtemps. «Toutefois, lorsque vient le temps d'intégrer le marché du travail, les nouveaux entrants ne trouvent pas nécessairement l'emploi qui correspond à leur qualification. Les niveaux des emplois disponibles dans l'économie n'évoluent pas toujours, en effet, au même rythme que le niveau d'éducation des chercheurs d'emploi», écrit l'auteure. Elle avance d'autres facteurs explicatifs: la valorisation d'une scolarité avancée, l'accroissement des exigences des employeurs et le fait que les babyboomers occupent toujours une bonne part des emplois, réduisant ainsi le nombre d'emplois disponibles pour les nouveaux qui entrent sur le marché du travail. Mme Gagnon a remarqué un phénomène intéressant au niveau de la rémunération des travailleurs surqualifiés. En fait, ils sont mieux payés que leurs pairs faisant le même travail, mais moins que leur niveau d'études le permettrait. «Ainsi, un diplômé universitaire surqualifié, car il occupe un emploi de niveau technique, à 22 $ l'heure, profite d'un salaire horaire plus élevé que ses collègues techniciens qualifiés, à 19,89 $ l'heure, mais inférieur au salaire moyen des diplômés universitaires travaillant au niveau professionnel, soit 29,08 $ l'heure. On peut donc dire qu'on reconnaît, du moins partiellement, la formation excédentaire que détient le travailleur surqualifié», écrit l'analyste dans sa recherche. www.ledevoir.com/2008/10/02/208689.html

Section Nouvelles http://www.acoc.info/ Un gros travail de mise à jour des liens reliés aux sous-sections reliées aux « professions » a été fait. Tous les liens ont été vérifiés. Nous avons malheureusement constaté qu'un très grand nombre d'entre eux n'étaient plus fonctionnels. Nous vous encourageons donc fortement à nous le signaler lorsque des liens ne fonctionnent pas. Le webmestre apprécierait votre aide pour ce faire ! Raymond Jean, c.o. raymond_jean@videotron.ca Webmestre du site de l'ACOC

Info collégiale
Formation en thanatologie : le Campus Notre-Dame-de-Foy entre dans le bal Le Collège de Rosemont à Montréal n'est plus le seul au Québec à offrir une formation en thanatologie. Dès aujourd'hui, une première cohorte de 15 étudiants du volet conseiller funéraire aux familles sera admise à Saint-Augustin-de-Desmaures, au Campus Notre-Dame-de-Foy. «La thanatologie comprend le volet thanatopraxie (embaumeur), mais aussi l'assistance aux familles, qui est de plus en plus en demande, et cela augmentera davantage à cause du vieillissement de la population. Nous sommes les seuls dans la grande région de Québec à offrir cette nouvelle formation», explique la directrice de la formation continue de l'établissement collégial privé, France Hamel. La formation de conseiller funéraire aux familles est d'une durée de 16 mois (quatre sessions), est prodiguée par un thanatologue professionnel et mène à une attestation d'études collégiales. La tâche principale du conseiller à la famille est d'accueillir les familles ou les proches du défunt, les guider et les conseiller tout au long du processus. Le conseiller est aussi responsable de l'information à transmettre en ce qui a trait aux préarrangements funéraires. «Les tâches peuvent varier d'un milieu à l'autre, dépendant que l'on exerce en ville ou en milieu rural, dans un grand salon funéraire ou un plus modeste. Dans certains villages, la personne responsable fait pratiquement tout, des conseils aux proches à la direction de la cérémonie, sauf l'embaumement, quoique nos étudiants en posséderont tout de même quelques notions», conclut Mme Hamel. Le Campus Notre-Dame-de-Foy a présenté une demande pour prodiguer le programme complet de DEC en thanatologie et est en attente d'une réponse. Les perspectives d'emplois sont excellentes. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200809/28/01-24422-formation-en-thanatologie-le-campus-notre-dame-de-foy-entre-dans-le-bal.php

Génération Y: les «séduqués»
On dit des «Y» ou «écho-boomers» qu'ils ont davantage été séduits qu'éduqués. Et pourtant, ces nouveaux venus sur le marché du travail transformeront la société comme aucune autre génération ne l'a fait auparavant, estime Carol Allain, auteur du livre Génération Y.Le chercheur y va d'une mise en garde: il ne faut surtout pas parler d'engagement ou de hiérarchie aux Y. «Il faut leur donner de la reconnaissance», dit Carol Allain. Puisque les baby-boomers ont élevé leur progéniture dans le dialogue et la négociation, les Y, nés à l'aube des années 80, s'attendent à être consultés et sollicités. «Les Y sont incapables de passer inaperçus, résume M. Allain. Ils ont remplacé le savoir-faire par le faire-savoir.» Communicateurs nés, les Y ne se gênent pas pour exprimer leur mécontentement. Sans crier gare, ils iront même jusqu'à débarquer dans le bureau du supérieur, stupéfait devant tant d'arrogance. Pour les Y qui sont nés dans l'ère du présentéisme, c'est ce qui compte. «Il ne faut jamais oublier qu'ils ont été «séduqués», dit Carol Allain. Au-delà de leur propension à faire savoir à la terre entière qu'ils sont indispensables, les Y, contrairement à leurs aînés, ne cherchent pas la réussite sociale à tout prix. « L'important, pour un Y, ce n'est pas pour qui il travaille, mais pourquoi il travaille», dit M. Allain. La famille, même si elle est retardée, occupera une place sans précédent dans leur vie. «Ce sont eux qui révolutionneront la façon de travailler», selon M. Allain. Adieu l'éternel «neuf à cinq, cinq jours par semaine» et bonjour à la conciliation travail-famille, la vraie. «Déjà, beaucoup d'entreprises sont désertes le vendredi», dit M. Allain, qui ne serait pas surpris de voir des horaires réduits à trois jours par semaine. Attention, les Y ne sont pas moins efficaces ou exigeants. Simplement, ils ne veulent pas répéter les erreurs de leurs parents, pour qui l'appât du gain est devenu une obsession. «Ils ne vivent plus dans le devoir, mais dans le plaisir», conclut Carol Allain. www.cyberpresse.ca/actualites/200809/22/01-22472-generation-y-les-seduques.php

Le français périclite au cégep
Les étudiants du secondaire sont de plus en plus nombreux à devoir suivre des cours de mise à niveau. Les profs de cégeps sont nombreux à dénoncer les lacunes des étudiants en français, qui ne font qu'empirer selon plusieurs. Or, les chiffres leur donnent raison. Les étudiants sont de plus en plus nombreux à devoir suivre des cours de mise à niveau en français, lorsqu'ils font le saut du secondaire au cégep. Selon les données fournies par la Fédération des cégeps, 4767 étudiants étaient inscrits au cours de mise à niveau en langue et litté­rature (français) en 2002 au cégep. En 2006, ce nombre était passé à 6478. Une augmentation de 36 %, en quatre ans seulement. Selon la Fédération, cette haus­se peut être attribuée aux difficultés grandissantes des jeunes Québécois en français. «Instinctivement, on a tendance à croire que la hausse n'est pas liée à l'augmentation des exigences des collègues, mais plutôt à de plus grandes lacunes en français», affirme la directrice des communications, Caroline Tessier. Généralement, les cours de mise à niveau sont imposés aux élèves qui ont leur diplôme d'études secondaires en poche, mais dont la moyenne générale en français est faible. Puisqu'il n'y a pas de règle commune pour tous les cégeps, certains établissements se basent aussi sur la note obtenue à l'examen de français du ministère de l'Éducation. Au Cégep de Sainte-Foy, par exemple, un étudiant qui a obtenu une moyenne de 65 % et moins à l'examen du ministère et en français de cinquième secondaire doit suivre un cours de mise à niveau au cégep. La seule façon d'y échapper est de réussir un test de classement qui lui permettrait d'accéder directement au cours de français régulier. Le cours de mise à niveau ? dont la réussite est obligatoire ?permet de revoir des notions de base : grammaire, orthographe, syntaxe, ponctuation, etc. En cas d'échec, la plupart des cégeps offrent une deuxième chance. Mais réussir le cours de mise à niveau n'est pas nécessairement un gage de succès pour la suite. Le nombre de fautes permis y est deux fois plus élevé que dans les cours de français régulier : une erreur tous les 15 mots, comparé à une erreur tous les 30 mots. L'augmentation des étudiants inscrits aux cours de mise à niveau n'étonne pas Patrick Moreau, professeur de français de cégep au Collège Ahuntsic. Il a publié récemment le livre Pourquoi nos enfants sortent-ils de l'éco­le ignorants? où il tire à boulets rouges sur le système d'éducation québécois. «La langue s'enseigne de plus en plus mal dans les écoles, affirme-t-il. La majorité ont des lacunes énormes et ils ont de la difficulté à exprimer clairement leurs idées, surtout à l'écrit.» Selon M. Moreau, qui enseigne depuis une quinzaine d'années, les élèves ne sont pas nécessairement pires qu'avant, mais il sont deux fois plus nombreux à massacrer le français. Patrick Moreau n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme. Le printemps dernier, l'Office québécois de la langue française a compilé les résultats des élèves aux épreuves de cinquième secondaire. Résultat : le taux de réussite a diminué depuis 2000. Précisons, par ailleurs, que ces chiffres ne concernent pas les élèves de la réforme, qui sont maintenant en quatrième secondaire. Mais ce sombre portrait n'est pas partagé par tous. Chantale Lebel, enseignante de français au Cégep Limoilou, y voit aussi quel­ques lueurs d'espoir. «Je ne sais pas s'ils sont vraiment moins bons à l'écrit, mais une chose est sûre, c'est qu'ils ont plus d'idées, dit-elle. Parfois, ça sort tout croche, mais ils ont de quoi argumenter.» Reste à voir comment s'en tireront les élèves de la réforme, qui feront le saut au cégep à l'automne 2010. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200809/24/01-23288-le-francais-periclite-au-cegep.php

Industrie forestière, on prépare la relève! Opération séduction Environ 300 jeunes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie se sont rendus dans la forêt matapédienne, jeudi après-midi, afin de s'initier aux différents métiers reliés au secteur forestier. www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/09/19/004-foret_matapedia_jeunes.asp

Info universitaire
ERRATUM: Projet de baccalauréat en physiothérapie à l'UQAC
À la suite de l’envoi de l’Info-UQAC le 18 septembre dernier, il est nécessaire de préciser que le projet de baccalauréat-maîtrise en physiothérapie est toujours en développement à l’UQAC et qu’un lancement à l’automne 2009 demeure un objectif, mais ne peut pas encore être confirmé. Nous serons davantage en mesure de préciser la date de lancement au début de l’année 2009, soit au moment où nous recevrons les réponses des instances auxquelles est soumis le projet dans son ensemble.

Voici, tel que promis, l'adresse d'une page Web vous permettant d'avoir accès aux documents présentés lors de certains ateliers de la rencontre d'information à l'UQTR. S'y trouve également un document précisant les modifications, page par page, apportées aux nouvelles brochures d'information des programmes de certificats, de baccalauréats et de doctorats de premier cycle ainsi que pour la brochure des programmes de cycles supérieurs. De plus, un document concernant les contingentements a été ajouté à la liste des documents disponibles sur ladite page Web. Et finalement, nous vous proposons de prendre quelques minutes, afin de nous faire part de vos précieux commentaires concernant le déroulement et le contenu de cette journée d'information et cela, par le biais d'un formulaire d'évaluation que vous pourrez copier et nous faire parvenir par courriel ou encore par télécopie. www.uqtr.ca/co-cisep-api Isabelle Dionne Service de promotion et d'information sur les études Isabelle.Dionne@uqtr.ca

L’École d’architecture a acquis un appareil à contrôle numérique qui découpe les pièces de maquettes avec une grande précision www.aufil.ulaval.ca/articles/exacto-techno-10612.html

Cours à distance à l’université de Montréal www.formationadistance.umontreal.ca/liste.html

Apprendre le latin pour comprendre le passé et mieux maitriser le français Jean-François Cottier prône la réintroduction de cette langue à l’école. À l’Université de Montréal, les cours de latin sont tellement populaires qu’on doit refuser des étudiants de première année! Pourquoi tant d’intérêt pour une langue «morte»? «Parce qu’elle est une porte d’accès essentielle à notre histoire, notre culture et notre langue, répond Jean-François Cottier, professeur au Département des littératures de langue française et directeur du Centre d’études médiévales. Le latin a survécu à la chute de l’Empire romain et est resté la langue savante de l’Occident tout au long du Moyen Âge et de l’époque moderne: Abélard, Thomas d’Aquin, Érasme, Descartes, Spinoza et même Rimbaud ont écrit en latin! Pour comprendre la vie des gens de cette période, les historiens doivent étudier des documents rédigés en latin, des certificats de baptême aux recueils de lois en passant par les textes historiques, philosophiques ou scientifiques.» http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1803/221

Formation, documentation
Pour ceux qui ne connaissent pas le Projet ASIEMUT
, c'est cette grande traversée à vélo de 7951 km, de la Mongolie à Kolkata, en Inde, en passant par le Xinjiang, le désert du Taklamakan, les Hauts Plateaux du Tibet et la jungle népalaise... Mais avant tout, pour nous (Olivier et Mélanie) l'idée du projet ASIEMUT était de réaliser notre premier film, où l'aventure serait utilisée pour parler de notre vision de la vie et de différents thèmes et valeurs, dont l'importance de trouver notre place en société et d'être ouvert sur le monde... Un film qui fait réfléchir, un film qui touche... Une communication avec le spectateur... Voilà ce que nous voulions avec ce projet... L'idée est partie d'une simple phrase, remodelée des dizaines de fois : "Nous avons un rêve... Le rêve d'une planète où chacun, avec ses différences culturelles et sociales, croit en ce monde et travaille avec lui." http://www.asiemut.com/

Portrait de leader Une carrière consacrée à montrer la beauté Entre les branches, on peut entendre ces murmures… «J'aimerais ça imiter les oiseaux comme André Cyr.» «J'aimerais ça prendre des photos comme André Cyr.» «J'aimerais ça en savoir autant sur les oiseaux qu'André Cyr.» Devant ces murmures persistants, notre leader est bien obligé d'admettre qu'il fait sûrement des choses que d'autres ne font pas ou, qu'à tout le moins, il les fait autrement. Portrait d'un homme qui répond à cette citation de Stendhal : «La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion.» Depuis toujours, non seulement André Cyr observe-t-il les oiseaux, mais il les attire. «Je ne peux pas décrire la sensation qui m'habite quand j'établis un contact personnel avec un oiseau. Cela va bien au-delà de la science. C'est littéralement fantastique», explique celui qui est professeur d'ornithologie à l'Université depuis 30 ans maintenant. Quand on remonte aux racines de sa passion, on découvre que ce n'est pas un oiseau en particulier qui l'a impressionné, mais plutôt un curé. «Vers l'âge de 11 ans, j'ai rencontré un curé dans un camp de vacances qui imitait les oiseaux. S'il est capable, je le suis aussi, me suis-je dit.» Ce défi d'enfant est devenu serment. Aujourd'hui, André Cyr peut imiter plus d'une centaine d'espèces avec une précision qui fait tourner bien des têtes, avec ou sans plumes. Si ses imitations ont tout pour épater la galerie, elles ont aussi des vertus pédagogiques éprouvées. Imaginez la scène… Le professeur est dans le bois avec 20 étudiants qui font de l'observation en avançant dans un sentier étroit. Un oiseau tranquille perché s'envole à l'arrivée des troupes. Seuls les premiers du peloton ont la chance d'admirer le spécimen. André Cyr regroupe alors tout son monde dans une éclaircie puis il reproduit le chant de l'oiseau en question. Ce dernier revient. C'est une Petite Buse. Tout le groupe la voit. Eh voilà le travail! L'impulsion de partager ses découvertes, André Cyr l'a eue vers 15 ans. «Je me promenais dans le bois en observant les oiseaux et, tout à coup, je me suis dit : c'est trop beau; je ne peux pas garder cela pour moi. Il faut que j'en parle!» Son souhait d'adolescent a eu des échos partout, tant auprès des scientifiques que du grand public. Si en regardant sa photo, vous avez une impression de déjà-vu, c'est peut-être à cause de ses apparitions comme chroniqueur dans la série télévisée 1-888-OISEAUX à Radio-Canada ou encore à cause de ses capsules diffusées sur les ondes de Météomédia. Comme en témoignent ceux qu'il rencontre et qui le reconnaissent, la télé lui a permis de rejoindre toutes sortes de gens et de les initier à la science par le biais de la beauté. En plus d'avoir fondé et présidé la Société du loisir ornithologique de l'Estrie, André Cyr a eu la plume prolifique, notamment avec son Atlas saisonnier des oiseaux du Québec (1995), un ouvrage qu'il a mis 11 ans à concevoir et qui marie son esprit scientifique à son âme d'artiste. Au tableau de ses grandes fiertés figure aussi sa participation à la traduction du célèbre guide des oiseaux de Roger Tory Peterson, un volume considéré comme la bible des ornithologues. André Cyr a rencontré monsieur Peterson à plusieurs reprises et ce dernier a même intégré l'information cartographique de notre leader, en ce qui a trait à la répartition des oiseaux au Québec, dans la dernière édition de son guide des oiseaux de l'Est de l'Amérique du Nord. Au Département de biologie, André Cyr a souvent fait figure d'oiseau rare. «J'ai un collègue qui a déjà dit de moi : Il n'est pas comme nous autres, mais il fonctionne!» raconte-t-il en riant. Au fil des ans, le professeur a introduit de nouvelles façons de faire. Par exemple, au terme de travaux en laboratoire, il a demandé à ses étudiants de faire une affiche plutôt qu'un rapport pour présenter leurs résultats. Étonnés, les autres professeurs et étudiants sont vite entrés voir ce qui décorait les murs du labo. Par la suite, au moins six de ses collègues ont repris l'idée. Leur beauté ne ment pas. www.usherbrooke.ca/udes/journal/affiche/2008-2009-vol-2/no4/leadership/article/1132/


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Documents sur l'admission universitaire
Le guide d'admission universitaire au trimestre d'hiver 2009 est maintenant en ligne
www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=915 Raymond Jean, c.o.

À noter à votre agenda
Comité organisateur du 8e Congrès 2009 de l'ACOC: 20-21-22 mai à l'université de Sherbrooke www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=810 Diaporama (album) du 7e congrès à Moncton www.flickr.com/photos/10892802@N08/sets/72157605167634050/show Une partie des photos sont aussi sur le site du Bulletin http://www.quelquechosedelacoc.blogspot.com/ Vous pouvez transmettre des documents reçus à la suite d’une conférence, peu importe le colloque ou congrès, ou un lien Internet à acoc@videotron.ca

Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC
ACOC@videotron.ca

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