19 janvier 2011

V 9 No 15: Force avenir au collégial

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin www.quelquechosedelacoc.blogspot.com 
(722 membres, 9e saison du bulletin électronique)

Bécasseau violet Les Escoumins janvier 2011 

Section Nouvelles www.acoc.info
Poste d'api/conseiller pédagogique au Cégep Marie Victorin
L'admission universitaire au trimestre d'automne 2011Collégial 
Portes ouvertes dans les universités en Hiver 2011
26 janvier 2011 - Séance d'information sur la production médiatique - UQÀM
26 janvier Montréal et 28 janvier Sherbrooke: Conférence admission orthophonie U. Laval
1er février: date limite pour l'admission en médecine à l'Université Laval pour les candidats universitaires
Le programme Forces Avenir au collégial

Congrès de l'ACOC et mini-colloque de l'OCCOQ. Le congrès de l'ACOC est déjà planifié pour les 1er, 2 et 3 juin à Trois-Rivières (UQTR). L'Ordre a annoncé un mini-colloque portant sur l'évaluation, les 2 et 3 juin à Drummondville. Sachez que depuis cette annonce, nous tentons de trouver une solution avec l'Ordre afin que les participantes et les participants au 9e Congrès de l'ACOC à Trois-Rivières ne soient pas pénalisés. Nous sommes actuellement à étudier la possibilité qu'une personne-ressource puisse nous offrir un mini-colloque avant le Congrès, soit le 31 mai. Soyez assurés que dès que nous aurons des nouvelles, nous vous les communiquerons aussitôt. Hélène Trudeau, c.o. présidente de l'ACOC helene.trudeau@cstjean.qc.ca

Je suis conseillère d'orientation dans un lycée français à l'étranger à Ottawa (Baccalauréat français), tout comme les Collèges Stanislas et Marie-de-France à Montréal. Je travaille avec une clientèle à la fois du Québec et de l'Ontario. Je dois donc jumeler avec plusieurs systèmes éducatifs et conseiller très souvent aux élèves de poursuivre leur études supérieures au Québec. Ma collègue Michelle Bourdages, membre de votre association, m'a parlé des nombreuses ressources et congrès organisés par l'ACOC. Je souhaite donc savoir s'il est possible d'adhérer à votre association. Avec grand enthousiasme, je pourrai contribuer à votre association comme personne-ressource sur les études postsecondaires dans le reste du Canada ! Isabelle VEZINA, M.Ed., c.o. CCC Lycée Claudel Conseillère d'orientation / Guidance Counselor Isabelle.Vezina@claudel.org

Enfin, le programme Forces AVENIR au collégial organise annuellement un gala afin d’honorer et de récompenser les étudiants modèles issus des cégeps québécois. Au total, 48 000 $ en bourses, un stage international ainsi qu’une visibilité extraordinaire sont offerts aux finalistes et aux lauréats. Leurs histoires d’engagement seront également partagées avec la population dans les différents journaux du groupe Gesca ainsi que sur les ondes de Radio-Canada. Pour s’inscrire www.forcesavenir.qc.ca/collegial En janvier 2011, Forces AVENIR déploiera son programme dans tous les cégeps publics de la province de Québec. Tout comme le programme universitaire et le programme au secondaire, il vise à reconnaître, à honorer et à promouvoir les étudiants qui font preuve d’excellence et d’engagement de façon remarquable tout en poursuivant avec rigueur leurs études. Ce programme touche toutes les sphères d’activités de la société, permettant ainsi de rejoindre le plus grand nombre possible d’étudiants. Le processus de sélection respecte des critères rigoureux et il est encadré par un jury indépendant composé de personnalités de notoriété publique qui se distinguent tant par leur parcours personnel que par leurs réalisations au développement du Québec. Enfin, le programme Forces AVENIR au collégial organise annuellement un gala afin d’honorer et de récompenser les étudiants modèles issus des cégeps québécois. Au total, 48 000 $ en bourses, un stage international ainsi qu’une visibilité extraordinaire sont offerts aux finalistes et aux lauréats. Inscription www.forcesavenir.qc.ca/pages/collegial_pages/73

Collégial
Guide à l'intention des parents de jeunes en démarche d'orientation professionnelle. L'outil, qui se trouve aussi sur le site www.unebonnetete.com , a été produit par le comité de valorisation de la formation professionnelle et technique au Bas-Saint-Laurent. www.unebonnetete.com/files/guide_parents_web.pdf

Travailleurs en éducation: l'absentéisme préoccupe. Près de 50 % des absences dans le réseau de l'éducation sont causées par de problèmes de santé mentale. Le nombre de congés de maladie dans le réseau de l'éducation préoccupe la Fédération des commissions scolaires, qui réclame une étude du ministère de l'Éducation pour mieux en comprendre les causes. Au cours de l'année 2009-2010, 714 351 jours d'assurance salaire ont été versés à des cadres, des enseignants, des professionnels et des employés de soutien du réseau scolaire, sur un total de près de 23 millions de jours travaillés. Le taux d'absentéisme est de 3,12 %, en légère baisse depuis quelques années, ce qui n'empêche pas la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) de se préoccuper de la situation. En 2006, le nombre de congés de maladie avait atteint un sommet depuis que la Fédération compile des données à ce sujet, avec un taux d'absentéisme de 3,35 %. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201101/09/01-4358490-travailleurs-en-education-labsenteisme-preoccupe.php

Connaissez-vous ce que font les usines de transformation alimentaire pour améliorer leur efficacité énergétique? Ce que font les restaurants pour réduire leur impact environnemental? Ce que font les entreprises agricoles pour préserver la biodiversité? Savez-vous quels métiers ou professions de l’industrie bioalimentaire peuvent avoir un impact sur la qualité de l’environnement et sur l’efficacité énergétique? Ce guide d’activités vous donnera de nombreuses réponses. Vous serez amené à explorer le document Des métiers éco-bio! Version écologique du bioalimentaire (accessible sur la page LiensPPO http://wiki.liensppo.qc.ca/Fr/wakka.php?wiki=GuideCsbe62) produit par le Cégep de Saint-Hyacinthe. Ensuite, une activité vous amènera à être vous-même un acteur important, contribuant à la protection de l’environnement dans l’industrie bioalimentaire. C’est le moment de voir non seulement les tâches habituelles de différents métiers du bioalimentaire, mais de reconnaître l’importance de chacun pour mieux préserver l’environnement. La dernière activité vous permettra de réaliser une réflexion personnelle. Vous pourrez faire le point sur les connaissances que vous avez acquises et sur vos intérêts personnels pour les thèmes abordés. Bonne découverte des métiers éco-bio! www.repertoireppo.qc.ca/fr/outils/fiche/bioalimentaire-les-metiers-eco-bio-649.html

Le sens pour raccrocher - Émilie Robert c.o. Billet sur http://www.orientaction.ca/ Récemment, on voyait dans les nouvelles l'annonce d'une initiative du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) pour inciter les garçons à terminer leurs études secondaires. Le ministère a lancé une campagne de sensibilisation en utilisant un site web ( www.jefinis.com ) et des annonces télévisées visant particulièrement les garçons à risque de décrocher. La campagne mise beaucoup sur un argumentaire financier et matériel, indiquant notamment aux jeunes qu'ils auront un meilleur salaire, pourront s'acheter plus de choses et "rencontrer des filles, qui elles, sont à l'école", s'ils poursuivent leurs études. Cette campagne a suscité de vives réactions dans les médias, notamment auprès du chroniqueur du journal Le Soleil, Jean-Simon Gagné (3 janvier 2011, section opinion), qui décrie les choix qui ont été faits par le MELS au regard de cette problématique. Ce débat m'a fait réfléchir sur le phénomène du décrochage scolaire, mais aussi du raccrochage, et surtout, de la place des professionnels de l'orientation dans cette question. Oeuvrant dans un établissement d'enseignement collégial, je ne peux pas parler officiellement de décrochage scolaire des étudiants que je rencontre, puisqu'ils ne sont plus à l'enseignement obligatoire. Pourtant, un phénomène analogue se produit au collégial. D'abord, ce sont statistiquement les garçons qui ont davantage de difficulté à réussir leurs études. Ensuite, selon une enquête effectuée par le collège où je travaille, le manque de motivation et de sens aux études serait la principale raison invoquée par les étudiants qui ont quitté leur programme ou le collège avant l'obtention de leur diplôme de DEC. Si des étudiants du collégial, qui ont choisi d'y aller et ont choisi un programme particulier, voient peu la pertinence des études quant à leur avenir et leur bonheur, le niveau de difficulté à saisir ce sens doit être encore plus difficile à l'école secondaire. Pour certains jeunes, la seule motivation qu'ils ont d'aller à l'école secondaire est l'obligation légale de la fréquenter. Ces jeunes sont encore loin de connaître les impératifs de la vie adulte, les exigences du marché du travail et de l'utilité des études pour y faire face. Toutefois, bien des décrocheurs raccrochent. 80% d'entre eux le font, selon le site jefinis.com. Ils le font le jour où ils ont un projet d'études qui fait du sens pour eux. On n'a qu'à constater les statistiques d'admission dans les cégeps et les universités pour soulever l'hypothèse qu'on assiste à un important retour aux études de plusieurs jeunes et adultes. Les collèges et les universités québécoises ont battu des records d'admission en 2010, malgré une baisse démographique des jeunes au Québec. Je rencontre plusieurs étudiants, un peu plus âgés, qui retournent aux études et me partagent leurs erreurs du passé et les apprentissages qu'ils en ont faits. Ils sont aujourd'hui déterminés et motivés, parce qu'ils ont investi du sens dans leurs efforts. La persévérance scolaire et le raccrochage passent par une orientation professionnelle claire et définie. Et ça, ça prend du temps. Je sais que je ne suis pas la première à le dire. C'était notamment un des objectifs de l'approche orientante au secondaire. Mais je trouve que ces éléments essentiels sont peu mis de l'avant dans les campagnes publicitaires et les médias. Peut-être que nous, professionnels de l'orientation, devrions en parler plus et le mettre plus de l'avant. Qui sait ? Peut-être devrions-nous faire des campagnes publicitaires à notre tour ! www.orientaction.ca/index.php?option=com_myblog&show=Le-sens-pour-raccrocher-A-milie-Robert-c.o..html&Itemid=0

Pour lutter contre le décrochage, Québec met de l'avant l'argent... et les filles! Décrochage scolaire: une campagne destinée aux garçons. L'un des principaux arguments pour garder les garçons à l'école: «Tu n?y as peut-être jamais pensé, mais les filles, elles, sont à l?école. Donc, si tu veux avoir plus de chances de rencontrer ta future blonde, tu ferais mieux de t?asseoir sur le banc d?école à côté d?elle.» Pour convaincre les garçons de persévérer à l'école, le gouvernement a décidé de leur parler franchement. Dans un site Web dévoilé lundi, le ministère de l'Éducation y va d'arguments «pragmatiques». D'abord l'argent: le détenteur d'un diplôme d'études professionnelles (DEP) ou collégiales (DEC) gagne en moyenne 35 pour cent de plus qu'un non-diplômé, soit environ 9000 $ par année. De quoi acheter 782 billets de cinéma ou 134 jeux vidéos, précise le site. Ensuite l'amour: «Tu n'y as peut-être jamais pensé, mais les filles, elles, sont à l'école. Donc, si tu veux avoir plus de chances de rencontrer ta future blonde, tu ferais mieux de t'asseoir sur le banc d'école à côté d'elle.» En fait, la liste des arguments énumérés par le site Web est longue: «Qui est fier de dire qu'il n'a pas terminé son secondaire?» Quitter l'école pour un emploi mal payé, «ça ne veut pas dire être libre». Sans oublier: les décrocheurs courent deux fois plus de risques de faire une dépression et d'être au chômage que les diplômés, en plus de vivre moins longtemps! Au-delà du site Web, la campagne se décline en capsules télévisées qui seront présentées sur RDS jusqu'au 17 janvier et du 28 mars au 28 avril. On y présente les témoignages de travailleurs qui ont songé à abandonner l'école mais qui ont persévéré et d'autres qui ont décroché puis raccroché. En conférence de presse lundi, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, a assuré que l'initiative ne se voulait pas «moralisatrice». Son but, a-t-elle dit, est de placer les jeunes devant les conséquences des choix qui s'offrent à eux: «lâcher» l'école ou obtenir son diplôme. C'est à dessein que la campagne est lancée à quelques jours de Noël, alors que les plusieurs élèves viennent de recevoir leurs bulletins scolaires. «Le temps des Fêtes, c'est souvent un moment charnière, où le jeune qui est découragé par un (mauvais) résultat obtenu (...) est peut-être en réflexion et se dit «est-ce que ça vaut la peine que je continue? Je pourrais peut-être aller travailler tout de suite», a affirmé Mme Beauchamp, en soulignant le rôle important que jouent les parents dans le cheminement de leurs enfants. La campagne coûtera 400 000 $ à Québec. Elle fait partie d'un plan d'action dont l'objectif est de faire en sorte qu'en 2020, 80 pour cent des jeunes de moins de 20 ans détiennent un diplôme ou une qualification, contre 71,5 pour cent actuellement. «On n'a jamais prétendu que des campagnes promotionnelles suffisaient à elles seules pour changer la donne», a convenu la ministre. Le site Web est accessible par le biais des adresses www.jefinis.com ou www.jelache.com . www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201012/20/01-4354199-pour-lutter-contre-le-decrochage-quebec-met-de-lavant-largent-et-les-filles.php

Portes ouvertes spéciales TGH-GER Samedi 5 février 2011 11 h à 14 h Campus de Charlesbourg du cégep Limoilou, 7600, 3e Avenue Est, Québec. Seulement pour les programmes Techniques de gestion hôtelière et Gestion d’un établissement de restauration. Au menu : ateliers interactifs pour découvrir toutes les facettes de ces formations passionnantes www.climoilou.qc.ca/fr/cegep_limoilou/portes_ouvertes.php
 
LA TABLE EST MISE POUR DÉCOUVRIR GESTION HÔTELIÈRE ET GESTION D’UN ÉTABLISSEMENT DE RESTAURATION AU CÉGEP LIMOILOU  Grâce aux ateliers interactifs proposés, les visiteurs se familiariseront avec les différentes facettes de ces programmes et les carrières qui y sont associées. À noter que le Cégep validera également sur place l’admission des candidats pour ces deux programmes. Accueillis comme s’ils arrivaient à l’hôtel, les futurs étudiants et leur famille pourront notamment : Visiter le bar et la salle à manger pédagogique et concocter des smooties ; Déguster des sushis qu’ils auront préparés grâce aux précieux conseils de nos chefs ; Participer à un jeu-questionnaire pour tester leurs connaissances dans la gestion d’un hôtel. Des diplômés participeront à cette journée et témoigneront de leur parcours. Le chef exécutif du Panache, Jean-François Bédard  Diplômé du Cégep Limoilou en 2000, il enseigne en Gestion d’un établissement de restauration et est chef au Restaurant Panache, l’une des tables les plus réputées de Québec et associée à l’Auberge Saint-Antoine.  Le sous-chef du Château Frontenac, Frédéric Mercier Diplômé en 1999, il est sous-chef, aux côtés de Jean Soulard, dans les cuisines du Château Frontenac. Un diplômé qui a remporté plusieurs concours, Jonathan Breton Diplômé en 2009, il ne cesse de s’illustrer et de cumuler des prix ! Grand prix de la relève et prix pour la catégorie « DEC techniques en Gestion d’un établissement de restauration » au Gala organisé par l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie (AQFORTH); Premier prix du Concours de la Relève 2008 de la Fondation Serge Bruyère; Il a représenté le Québec au Concours national du meilleur jeune chef rôtisseur qui s’est tenu à Vancouver en novembre 2010. Vous êtes de l’extérieur de Québec ? Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour prendre part aux festivités du Carnaval de Québec qui battra son plein ? Le Cégep Limoilou est le seul établissement collégial public dans tout l’Est-du-Québec à offrir ces formations, qui bénéficient d’excellentes perspectives d’emploi. Le samedi 5 février, les portes sont ouvertes au Campus de Charlesbourg du Cégep Limoilou pour découvrir les programmes Techniques de gestion hôtelière et Gestion d’un établissement de restauration.

Universitaire
Le nouveau site «Futurs étudiants» est en ligne www.futursetudiants.umontreal.ca/fr  Le 7 janvier, le Bureau des futurs étudiants du Service de l'admission et du recrutement a mis en ligne un tout nouveau site «Futurs étudiants». Sa principale mission est de faciliter les démarches d'exploration et d'admission des futurs étudiants de l'UdeM. «Près de 90 % des demandes d'admission que nous recevons à l'Université de Montréal se font en ligne. Pour l'automne 2010, nous avons reçu près de 38 000 demandes pour l'ensemble des cycles», souligne Michèle Glémaud, directrice du recrutement au Service de l'admission et du recrutement. La nouvelle interface présente un visuel plus coloré et un contenu plus riche. Au nombre des nouveautés, on compte une section s'adressant aux conseillers, une destinée aux parents et une structure qui permet de découvrir la variété des programmes offerts à l'UdeM. Outillé pour un choix éclairé. Le nouveau site a été conçu pour aider les futurs étudiants à faire un choix de programme éclairé et judicieux. On a donc rédigé plus de 500 fiches détaillées pour chacun des programmes, tous cycles confondus. En collaboration avec les Éditions Septembre, spécialisées en orientation scolaire et professionnelle, l'UdeM a également élaboré le test Cursus www.futursetudiants.umontreal.ca/questionnaire . Il s'agit d'un outil d'exploration permettant aux étudiants de cerner leurs champs d'intérêt personnels et professionnels et de les associer aux programmes d'études de premier cycle proposés par l'UdeM. L'établissement est la seule université à offrir un tel service à ses futurs étudiants. L'échange est au rendez-vous. S'ajoutant aux moyens traditionnels de communication, comme l'envoi de courriels ou les appels téléphoniques, le nouveau site offre maintenant la possibilité à l'internaute de clavarder avec des personnes-ressources du Guichet étudiant et du Service de l'admission et du recrutement. Il fait aussi la promotion des pages Twitter et Facebook du Bureau des futurs étudiants. D'autres outils de communication sont actuellement en préparation, dont les rendez-vous Web, qui proposeront un service de consultation virtuelle dès le printemps 2011. www.nouvelles.umontreal.ca/campus/technologies-de-l-information/20110110-le-nouveau-site-futurs-etudiants-est-en-ligne.html

Même les émotions négatives aident à l'apprentissage. Lévitation? Pas vraiment. C’est par la concentration que Claude Frasson parvient à soulever cette balle, mais grâce à l’intermédiaire d’un amplificateur et d’un récepteur d’ondes bêtas émises au cours de l’activité neuronale. Par sa seule concentration, Claude Frasson parvient à faire léviter une petite balle de styromousse placée à un mètre et demi devant lui: plus il se concentre, plus la balle s'élève, soulevée par un léger jet d'air. Il réussit même à en orienter le déplacement sur un parcours semé d'embuches. Mais, pour y arriver, il a mis un casque qui amplifie ses ondes cérébrales et les dirige vers un récepteur programmé pour répondre aux ondes caractéristiques de la concentration, soit les ondes bêtas. «Cet appareil sert à exercer sa concentration et ainsi à atténuer son stress», dit le professeur du Département d'informatique et de recherche opérationnelle. L'appareil en question pourrait donc aider les personnes dont le niveau d'anxiété freine l'apprentissage ou ferme l'accès à l'information apprise. www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-technologies/20110117-m-me-les-emotions-negatives-aident-a-lapprentissage.html

La psychologie aide à comprendre nos interactions avec les machines. «L’être humain et la machine, c’est une interaction fascinante», s’enthousiasme Aude Dufresne, accompagnée du doctorant François Courtemanche. Une tempête de sable s'élève sur Mars. Même si nous sommes à 300 millions de kilomètres de notre plus proche voisine planétaire, la chose inquiète l'opérateur du véhicule tout-terrain qu'il dirige à distance. Aussitôt, son pouls s'accélère, une légère transpiration se fait sentir au bout de ses doigts et son regard cherche des repères sur l'écran. «Votre mission consiste à rapporter une carotte de sol martien et il ne vous reste plus que quelques secondes pour l'accomplir», signale François Courtemanche au sujet de recherche qui est aux commandes du Mars Rover. Sur l'écran, les signes physiologiques du stress apparaissent, transmis par différents appareils reliés au poste de l'expérimentateur. www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-sociales-psychologie/20110117-la-psychologie-aide-a-comprendre-nos-interactions-avec-les-machines.html

Éducation sexuelle: les sexologues veulent avoir un rôle à jouer. Cet automne, les élus de la commission parlementaire de la culture et de l'éducation ont recommandé à l'unanimité «qu'un programme obligatoire d'éducation à la sexualité soit élaboré et offert du préscolaire jusqu'à la fin du secondaire». Préoccupés par le retour des cours d'éducation à la sexualité dans les écoles du Québec, des sexologues demandent à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, de les inclure dans la nouvelle formule afin de corriger les erreurs du passé. Un collectif de 185 sexologues a écrit à la ministre Beauchamp pour lui faire part de leurs préoccupations entourant le retour annoncé des cours d'éducation sexuelle à l'école. «Nous appréhendons que cette réintroduction se fasse sur papier seulement et que la qualité de l'enseignement à propos de la sexualité continue d'être défaillante, incomplète et octroyée par des acteurs n'étant pas à l'aise d'aborder la sexualité. Nous croyons sincèrement que les sexologues devraient participer au retour de l'éducation à la sexualité dans le réseau scolaire», peut-on lire dans la missive. Exclure ces professionnels serait un «total non-sens», selon le collectif. En décembre, la ministre Beauchamp a confirmé le retour d'une formation obligatoire en éducation à la sexualité, un volet qui avait disparu de la grille-matières avec l'arrivée de la réforme scolaire il y a une dizaine d'années. Le Ministère ne prévoit toutefois pas créer de toutes pièces un nouveau cours, mais envisage plutôt de mettre sur pied des blocs de formation obligatoire qui viendraient s'insérer dans les cours existants, tant au primaire qu'au secondaire. Même s'ils saluent le retour des cours d'éducation à la sexualité dans les écoles, les sexologues s'inquiètent de la qualité d'une telle formation si elle est donnée par des enseignants qui ne sont pas des spécialistes. «Pour faire de l'éducation à la sexualité, il faut être à l'aise et ça ne s'apprend pas en quelques heures. Pourquoi investir de l'argent pour une formation qui va être faite encore à peu près?», lance la porte-parole du collectif, Sophie Morin, qui souligne que les sexologues peuvent compter sur trois ans de formation universitaire. Les signataires de la lettre rappellent par ailleurs qu'en commission parlementaire cet automne, un aspect a fait consensus : ceux qui enseigneront l'éducation à la sexualité devront se sentir à l'aise de le faire, ce qui n'est vraiment pas le cas pour une majorité d'enseignants, ajoutent-ils. Présentement, quelques écoles font appel à des sexologues «à la pièce» pour offrir de la formation à leurs élèves, et les résultats «sont plus que concluants», selon les auteurs de la lettre. Dans la région de Québec, la sexologue Marie-Paul Ross a mis sur pied une formation pour les élèves du secondaire qu'elle a donnée dans une douzaine d'écoles de la province. «Le but, c'est de donner des outils aux jeunes pour qu'ils soient critiques et qu'ils comprennent que la pornographie, ce n'est pas un modèle d'éducation sexuelle, c'est du commerce», explique-t-elle, tout en ajoutant qu'il y a toujours des jeunes qui viennent la remercier après ces rencontres. Au cabinet de la ministre Beauchamp, on confirme que la lettre a bien été reçue. «On est sensible aux commentaires des sexologues. Le Ministère travaille sur la nouvelle formule, mais rien n'est encore décidé», a indiqué son attaché de presse, Dave Leclerc. Cet automne, les élus de la commission parlementaire de la culture et de l'éducation ont recommandé à l'unanimité qu'«un programme obligatoire d'éducation à la sexualité soit élaboré et offert du préscolaire jusqu'à la fin du secondaire». Cette formation, qui devra être donnée par des intervenants et des enseignants qualifiés, pourrait s'insérer dans des cours comme sciences et technologie, éthique et culture religieuse ou éducation physique et à la santé, pouvait-on lire dans le rapport de la commission. www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201101/18/01-4361268-education-sexuelle-les-sexologues-veulent-avoir-un-role-a-jouer.php

Psychologues du réseau public: de plus en plus de postes vacants. Au cours des dernières années, les conditions de travail des quelque 3200 psychologues du réseau québécois de la santé et de l'éducation se sont détériorées à un point tel que recruter des candidats est plus difficile que jamais et que l'accessibilité de ces services est menacée, selon l'Ordre des psychologues du Québec. Si rien ne change d'ici à l'été, les psychologues du réseau public menacent de ne plus superviser les stages des étudiants, ce qui empêcherait une cohorte complète d'obtenir son diplôme. «Il y a de plus en plus de postes vacants en psychologie dans le réseau public. Les conditions de travail difficiles repoussent les candidats. Ce n'est pas une simple question de rémunération. L'accessibilité des services est aujourd'hui menacée», affirme le président du Comité des chefs de service de psychologie en milieu hospitalier du Québec, Marcel Courtemanche. La présidente de l'Ordre des psychologues, Rose-Marie Charest, n'est pas membre du Comité. Elle estime néanmoins «qu'il y a un réel problème» dans le secteur public. De 2004 à 2008, le nombre de postes vacants a plus que doublé dans le réseau de la santé. «Tout ce qui motivait les psychologues à aller dans le réseau public, comme les conditions de travail et la formation continue, a disparu. Ce qui nous inquiète, c'est qu'un jour la profession disparaisse et que seuls les Québécois qui auront de l'argent puissent se payer ces services», dit-elle. Contrairement à des disciplines comme l'ergothérapie, l'audiologie ou le travail social, dont la pratique n'exige qu'une maîtrise ou un baccalauréat, il faut depuis 2006 avoir un doctorat pour être psychologue au Québec. Les psychologues passent en moyenne cinq ans de plus sur les bancs d'école, et leur carrière débute plus tard. Mais cette situation n'est pas considérée par le réseau public, dénonce M. Courtemanche. «On a calculé que, après 25 ans de carrière, les psychologues du réseau public auront gagné 500 000$ de moins que plusieurs bacheliers. En étudiant plus longtemps, les dettes s'accumulent, mais pas l'ancienneté. On a un gros retard à rattraper, estime M. Courtemanche. Ce n'est pas étonnant que, dans le réseau, ce soit de plus en plus difficile de pourvoir les postes.» Près de la moitié des psychologues du réseau public travaillent à temps partiel pour pouvoir avoir aussi une clientèle plus payante au privé. «Il faut trouver des solutions pour attirer davantage de candidats au public, retenir ceux qu'on a et encourager les gens à travailler à temps plein», croit M. Courtemanche. Mme Charest estime quant à elle que la seule façon d'assurer l'accès universel aux soins psychologiques est de renforcer le réseau public: «Des études ont démontré qu'avoir accès à des services de psychologie permet de diminuer les soins de santé, donc de diminuer les coûts. Il faut considérer cela.» Au printemps dernier, M. Courtemanche a interpellé le gouvernement sur la question, mais il n'a pas obtenu de réponse. Avant Noël, le comité a donc voté pour entreprendre des moyens de pression. À l'été, les psychologues du réseau public continueront de rendre leurs services cliniques, mais tout le reste, dont les fonctions universitaires, cessera, affirme M. Courtemanche. Les stages pourraient donc être annulés. «Il y a un problème et on veut en discuter, dit M. Courtemanche. On ne veut pas pleurer sur la place publique. Mais on veut expliquer la situation. On espère que ces moyens vont réveiller des gens qui ne semblent pas comprendre actuellement.» Au ministère de la Santé, on explique qu'une rencontre avec les psychologues est prévue la semaine prochaine. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201101/10/01-4358844-psychologues-du-reseau-public-de-plus-en-plus-de-postes-vacants.php

Comment évolue la psychothérapie en ligne? Quel est l'état de la psychothérapie en ligne? Voici la réponse du psychologue américain John M Grohol, fondateur et directeur du site PsychCentral, l'un des rares sites d'information en psychologie qui était déjà présent sur internet lorsque Psychomédia a été mis en ligne 1996. Pendant quelques années, à partir de la fin des années 1990, il a participé au développement d'une entreprise (HelpHorizons) offrant des services de psychothérapie en ligne. Sa réponse concernant les possibilités de la psychothérapie en ligne, dit-il, n'a pas beaucoup changé dans la dernière décennie car peu de choses ont changé dans le domaine. www.psychomedia.qc.ca/psychotherapie/2011-01-12/comment-evolue-la-psychotherapie-en-ligne

Bienvenue à la rencontre annuelle des responsables de l’information scolaire et professionnelle 2010 de l'UdeMtl www.webdepot.umontreal.ca/Usagers/corbeifa/MonDepotPublic/2010-12-08

Les dauphins au service de la persévérance scolaire. «Le plus valorisant dans toute cette expérience, c'est de pouvoir aider les enfants à réaliser leur rêve, puis de leur donner l'opportunité de rencontrer d'autres passionnés qui proviennent de partout sur la planète; ils ont tous le même point en commun!» affirme France Lafleur, responsable du DolphinLab. France Lafleur, chargée de cours à la Faculté d'éducation, a réalisé son rêve en avril dernier : celui de partager sa passion pour les dauphins avec un groupe de quatorze enfants québécois qui ont été initiés à la biologie marine dans le cadre d'un cours intensif offert au Dolphin Research Center à Grassy Key, en Floride. De son initiative personnelle, France Lafleur a bâti une relation de confiance avec la direction du centre de recherche au cours des sept dernières années. «Les élèves participant au DolphinLab en avril dernier ont été les premiers Canadiens à recevoir leur certification d'initiation à la biologie marine, et le Canada a donc été le pionnier pour trois sessions de e-learning avec le Dolphin Research Center. Depuis, d'autres écoles tentent de répéter cette initiative», souligne cette passionnée des sympathiques delphinidés. Cette exclusivité avec le centre de recherche entraîne une seconde initiative hors du commun qui permettra aux autres élèves du Québec de suivre les expériences avec les dauphins, en communication directe, grâce aux nouvelles technologies de l'information. Ainsi, le Dolphin Research Center accueillera, du 16 au 22 avril 2011, le deuxième groupe d'élèves du Québec. Puis, un groupe d'adultes suivra du 7 au 13 mai, vu les nombreuses demandes. De plus, des classes d'élèves québécois assisteront par visioconférence aux séances d'entraînement et de recherche du Dolphin Research Center pour ensuite réaliser des entrevues avec les spécialistes des dauphins. Ces cours d'initiation à la biologie marine et à la vie des dauphins auront lieu pendant la semaine de relâche du 26 février au 4 mars 2011. www.usherbrooke.ca/longueuil/accueil/nouvelles/nouvelles-details/article/14063

Université de Sherbrooke. Les demandes de stage à l'étranger explosent. Les stages à l'étranger sont à ce point populaires à l'Université de Sherbrooke qu'une personne a été embauchée pour gérer les demandes. Depuis 10 ans, les demandes ont quadruplé. En 2001, 46 étudiants sherbrookois ont effectué un stage à l'étranger. En 2010, ils étaient 183. Il faut dire que le gouvernement du Québec offre maintenant une bourse aux étudiants qui peut atteindre 1000 $ par mois. Au total, les étudiants de l'Université de Sherbrooke ont le choix entre 500 universités, principalement en France et aux États-Unis. Certains affectionnent particulièrement les États où la température est un peu plus clémente qu'au Québec, comme la Californie ou la Floride. « Les étudiants veulent perfectionner leur anglais, évidemment, mais ils cherchent aussi des destinations exotiques », indique Christiane Fontaine, coordonnatrice aux activités étudiantes. Une génération qui veut voir le monde. De son côté, Josée Garceau, spécialiste des questions intergénérationnelles, explique que le fait de vouloir voir le monde semble être une caractéristique de la nouvelle génération d'étudiants. « Les jeunes actuellement, ils veulent faire des choses. Nous [...], les générations plus âgées, on pouvait se contenter pendant quelques années d'entendre parler de la France, d'entendre parler de l'Europe, puis de voir des photos, puis de voir des films », dit-elle. Eux, ils ne veulent pas en entendre parler, ils veulent le vivre, ils veulent le faire. Alors, dans le cadre des programmes d'échange, l'opportunité, c'est vraiment de vivre une expérience à l'international et non pas juste être un observateur — Josée Garceau, spécialiste des questions intergénérationnelles www.radio-canada.ca/regions/estrie/2011/01/17/001-universite-sherbrooke-stages-etranger-augmentation.shtml

Documentation et formation
Suite à ma présentation au colloque de l’ordre en 2010, j’offre deux ateliers sur l’utilisation de l’imagerie eidétique http://www.image-eidetique.com/  appliquée au domaine du choix en orientation professionnelle. Cette offre est cependant réservée aux conseillers et conseillères d’orientation. La formation d’images renvoie à un système de représentations internes qui supporte un ensemble de processus cognitifs et affectifs très sollicités dans une démarche de prise de décision concernant son avenir. Je m’intéresse particulièrement au phénomène de l’image eidétique qui, selon Ahsen, se présente sous la forme d’une expérience interne imagée, sensorielle, animée et intentionnelle. L’image eidétique occupe un espace particulier entre la perception et la mémoire. Dans l’expression de sa forme, ce type d’image dévoile un rapport étroit entre l’histoire développementale de la personne et la construction de ses figures d’intérêt. L’image eidétique est très liée à l’essence du sujet et à l’expérience de son sentiment d‘identité. Dans la pratique d’orientation, vous avez sûrement rencontré des clients qui avaient de la difficulté à trouver des mots pour se décrire. Un peu comme s’ils ne se connaissaient pas. Pourtant, quelques instants plus tard dans votre entretien, vous leur présentiez un contenu d’information, telle une monographie professionnelle à titre d’exemple, et ils étaient spontanément capables de vous dire des choses du genre : « Je me vois ou je ne me vois pas la dedans… ; Oui, ça me ressemble….. Non, ce n’est pas moi…etc. ». Cette façon de traiter l’information scolaire et professionnelle à partir d’impressions globales synthétiques et condensées suggère un autre mode d’appréhension et de perception de son expérience interne dont fait partie l’image eidétique en tant qu’élément constituant de l’expérience immédiate ressentie. Vu sous cet angle, la représentation imagée spontanée implicite, influence le processus de perception des métiers et des professions et la façon qu’aura le client de se mobiliser par la suite. L’image eidétique soutient ce processus plus ou moins conscient de projection transposition de ses images internes et de sa représentation implicite sur un objet externe perçu telle une monographie. En travaillant dans la perspective dynamique des modes d’opération de l’image, je demeure toujours étonné du dévoilement de l’intentionnalité qui se manifeste dans le processus d’émergence de ces images. Ces dernières se dirigent d’elles-mêmes pour aboutir dans un lieu qui nous révèle un thème et un enjeu toujours significatif de la démarche de consultation en cours. Au niveau psychique et neuropsychologique, la formation d’image précède le choix du mot, du concept et de la réflexion. Autrement dit, nous ressentons notre état voire nous le reconnaissons implicitement de façon approximative avant même de pouvoir l’élaborer avec des mots et des concepts. Lorsque nous apprenons à travailler avec l’image, nous sortons momentanément du schème de la pensée rationnelle hypothético-déductive pour entrer dans une autre perspective de travail davantage hémisphérique droite, synthétique, affective et créative. Une de mes perceptions est qu’une partie (je dis bien une partie) du problème de pratiquer l’orientation est qu’au fil de l’histoire, pour toutes sortes de raisons et de contingences, nous avons survalorisé les fonctions dites plus rationnelles et langagières en se méfiant de certaines fonctions mentales et processus affectifs qui sont inhérents et nécessaires à l’élaboration d’un projet d’avenir. Il est fascinant d’observer comment l’intentionnalité et l’imagination s’allient dans le processus de formation d’image lorsque la personne scénarise une projection de soi et de sa vie future. Le récit du client s’appuie sur ce processus d’émergence d’une trame narrative imagée qui évolue vers une destination relativement pressentie mais souvent inconnue de la personne comme de l’écrivain dans sa création littéraire. Sur le fond, lorsque le client essaye de transposer ce qu’il croit être au contact de la représentation sociale picturale (voire stéréotypée) d’une profession, il se dit en même temps qui elle est et comment il entend témoigner de sa présence au monde. Une démarche d’accompagnement en orientation a au moins ceci de singulier à notre discipline: c’est un processus qui se vit dans le moment présent d’une entrevue en même temps qu’il est futuriste au sens où le sujet devra anticiper des états non réalisés de soi, du monde et de son devenir. Ce rapport au temps présent et futur est une dimension importante du travail d’orientation. S’accorder un temps de contact à soi et de portance de son désir sont nécessaire au processus d’émergence d’image et à l’élaboration d’un projet. C’est souvent une des premières résistances que nous rencontrons en consultation dans cette ère de l’instantanée et du vite fait technologique. Je ferais une analogie avec le procédé de fabrication du vin. Le temps en soi est indispensable pour la fermentation des ingrédients. Transposé dans la pratique de l’orientation, je me demande vraiment comment une personne peut arriver à s’approprier son choix et ressentir un sentiment d’identité, si elle ne fermente pas suffisamment. Et, à propos de cette métaphore, je ne peux m’empêcher de trouver des ressemblances entre notre rôle professionnel et celui d’un viticulteur. Nous faisons le meilleur suivi possible des facteurs constitutifs internes et externes en présence. Nous jugeons de l’intervention à réaliser selon le contexte et nos possibilités. Ainsi vu, le choix d’une formation ou d’une profession repose sur une configuration de représentations internes qui dévoilent une mise en scène imagée d’un type de rapport à la vie. En somme, faire le choix d’une profession, c’est imaginer sa vie et la scénariser à l’aide d’un processus de formation d’images. C’est un acte de création qui devient significatif lorsque la mise en acte permet à l’essence du sujet d’exprimer son existence. À l’été 2006, on a publié une entrevue sur le processus de formation d’image et le choix professionnel dans le bulletin du site web francophone d’Orientaction http://www.orientaction.ca/  En 2005, le Carrefour de l’orientation initiait à cette approche www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=960  Si vous êtes intéressés à vous inscrire, complétez le formulaire retournez le moi sans dépôt. Je vous réserverai une place et je vous retournerai la suite des informations sur les coordonnées du lieu de la session. Nous vous saurions gré de bien vouloir faire circuler l'information auprès de vos collègues susceptibles d'être intéressés. Luc Duval Conseiller d’orientation Psychothérapeute accrédité lucduval@videotron.ca  P.S. Contactez moi si vous désirez organiser un atelier sous d’autres modalités pour répondre aux besoins et aux caractéristiques de votre milieu. Même s’ils ne sont pas mis à l’affiche, je vous informe que j’offre encore mes contenus d’ateliers sur les thèmes de: La psychologie de l’adaptation après un accident et sur le retour à l’emploi après une absence prolongée. 




PROGRAMMATION HIVER 2011 DU CENTRE PSYCHO-SOLUTIONS A l’attention des professionnels en relation d’aide et/ou de la personne responsable de la formation de ces intervenants, le Centre Psycho-Solutions vous présente ci-joint ses activités de formation sur la thérapie brève orientée vers les solutions et sur des thématiques pointues pour l’hiver 2011 à Québec et à Montréal. Vous pouvez bénéficier des activités du Centre Psycho-Solutions de deux façons : S'inscrire à ces activités à la carte : Approche brève orientée vers les solutions / formation de base ; Cultiver le bonheur chez la clientèle / suggestions de la psychologie positive ; Rester créatif et serein avec vos clients les plus difficiles ; Intervenir auprès d’une clientèle peu motivée ou non volontaire. Organiser une formation sur mesure dans votre organisme ou former un groupe dans votre région. Pour toute information, contactez-moi par courriel au centre@psycho-solutions.qc.ca  ou consultez mon site web à http://www.psycho-solutions.qc.ca/  Yves Gros-Louis, psychologue et directeur

ÉQUITÉ SALARIALE Les salariées ont maintenant le devoir de porter plainte. La Loi sur l'équité salariale est devenue impardonnable pour les entreprises fautives depuis le 1er janvier dernier. Les employeurs ont intérêt à prendre la Loi sur l'équité salariale au sérieux car depuis le premier janvier ils doivent avoir complété l'exercice à défaut de quoi ils s'exposent à une facture salée qui devra être versée à leurs salariées et à des amendes pouvant s'élever à 45 000$. Le gouvernement du Québec juge donc que ceux qui embauchent 10 personnes et plus ont eu suffisamment de temps pour se conformer à cette loi provinciale, adoptée en 1996, qui vise à corriger les écarts salariaux à l'égard du sexe. "Depuis le premier janvier, les salariées des entreprises ont non seulement le droit mais le devoir de dénoncer leur employeur qui n'a pas terminé cet exercice de redressement salarial. La Loi stipule qu'ils ont jusqu'au 30 mai prochain pour profiter pleinement des dispositions", signale Mme Louise Marchand, présidente sortante de la Commission sur l'équité salariale qui vient de terminer son mandat. Mme Marchand évalue qu'environ 45% des employeurs concernés manquent toujours à cette responsabilité patronale. Il s'agit principalement de PME privées. "Mais nous avons été énormément occupés depuis les 18 derniers mois, nous pensons que la loi amendée en a convaincu plusieurs de réaliser cet exercice au 31 décembre 2010", dit Mme Marchand. Il faut dire que les dispositions de la Loi ont du mordant. Les entreprises en défaut devront verser non seulement les ajustements salariaux en question mais de façon rétroactive à l'année 2001, avec intérêts, en plus d'une indemnité additionnelle qui peut atteindre 8% de la dette. De plus, la Loi, qui a été modifiée à quelques reprises, prévoit des amendes aux dirigeants d'entreprises qui refusent de se conformer. Ces amendes peuvent atteindre 45 000$, à la suite de poursuites pénales qui sont au programme de la commission en 2011 pour les patrons récalcitrants. "Évidemment, les entreprises qui ont tardé à appliquer cette loi vont payer beaucoup plus cher que celles qui l'ont fait auparavant. On estime, en moyenne, que la facture représentait 1,2% de la masse salariale pour les employeurs qui se sont conformés avant 2006", dit Mme Marchand. Mme Marchand affirme que c'est le rôle des personnes salariées de déposer leur plainte à la commission. "Le législateur a voulu responsabiliser les employés qui ont cinq mois pour s'adresser à la commission afin de profiter de la rétroactivité jusqu'au 2001", explique-t-elle. Après le premier juin, les travailleurs n'auront droit qu'à cinq ans de rétroactivité. http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2011/01/20110110-114114.html

Journée Contact – 4e édition Branchez-vous sur le réseau de l’emploi! Fier du succès de la dernière Journée Contact au cours de laquelle près de 800 étudiants, finissants et travailleurs ayant une limitation fonctionnelle rencontraient 32 employeurs, le CAMO pour personnes handicapées, en collaboration avec le Comité Action Personnes Handicapées Intégration Travail (ÇAPHIT) de Laval et le SEMO Montérégie, prépare actuellement la 4e édition de la Journée Contact employeurs-personnes handicapées qui aura lieu le jeudi 7 avril prochain. Objectif de la Journée Contact : permettre aux étudiants, aux finissants, aux diplômés et aux personnes actives sur le marché du travail, qui ont une limitation fonctionnelle (incluant les difficultés liées à la santé mentale ou aux troubles d’apprentissage), de rencontrer des employeurs et ainsi leur faciliter l’accès à des emplois de qualité, que ce soit des postes à temps plein, à temps partiel, des emplois d’été ou des stages. Au PrOgRaMmE : Des employeurs! Vos compétences! Des postes à temps plein et à temps partiel, des emplois d’été et des stages! Des conférences! Une clinique Coup d’œil CV et entrevue Un espace Formation Un espace Emploi etc. À Montréal, le jeudi 7 avril 2011, de midi à 19 h Gratuit Pour plus de détails et pour vous inscrire en ligne sur le site du CAMO, consultez la page d’accueil du http://www.camo.qc.ca/  dès le lundi 31 janvier prochain. La Journée Contact est organisée par le CAMO pour personnes handicapées en collaboration avec le Comité Action Personnes Handicapées Intégration Travail (ÇAPHIT) de Laval et le SEMO Montérégie. www.camo.qc.ca/actualites/communiques.php?eventID=740

La musique comme la drogue, le sexe et la bonne bouffe pour le cerveau? Le plaisir ressenti en écoutant de la musique est sous-tendu par des mécanismes cérébraux similaires à ceux impliqués dans la réponse à la bonne nourriture ou à des drogues, selon une étude canadienne publiée dans la revue Nature Neuroscience. L'expérience du plaisir est caractérisée dans toutes ces situations par la libération du neurotransmetteur dopamine présent dans le système dit de récompense dont le rôle est considéré comme étant le renforcement de certains comportements indispensables à la survie (tels que l'alimentation) ou le maintien de la motivation. www.psychomedia.qc.ca/musique/2011-01-09/musique-drogue-sexe-bonne-bouffe-et-cerveau

Perspectives d'emplois pour 2011
L'année 2010 a été relativement bonne au Québec pour l’emploi. 2011 pourrait cependant s’avérer meilleure, certains secteurs présentant de belles perspectives. Dans le secteur de la construction, malgré le ralentissement économique, les emplois sont nombreux. Plusieurs chantiers verront d’ailleurs le jour en 2011 notamment celui de l'échangeur Turcot. Technologies de l'information : Les entreprises québécoises ont été plutôt frileuses ces dernières années dans les investissements en technologies de l'information. Les compagnies devront donc effectuer des mises à niveau de leur parc informatique, ce qui va donner beaucoup de travail aux informaticiens, analystes de système, et programmeurs. Il ne faut pas oublier le secteur des jeux vidéo qui lui, n'a pas connu de ralentissement. Services financiers : Tout le secteur des services financiers est en pénurie de main-d'œuvre depuis quelques années. Il y a donc beaucoup de postes à combler dans les services et la vente de produits financiers. Santé : Le secteur de la santé connaît aussi une pénurie de main-d’œuvre. Les besoins sont de plus en plus importants notamment à cause du vieillissement de la population. Aéronautique : Plusieurs investissements ont été annoncés dans le secteur en 2010. On s'attend donc à une bonne année 2011. Mines : L'industrie minière vit sa plus importante période de croissance. D'ici cinq ans, environ 5600 postes seront à combler. Secteur manufacturier : Les perspectives dans le secteur manufacturier sont moins reluisantes. On a connu plusieurs fermetures en 2010, notamment celle d'Electrolux. On s'attend toutefois à une croissance de l'emploi pour la prochaine année. http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/12/20101230-104235.html

Secteur public québécois. Mesures pour retenir les baby-boomers au travail. Des modifications majeures aux régimes de retraite du secteur public québécois entrent en vigueur le 1er janvier. Le nombre maximal d'années de service pour le calcul de la rente de retraite passe de 35 à 38 ans. En travaillant trois ans de plus, les fonctionnaires et enseignants qui partiront à la retraite pourront recevoir une prestation équivalant à 76 % du salaire admissible moyen, contre 70 % pour 35 ans de service. La présidente du Conseil du Trésor du Québec, Michelle Courchesne, espère par cette mesure retenir une partie des baby-boomers qui vont massivement partir à la retraite. Ça enlève de la pression sur le régime, parce que ces personnes-là vont cotiser 6 % de plus et, pendant qu'elles cotisent plus, on n'est pas obligés de leur payer leur rente mensuelle. La ministre Courchesne estime que le tiers des futurs retraités pourraient choisir de travailler trois ans de plus, bien qu'elle ignore leur nombre précis. Selon elle, la mesure n'entraîne aucun coût pour les régimes de retraite et permet même de légères économies. www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/12/31/004-fonctionnaires-quebec-retraite.shtml

Les comportements qui expliquent la différence de longévité entre hommes et femmes. Le tabagisme est la principale raison de la différence d’espérance de vie entre les femmes et les hommes en Europe, suivi par la consommation d'alcool, selon une étude britannique publiée dans la revue Tobacco Control (du groupe British Medical Journal). Il expliquerait 40% à 60% de cette différence. La consommation d'alcool expliquerait un autre 20%. Certains experts ont avancé que la différence était attribuable à la biologie ou le fait que les femmes sont plus susceptibles de consulter médicalement mais les résultats de cette grande étude suggèrent que le principal responsable de l'écart de longévité est bel et bien le tabagisme. www.psychomedia.qc.ca/toxicomanies/2011-01-18/les-comportements-qui-expliquent-la-difference-de-longevite-entre-hommes-et-femmes


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À noter à votre agenda
En 2011, le 9e congrès de l’ACOC aura lieu en partenariat avec l’UQTR les 1er, 2 et 3 juin. www.acoc.info/accueil/affichage.asp?B=971 L'ACOC soulignera ses 10 ans d'existence.

Bruno Tremblay, c.o. secrétaire général de l'ACOC ACOC@videotron.ca

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