07 août 2012

V 11 No 1: Le point sur la prochaine session

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin www.quelquechosedelacoc.blogspot.com 
(790 membres, 11e saison du bulletin électronique)
Vue du mont Andante
vallée du parc national de la Jacques-Cartier 
août 2012
Informations importantes pour les étudiants du collégial
Admission tardive à l'université
Admission universitaire
Lettre pour souligner les impacts et enjeux liés à la grève étudiante 

AIDE PÉDAGOGIQUE INDIVIDUEL Remplacement 35 heures/semaine À la fin du processus de sélection et jusqu’en février 2013 (avec possibilité de prolongation) Dates du concours : Du 10 au 17 août 2012 www.cmontmorency.qc.ca/images/stories/fichiers_offres_d_emploi/P2012-204-295-02R_2e_concours.pdf

Aide pédagogique individuelle et conseiller en orientation Collège Jean de Brébeuf Temps complet  (poste en remplacement jusqu’au 30 août 2013). Les candidats déjà inscrits sur notre site "Dotation électronique"  peuvent postuler en cliquant sur l’affichage du poste et en suivant les instructions. Les nouveaux candidats doivent s’inscrire à titre d’invité et suivre la procédure indiquée sur le site. http://www.brebeuf.qc.ca/collegial/le-college/offres-demploi  Vous serez alors dirigé dans notre banque de candidatures où vous pourrez compléter votre profil et soumettre votre curriculum vitae et tout autre document que vous jugerez pertinent (lettre de présentation, diplômes, attestation, etc.) La date limite pour déposer votre candidature est le 20 août 2012 à 16 h. www.brebeuf.qc.ca/public/c41d68f5-9dba-45bb-9799-679a6ea1e45b/api_et_conseiller_dorientation_aout_2012.pdf

L’'ACOC a fait parvenir une lettre adressée à la CREPUQ (ainsi qu'à la Fédération des cégeps) pour souligner les impacts et enjeux liés à la grève étudiante du printemps 2012. Voir la section Membre du site.

Dur coup pour la grève générale illimitée
Trois cégeps ont voté hier pour le retour en classe ; la grève se poursuit au Cégep du Vieux-Montréal www.ledevoir.com/societe/education/356752/dur-coup-pour-la-greve-generale-illimitee

Grève: les étudiants passent au vote
Les étudiants en service social de l'Université de Montréal (UdeM) étaient les premiers, lundi soir, à se prononcer sur la reconduction de la grève. Au lieu de rentrer en classe le 27 août prochain, le membres de l'association étudiante (AÉSSUM) ont décidé de poursuivre leur grève www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201208/06/01-4562844-greve-les-etudiants-passent-au-vote.php

Le retour forcé en classe s'amorce dans les cégeps Qui doit rentrer quand?
Lundi 13 août
Cégep André-Laurendeau > Les élèves ont voté pour la fin de la grève
Mardi 14 août
Cégep de Valleyfield > Les élèves ont voté pour la fin de la grève
Collège de Maisonneuve > Les élèves votent le lundi 13
Cégep Marie-Victorin > Les élèves votent le lundi 13
Mercredi 15 août
Cégep Édouard-Montpetit > Les élèves votent le lundi 13
Cégep de Saint-Hyacinthe > Date de l'assemblée générale à déterminer
Jeudi 16 août
Collège Lionel-Groulx > Les élèves votent le mardi 14 Collège Montmorency > Date de l'assemblée générale à déterminer Cégep de Saint-Jérôme > Les élèves ont voté pour une trêve électorale
Vendredi 17 août
Cégep d'Ahuntsic > Les élèves votent le jeudi 16 Collège de Bois-de-Boulogne > Les élèves votent le jeudi 16  Collège de Rosemont > Les élèves votent le jeudi 16 Cégep de Saint-Laurent > Les élèves votent aujourd'hui Cégep du Vieux Montréal > Les élèves votent le lundi 13
Lundi 27 août
Université du Québec à Montréal > L'association facultaire de sciences humaines a voté pour la grève. D'autres assemblées à prévoir.
Université de Montréal > Deux associations départementales ont voté pour la grève. D'autres assemblées à prévoir Université Laval > Assemblées générales à prévoir. Université de Sherbrooke > L'association générale des étudiants en lettres et communication (cycles supérieurs) a voté pour la grève. D'autres assemblées à prévoir. www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201208/13/01-4564530-le-retour-force-en-classe-samorce-dans-les-cegeps.php

Conflit étudiant - La CLASSE appelle à la poursuite de la grève. Pas de mot d’ordre des fédérations étudiantes universitaire et collégiale. Un premier cégep décide de poursuivre la grève. Les membres de l’Association étudiante du Cégep Saint-Laurent (AECSL), affiliée à la CLASSE, ont décidé par une faible majorité de poursuivre la grève, mais à condition qu’un plancher de 20 000 grévistes au Québec soit respecté. Sur les quelque 3500 membres que compte l’association, 261 ont voté pour, 243 contre et 14 se sont abstenus. Plusieurs cégeps doivent également se prononcer sur la grève cette semaine. Les cégeps Édouard-Montpetit, Maisonneuve, Marie-Victorin et Vieux-Montréal le feront aujourd’hui, Lionel-Groulx et Montmorency demain et Bois-de-Boulogne, Rosemont, Ahuntsic et Saint-Hyacinthe jeudi. www.ledevoir.com/societe/education/356660/titre

Des milliers de finissants du secondaire subiront les contrecoups de la grève étudiante. Des milliers de finissants du secondaire devront subir les conséquences d’une grève étudiante pour laquelle ils n’ont pas voté et certains pourraient en payer un lourd prix. De 7000 à 8000 finissants devront en effet composer avec une session compressée à leur entrée dans les 14 collèges qui ont dû réaménager leur calendrier en raison du conflit. www.ledevoir.com/societe/education/355659/des-milliers-de-finissants-du-secondaire-subiront-les-contrecoups-de-la-greve-etudiante

Conflit étudiant - Des professeurs dénoncent la loi 12
Quelques centaines de professeurs ont dénoncé la loi 12, l'ancien projet de loi 78, lors d’une conférence de presse à l’UQAM aujourd’hui. Des professeurs de cégep et d’université respecteront d’abord les décisions démocratiques des étudiants avant de se soumettre à la loi 12 (l'ancien projet de loi 78) lors de la rentrée scolaire. Quelques centaines d’entre eux ont dénoncé la loi d’exception lors d’une conférence de presse à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) aujourd’hui. www.ledevoir.com/societe/education/356170/conflit-etudiant-des-professeurs-denoncent-la-loi-12

Les étudiants d’abord
Des professeurs entendent respecter le vote des assemblées plutôt que la loi 12 www.ledevoir.com/societe/education/356214/les-etudiants-d-abord

Le point sur la prochaine session
L’Université Laval planifie la rentrée d’automne avec soin après une saison de conflit étudiant. Souplesse. Imagination. Ces deux mots reviennent souvent dans la bouche de Bernard Garnier lorsqu’il explique comment l’Université Laval a fait face au conflit étudiant ce printemps. «Pour lutter contre le chaos, il faut surtout éviter les positions crispées et le dogmatisme», constate le vice-recteur aux études et aux activités internationales. Moins affectée que d’autres établissements, l’Université a toutefois dû user de créativité pour faire face aux événements. Beaucoup d’accommodements ont été nécessaires pour trouver des solutions sur mesure aux quelque 500 cours touchés par la grève – cours suivis par 16 211 étudiants. Selon le vice-recteur, cette tâche gigantesque a pu être accomplie grâce à une très bonne collaboration avec les professeurs, les doyens et les directeurs de départements, mais aussi avec les associations étudiantes. Quelques exemples parmi d’autres? Même des départements très grévistes, comme celui d’anthropologie, ont accepté que les étudiants étrangers, dont les droits de scolarité représentent 15 000 dollars par an, reçoivent leurs cours pour ne pas les pénaliser. Même chose pour les finissants au baccalauréat qui ont pu ainsi terminer leur scolarité normalement. À l’École de service social, où les étudiants ont fait la grève pendant six semaines, les professeurs ont accepté de donner leurs cours la fin de semaine et le soir pour que leurs étudiants puissent commencer leur stage comme prévu, début mai. Depuis l’adoption de la loi 78, le 18 mai dernier, l’Université réfléchit par ailleurs à la forme que doit prendre le rattrapage de la session d’hiver 2012. Les établissements d’enseignement doivent en effet trouver des manières de permettre aux étudiants de poursuivre la session. Les cours qui n’ont pu être terminés jusqu’à présent seront donc donnés de la mi-août à la fin septembre. Cela touche, par exemple, les étudiants de théologie et de philosophie, toujours en grève. Vont-ils retourner en classe? «On ne veut pas forcer les gens à étudier, mais le doyen prépare un plan de rattrapage actuellement», répond Bernard Garnier. Le début de la rentrée universitaire va donc varier selon les disciplines étudiées. Certaines, comme ethnologie, histoire de l’art et sociologie, pourraient démarrer leur session d’automne 2012 le 1er octobre et la terminer le 11 janvier 2013. Les examens seront donc décalés par rapport aux dates habituelles. Tous les étudiants reprendraient ensuite le 21 janvier 2013 pour la session d’hiver. Cette disposition touche aussi certains départements et facultés qui accueillent des étudiants des cégeps touchés par la grève. Cela représente 800 étudiants, soit 10 % des nouvelles admissions. La Faculté de médecine, qui en accueille 50, entamera cette première session en octobre plutôt qu’en septembre, comme les autres facultés de médecine francophones. En sciences de l’administration, la Faculté va sans doute regrouper dans une même classe les 60 étudiants qui termineront tout juste leur cégep. Ils intégreront les autres groupes après avoir suivi des cours de rattrapage. Pour vous informer sur la formule retenue par votre département ou faculté, communiquez avec ses responsables. Au Département de sociologie, les cours reprendront cet automne à la date prévue, soit le 4 septembre. www.aufil.ulaval.ca/articles/point-sur-prochaine-session-33874.html

Le printemps de toutes les émotions
Les étudiants ont beaucoup appris lors du dernier trimestre, même si ce n’était pas toujours en classe www.aufil.ulaval.ca/articles/printemps-toutes-les-emotions-33873.html

Grève: au moins 5% des cégépiens ont abandonné leurs cours
Le gouvernement de Jean Charest a décidé d'augmenter les droits de scolarité de 1625 dollars en cinq ans, une hausse décriée par des dizaines de milliers d'étudiants. » Près de 5% des cégépiens en grève abandonnent, en partie ou en totalité, leurs cours du trimestre d'hiver. Un taux qui pourrait grimper, puisqu'en moyenne, 10% des cégépiens n'ont pas encore fait part de leurs intentions. C'est ce qui ressort d'une compilation maison réalisée auprès de 8 des 14 cégeps qui devront poursuivre le trimestre d'hiver en août. Les cégeps ont consulté leurs élèves la semaine dernière pour savoir s'ils comptent poursuivre ou non leur trimestre d'hiver. La loi spéciale (78) prévoit qu'ils devaient donner leur réponse avant le 15 juin. Plusieurs ne l'ont pas encore fait, si bien que plusieurs cégeps leur laissent une dernière chance et comptent attendre encore un peu avant de leur attribuer la mention d'échec. C'est notamment le cas au cégep du Vieux Montréal, où 28% des élèves n'ont pas fait part de leurs intentions. Au cégep André-Laurendeau, la direction souhaite également attendre encore un peu; environ 5% des élèves ont l'intention d'abandonner un ou plusieurs cours, et 10% n'ont pas répondu. «Nous avons 150 abandons, ce n'est pas banal. Quant aux 300 autres qui n'ont pas daigné répondre, ça montre que l'intérêt à revenir est mitigé», s'inquiète le directeur général Hervé Pilon. Il précise toutefois que «ça aurait pu être pire». Les directions générales des cégeps ont exprimé à plusieurs reprises leurs craintes de voir de nombreux abandons à la suite de la grève qui dure depuis plus de quatre mois. «Au plus fort de la grève, on a beaucoup craint les effets de la grève sur l'abandon scolaire. Il reste qu'un jeune qui abandonne, c'est un de trop», affirme la porte-parole de la Fédération des cégeps, Caroline Tessier. Avec des taux respectifs de 11% et de 10%, ce sont le cégep de Saint-Laurent et le collège Édouard-Montpetit qui présentent le plus d'abandons de cours dans la compilation de La Presse. De plus, quelque 6% des élèves fréquentant le collège Édouard-Montpetit n'ont pas fait part de leurs intentions. Par l'intermédiaire du service d'aide pédagogique, la direction tente actuellement de joindre ceux pour qui cette décision risque d'entraîner des conséquences importantes - par exemple, retarder leurs études d'un an. «On valide avec eux la décision qu'ils viennent de prendre», explique Josée Mercier, directrice adjointe aux études au service de l'organisation scolaire. Le Collège de Valleyfield fait de même. Dans cet établissement, 10% des cégépiens n'ont pas répondu à la consultation, et plusieurs dossiers sont actuellement en cours d'analyse, indique le directeur général, Guy Laperrière. Le collège Lionel-Groulx et le collège Ahuntsic présentent un taux d'abandon qui s'établit respectivement à 3% et à 4%, et recensent un taux de non-réponse de 6% et de 7%. En raison de la grève, la loi prévoit que les cégépiens pourront abandonner des cours pour des «motifs raisonnables» sans avoir la mention d'échec. La mention «incomplet permanent» figurera sur leur relevé de notes, ce qui n'aura aucun impact sur leur cote R. Plusieurs en ont fait la demande. Au cégep Marie-Victorin, 130 élèves ont annoncé leur intention d'abandonner leurs cours, ce qui équivaut à 4%. De ce nombre, près de 80 ont demandé la mention «incomplet».  www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201206/18/01-4536243-greve-au-moins-5-des-cegepiens-ont-abandonne-leurs-cours.php

L'inclusion, d'hier à demain Odette Raymond Conseillère services adaptés Aide à l'apprentissage et à l'intégration Cégep du Vieux Montréal Cet article a été diffusé dans la Revue Pédagogie collégiale de l'Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC) à l’été 2012 (VOL.25, No4). Pédagogie collégiale est une revue « phare » pour les acteurs de l’enseignement supérieur. Elle cherche, notamment, à guider les intervenantes et les intervenants de la pédagogie au collégial, à éclairer les interventions en présentant une information riche et variée, à annoncer les changements pressentis dans le milieu de l’éducation. Elle est aussi une revue « reflet », enracinée dans la réalité, témoin des pratiques des personnes qui oeuvrent dans le milieu collégial. Enfin, la revue se veut une revue « d’animation » par la suggestion de pistes de réflexion et d’action. Les étudiants « en situation de handicap », que l’on nomme aussi « à besoins particuliers », sont bien présents dans les établissements d’enseignement supérieur. Les étudiants, les professeurs, les professionnels, les gestionnaires, des partenaires externes, de même que, dans bien des cas, les parents contribuent à l’inclusion de cette population sans cesse croissante. Or, sa présence et les caractéristiques des situations de handicap en cause soulèvent des défis nouveaux et stimulants pour les milieux collégial et universitaire. Cela étant, nous ne pouvons passer sous silence les besoins de sensibilisation, d’information et de formation des professeurs et des professionnels des collèges. Ces derniers, malgré toute leur bonne volonté, n’ont pas toujours les outils pour faire face aux demandes que cette population leur fait. Nous devons aussi considérer la nécessité de structures adéquates pour répondre aux besoins grandissants de cette population. Dans le cadre du présent article, nous exposerons le contexte éducatif et social dans lequel évoluent ces étudiants, mais nous aborderons tout d’abord la terminologie utilisée pour parler d’eux. www.uquebec.ca/capres/fichiers/art-O.Raymond-aout-2012.shtml

Bienvenue sur le nouveau blogue Orientation et clientèle émergente! www.acochandicap.blogspot.ca Ce blogue se veut un lieu virtuel d'échange, de partage d'information et de réflexion pour tout professionnel de l'orientation scolaire et professionnelle. Il est fait en collaboration avec l'Association des conseillers d'orientation du collégial (ACOC). Son objectif ? Répondre à un besoin de co-développement professionnel au sujet d'une nouvelle clientèle de plus en plus importante dans les collèges. L'orientation auprès de personnes en situation de handicap ou ayant des problèmes de santé mentale semble préoccupante pour la majorité des intervenants. Face à des clients qui ont des besoins particuliers, notre approche, nos objectifs de travail habituels et nos outils de travail conventionnels ne conviennent pas toujours. Une adaptation s'impose, mais comment ? Par où commencer ?  Pour ma part, je travaille depuis quelques temps exclusivement avec une clientèle en situation de handicap ou ayant des problèmes de santé mentale au Collège Montmorency. En voyant le besoin d'échange de mes collègues, j'ai eu le goût d'animer ce blogue où je vous partagerai à la fois mes expériences et recevrai vos commentaires et idées. Chaque billet aura un thème, sur lequel je vous inviterai à commenter, poser des questions et partager vos expériences, nous donner des liens Internet, déposer des documents en ligne, etc.  Pour lancer la réflexion, je vous invite à nous faire part de ce que vous connaissez de la clientèle émergente. Que comprenez-vous de la situation des gens qui en font partie ? En quoi leurs besoins sont différents de ceux de la clientèle régulière ? Pour alimenter votre réflexion, je vous suggère d'aller consulter les sites suivants : www.matransition.com et www.fmm-mif.ca  . Vous trouverez une mine d'or d'informations sur les différents troubles et diagnostics. J'ai très hâte d'échanger avec vous ! http://acochandicap.blogspot.ca/2012/06/bienvenue-sur-le-blogue-de-lorientation.html  À bientôt ! Émilie Robert, c.o. Publié par acocblogue@gmail.com


Québec serre la vis aux psychothérapeutes
Un permis obligatoire délivré par l’Ordre des psychologues devrait permettre d’enrayer la prolifération des pseudo-thérapeutes utilisant les techniques les plus farfelues. La loi, qui a été annoncée par le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, hier à Montréal, vise à contrôler la prolifération de pseudo-psychothérapeutes utilisant les techniques les plus diverses, de celle des chakras à la mort en conscience. Ne s’improvisera plus psychothérapeute qui veut. À partir de jeudi prochain, il faudra détenir un permis de l’Ordre des psychologues du Québec pour pratiquer la psychothérapie. De plus, ce permis ne pourra être délivré qu’aux membres d’ordres professionnels préétablis, dont les médecins, les psychologues, les travailleurs sociaux et les thérapeutes conjugaux et familiaux, les conseillers en orientation, les infirmières, les ergothérapeutes, et les psychoéducateurs. Tous, hormis les médecins et les psychologues, devront par ailleurs avoir fait une maîtrise dans le domaine de la santé mentale, suivre une formation de 576 heures, et effectuer un stage de 600 heures en psychothérapie. En fait, le titre de psychothérapeute seul n’existera plus, il sera accolé à un autre titre : ergothérapeute, conseiller en orientation, etc. La loi, qui a été annoncée par le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, hier à Montréal, vise à contrôler la prolifération de pseudo-psychothérapeutes utilisant les techniques les plus diverses, de celle des chakras à la mort en conscience. On sait qu’encore récemment, une femme est morte « cuite » par sudation dans le cadre de l’une de ces séances de thérapie douteuse, visant à lui faire vivre « une mort en conscience », à Durham-Sud. « Récemment, l’Ordre des psychologues a mené un sondage qui indiquait que 85 % des gens croyaient qu’un psychothérapeute était un psychologue », rappelle Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec. Or, comme les psychothérapeutes n’étaient pas membres de l’Ordre des psychologues, ce dernier ne pouvait entamer de représailles contre les charlatans. Cette loi est une première au Canada, expliquait hier le ministre Fournier. C’est ce qui explique le temps qu’on a dû mettre pour la concocter. « Cela fait 20 ans que l’on demande cette réglementation », ajoute Rose-Marie Charest. Déjà, il y a une dizaine d’années, un reportage de Radio-Canada dénonçait le fait que tout un chacun pouvait s’improviser psychothérapeute sans garantir la qualité des services. Et au quotidien, l’Ordre recevait des plaintes de psychologues dont les clients avaient suivi des thérapies par lesquelles on promettait de rétablir le lien avec la mère ou de guérir de sévices sexuels en trois fins de semaine. « On a voulu faire le ménage dans les approches, dans la mesure du possible », dit Rose-Marie Charest. Désormais, les psychothérapeutes attitrés devront s’être spécialisés dans l’une des quatre approches reconnues : soit l’approche cognitive comportementale, l’approche psychodynamique, l’approche humaniste ou l’approche systémique-interactionnelle. La loi comporte également une clause de droits acquis, qui permettra à des psychothérapeutes qui utilisent déjà l’une de ces approches et qui ont un baccalauréat en santé mentale de continuer de pratiquer. L’Ordre donnera deux ans aux psychothérapeutes pour faire leur demande de permis. « Nous croyons recevoir de 1000 à 2000 demandes de permis au cours des deux prochaines années », estime Rose-Marie Charest. Mme Charest estime aussi que la loi permettra de rendre la psychothérapie plus accessible, notamment dans les services publics où elle est demandée. Ceux-ci pourront en effet engager des gens pratiquant la psychothérapie en étant assurés de la qualité des services offerts, dit-elle. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/352839/quebec-serre-la-vis-aux-psychotherapeutes

Orientation et ressources humaines - François Bernatchez. Parmi les sujets de discussion qui reviennent souvent dans mes conversations avec des c.o., des parents et des employeurs,  il y a celui de la relation entre le monde de l’orientation et celui des ressources humaines. Le sujet polarise les opinions. Je peux comprendre cette polarisation. D’une part, le monde de l’orientation est tourné, pour l’essentiel, autour des intérêts. Il y a évidemment beaucoup d’autres facettes et je ne veux rien minimiser. Par contre, quand vient le temps de faire explorer le monde des métiers et professions, la codification de Holland constitue la référence incontournable. Ainsi, si j’aime la mécanique, je vais être mis en contact avec d’autres métiers et professions où les gens qui s’y trouvent aiment également la mécanique. D’autre part, le monde des ressources humaines est tourné, pour l’essentiel, autour de la personnalité, du savoir-être et des habiletés qui peuvent permettre de répondre aux besoins des entreprises. En fait, on essaie en ressources humaines de s’assurer que la bonne personne se retrouve à la bonne place. C’est largement démontré maintenant dans la littérature scientifique que la personnalité permet de prédire correctement l’ajustement « personne – organisation » (P-O fit) alors que les intérêts, pris isolément, n’ont qu’une corrélation très ténue, dans les meilleurs des cas, avec ce même ajustement. Donc, on a compris depuis longtemps qu’il ne suffit pas que j’aime la mécanique pour que cela fasse de moi un mécanicien bien adapté et capable d’en faire une carrière. Or, comment harmoniser « …dans la vie, il est important de faire ce qu’on aime… » avec « …avez-vous ce qu’il faut pour travailler dans notre entreprise ?... ». En fait, on peut faire les plus beaux plans d’orientation, tôt ou tard, le client devra passer par un ou l’autre des départements de ressources humaines. C’est généralement à ce dernier endroit que s’affrontent les intérêts et la personnalité. C’est que l’entreprise, si elle veut survivre et progresser, doit engager des personnes capables de produire. Souvent, la polarisation dans les débats entre l’orientation et les ressources humaines tourne autour de la notion de bien-être voire même du bonheur. Est-ce le rôle de l’orientation de rendre les gens heureux en misant sur la qualité de la relation et en explorant les intérêts, ou bien est-ce le rôle de l’orientation de développer des solutions réalistes en misant sur la qualité de la relation et en misant sur l’ensemble des caractéristiques de la personne ? Dans toutes mes discussions, pas une fois on me dit que la personnalité ce n’est pas important. Par contre, quand vient le temps de développer des solutions basées sur les corrélations entre la personnalité et les choix de programmes de formation et les choix de métiers et professions, les discussions deviennent plus polarisées. Je suis un tenant de la nécessité d’harmoniser le marché du travail à partir de la personnalité et des intérêts. Je n’y vois aucune contradiction avec l’exploration des possibilités qui s’offrent. Et vous, est-ce que vous optez, au final, dans le sens des intérêts ou bien dans le sens de la personnalité dans vos recommandations ? Ce serait intéressant de vous entendre. Au plaisir www.orientaction.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=357&catid=36

Le décrochage n'a plus de sexe
Autrefois lié aux garçons, l’abandon des études serait en progression chez les filles. Comparativement aux filles, les garçons décrochent davantage, ont de moins bons résultats et fréquentent en moins grand nombre le cégep et l’université. C’est du moins le discours qu’on entend généralement sur la réussite scolaire des jeunes au Québec. Mais cela correspond-il vraiment à la réalité? En fait, les choses tendent à changer depuis quelques années. Claire Lapointe, professeure et directrice du Département des fondements et pratiques en éducation, a présenté un portrait plus nuancé de la situation dans une conférence prononcée lors de la 10e Université féministe d’été qui a eu lieu récemment sur le campus. Les garçons décrochent plus que les filles avant 20 ans, mais ils sont nombreux à reprendre leurs études après cet âge, a révélé la chercheuse. De récentes données du ministère de l’Éducation révèlent ainsi un écart de 9 % entre le taux de décrochage des filles et celui des garçons. Ces données se basent sur le pourcentage de jeunes adultes qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires à l’âge de 19 ans. Si on tient plutôt compte des adultes des deux sexes qui n’ont pas de diplôme à l’âge de 24 ans, l’écart diminue à 4 %, ce qui tend à démontrer que le phénomène n’est pas si marginal qu’on le pense chez les filles. Des spécialistes de la question soutiennent que les approches développées auprès des garçons pour contrer le décrochage n’ont pas atteint leur but, en plus de laisser complètement les filles de côté. Dans certaines régions du Québec, le phénomène tend à augmenter chez les filles et à diminuer chez les garçons. Le décrochage est non seulement un problème présent chez les filles, mais il a aussi des répercussions plus négatives sur leur avenir que sur celui des garçons, a souligné Claire Lapointe. Par exemple, beaucoup de jeunes femmes sans diplôme se retrouvent à travailler dans des magasins à grande surface au salaire minimum, alors que les hommes, eux, occupent des emplois beaucoup mieux payés sur des chantiers de construction. «Sans nier les effets négatifs liés aux garçons, il faut continuer à se poser des questions sur les jeunes des deux sexes qui n’arrivent pas à obtenir leur diplôme d’études secondaires, dit-elle. On sait déjà que les jeunes filles à risque de décrocher présentent davantage de troubles intériorisés, le plus fréquent étant la dépression, tandis que les garçons souffrent de troubles de comportement.» Selon une étude réalisée au printemps par l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal et lancée par la Fédération autonome de l’enseignement, la violence familiale, l’inceste ou l’obligation de jouer un rôle de soutien pour la famille seraient des facteurs qui contribueraient davantage au décrochage des filles. Du côté des résultats scolaires, il est faux de prétendre que rien ne va plus pour les garçons, selon Claire Lapointe. Oui, les femmes réussissent mieux en français et en sciences, mais les garçons obtiennent de meilleurs résultats en maths et en anglais. Oui, les femmes vont plus au cégep et à l’université, mais 70 % d’entre elles choisissent d’étudier dans des disciplines menant à des emplois plus précaires et moins bien payés. À la fin de sa conférence, Claire Lapointe a rappelé qu’il y avait maintenant plus de femmes que d’hommes dans les universités du monde, sauf en Afrique subsaharienne et en Asie de l’Ouest et du Sud. Si elles dominent dans les domaines liés à la santé, à l’éducation, aux services sociaux, aux arts et aux sciences humaines, elles ne sont que 25 % à travailler dans le domaine scientifique comme chercheuses. Enfin, les deux tiers des personnes analphabètes dans le monde sont de sexe féminin. «Les écarts de fréquentation scolaire diminuent, mais la parité est loin d’être atteinte, surtout au secondaire, soutient Claire Lapointe. Et c’est en milieu rural que la situation des femmes est la moins enviable.» www.aufil.ulaval.ca/articles/decrochage-plus-sexe-33882.html 

Collégial
ESSAI EN LIGNE - Les perceptions de c.o. du collégial à l'égard des collégiens ... selon Katherine Coté. Premier travail d’essai d’une série prévue de 4 à 5 autres sur les pratiques professionnelles des conseillers d’orientation du réseau public d’enseignement collégial. Le présent essai est celui de la finissante Katherine Coté. Coté, K. (2012). Les perceptions entretenues par des conseillères et des conseillers d’orientation du réseau d’enseignement collégial public, à l’égard de l’indécision vocationnelle des collégiennes et des collégiens, dans le cadre de leur pratique professionnelle. Rapport d’activité dirigée, maîtrise en carriérologie. Montréal :  Université du Québec, Montréal.  Lors de la journée annuelle de formation continue de l’Association des conseillers d’orientation du collégial (ACOC) du 1er novembre 2010, quinze conseillères et conseillers d’orientation furent sélectionnés selon une stratégie d’échantillonnage non aléatoire. Un résumé descriptif de la recherche ainsi qu’une invitation à en discuter oralement après la journée de formation de l’ACOC ont constitué en la méthode de recrutement des sujets. Louis Cournoyer, chercheur responsable de ce projet, a présenté cette recherche aux participant(e)s potentiel(le)s qui devaient tous être membres de l’Ordre des conseillers et des conseillères d’orientation du Québec pour ainsi se prévaloir d’une certaine homogénéité en regard de leur formation initiale et de leurs obligations déontologiques. De plus, il fallait s’assurer que ces spécialistes de l’orientation travaillaient principalement en consultation auprès de jeunes collégiennes et collégiens dans le secteur de l’information scolaire et de l’orientation professionnelle. Aussi, ils devaient exercer leur pratique de l’orientation dans un cégep francophone car les entretiens semi-structurés ont été conduits dans la langue française. L’origine ethnique, la culture et le sexe ne furent en aucun cas des motifs de discrimination pour participer à cette recherche. Les c.o.[1] qui répondaient à ces critères pouvaient alors laisser leurs coordonnées s’ils étaient intéressés à participer à cette recherche sur des heures rémunérées par leur employeur dans leur milieu de travail. Dans les jours suivants, un rendez-vous fut fixé par téléphone dans l’optique de planifier sur leur lieu de travail une entrevue semi-dirigée d’une durée d’environ une heure et trente minutes avec les conseillères et conseillers d’orientation étant toujours intéressés à participer à ce projet de recherche. Geneviève Ménard, auxiliaire de recherche à l’Université du Québec à Montréal, a eu la responsabilité d’effectuer la prise de contact téléphonique tout en rappelant le contenu du projet de recherche incluant ses objectifs, procédures, avantages et risques à participer, mesures de confidentialité ainsi que sa durée.  De plus, la conduite des entretiens semi-structurés fut la tâche d’une auxiliaire de recherche rattachée au projet. Toutefois, les régions où travaillaient ces conseillères et conseillers d’orientation a été la seule partie du recrutement et de la sélection des sujets qui fut aléatoire. En fait, les professionnel(le)s interviewé(e)s provenaient des cégeps des régions suivantes : une totalité de 15 participants incluant (n=12) femmes et (n=3) hommes provenant de différentes régions de la province (Bas-Saint-Laurent, 3; Québec, 3; Chaudières-Beauce-Appalaches, 2; Mauricie, 1; Centre-du-Québec, 1; Montréal, 4; Outaouais, 1) et de 11 collèges d’enseignement général et professionnel (CEGEP) ont répondu favorablement à l’invitation de participation à cette recherche.  Les participants et les participantes ont été rencontrés une seule fois, dans leur milieu de travail et à des heures qui leur étaient déjà rémunérées par leur employeur. Au début de la rencontre, un formulaire d’information et de consentement de participation était remis et lu à haute voix, puis signé par le participant ou la participante. La participation au projet étant volontaire, les participants et les participantes étaient libres de mettre fin à leur participation en tout temps au cours de cette recherche. Les données ont été recueillies au moyen de l’administration d’un guide d’entretien qui est composé de questions à réponses ouvertes et semi-ouvertes. La durée moyenne des entrevues a été d’une heure et demie. http://orientationpourtous.blogspot.ca/2012/06/essai-en-ligne-les-perceptions-de-co-du.html

SOMMAIRE DU RAPPORT D’ACTIVITÉ DIRIGÉE (ESSAI Les perceptions de c.o. du collégial à l'égard des collégiens) Dans notre société québécoise actuelle, l’indécision quant au choix de carrière préoccupe beaucoup d’acteurs dont les étudiants, les parents, les enseignants, les conseillers d’orientation ainsi que les décideurs des institutions scolaires et gouvernementales. Ainsi, dans notre société de performance, la pression à diplômer est fort présente chez plusieurs jeunes qui ne se sentent pas toujours assez matures au niveau vocationnel pour prendre une décision éclairée quant à leur avenir professionnel. De surcroît, plusieurs recherches scientifiques se sont penchées sur le phénomène de l’indécision vocationnelle chez les adolescents et les jeunes adultes. Toutefois, un questionnement demeure : mais, qu’en est-il des perceptions des conseillères et des conseillers d’orientation concernant l’indécision vocationnelle ? En ce sens, cette recherche vise à examiner les perceptions entretenues par des conseillères et des conseillers d’orientation du réseau d’enseignement collégial public, à l’égard de l’indécision vocationnelle des collégiennes et des collégiens, dans le cadre de leur pratique professionnelle. À vrai dire, les conseillères et conseillers d’orientation effectuent l’évaluation des besoins en orientation par l’entremise d’entrevues de counseling individuel. Par conséquent, leur jugement professionnel se retrouve influencé par leurs perceptions des situations vécues par leurs clients. Effectivement, cela peut amener chez ces derniers des perceptions variables quant à la réalité des problématiques d’orientation des jeunes qu’ils rencontrent, notamment en matière d’indécision. En fait, peu d’études concernant les perceptions de conseillères et conseillers d’orientation ont été effectuées jusqu’à tout récemment. Pour ce faire, la méthodologie de cet essai consiste en une recherche qualitative exploratoire par une analyse thématique séquencée suite à une lecture flottante du verbatim des quinze conseillères (n=12) et conseillers (n=3) d’orientation interviewés. La collecte de donnée a été effectuée en un temps seulement. L’analyse des résultats issue des verbatim des conseillères et conseillers d’orientation a permis de dégager six grands thèmes dont leurs doutes quant au niveau de maturité vocationnelle des jeunes, leurs perceptions des réactions émotives et comportementales chez les jeunes indécis, leurs pistes d’intervention pour contrer l’indécision vocationnelle, l’influence de l’environnement social dans une décision d’orientation, leurs constatations des mesures actives entreprises pour l’orientation et l’entrée au collégial comme étant une période transitionnelle charnière dans la vie des collégiennes et collégiens. En dernier lieu, les résultats semblent démontrer que les conseillers d’orientation interviewés se basent en grande partie sur une approche d’intervention basée sur la psychologie développementale en orientation. Par contre, les résultats n’ont pas fait clairement état des perceptions des conseillères et conseillers d’orientation quant à la pression sociétaire pour se décider sur le plan vocationnel. Toutefois, ils ont mentionné la pression parentale que subissent certains collégiens. Finalement, les conseillères et conseillers d’orientation n’ont pas abordé les attitudes à privilégier dans une situation d’indécision vocationnelle, mais ils ont plutôt discuté à propos des réactions émotives et comportementales qui sont nuisibles au processus décisionnel, notamment l’anxiété, le manque de confiance en soi, et la procrastination. Pour consulter l’essai http://www.slideshare.net/louisco/les-perceptions-entretenues-par-des-conseillres-et-des-conseillers-dorientation-du-rseau-denseignement-collgial-public-lgard-de-lindcision-vocationnelle-des-collgiennes-et-des-collgiens-dans-le-cadre-de-leur-pratique-professionnelle  

Universitaire
Reconnaissance des acquis
L’Université affirme sa volonté de reconnaître tant les acquis scolaires que l’expérience. L’Université se dote d’une politique de reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires. Ainsi en ont décidé les membres du Conseil universitaire lors de leur séance ordinaire du 12 juin. Bernard Garnier, le vice-recteur aux études et aux activités internationales, a fait la présentation du projet de politique qui a par la suite été adopté par le Conseil. Cette politique entrera en vigueur à la session d’hiver 2013. «Avant la rédaction de la version finale de la politique, le comité d’élaboration a effectué une tournée de l’ensemble des facultés afin de vérifier si le projet répondait bien aux attentes, aux besoins et aux questionnements», explique Serge Talbot, directeur général du premier cycle et responsable du dossier. Le comité a également consulté les deux grandes associations étudiantes, l’ÆLIÉS et la CADEUL. «Il était important de le faire, poursuit-il, puisque c’est pour les étudiants que l’Université a entrepris cette démarche qui vise à favoriser la réussite scolaire et à accélérer l’obtention du diplôme.» La démarche de reconnaissance des acquis s’adresse tant aux candidats à l’admission qu’aux étudiants inscrits à un programme, et ce, aux trois cycles d’enseignement. Elle permet d’obtenir la reconnaissance officielle de ce que le candidat ou l’étudiant a retiré de formations diverses ou d’expériences variées. «La politique s’inscrit dans un mouvement international qui postule que l’on apprend toute notre vie et dans différents contextes», indique Serge Talbot.  Les acquis sont soit des connaissances, des compétences ou des habiletés. Ils ont été obtenus, soit au cours d’une scolarité, soit à l’extérieur du milieu de l’enseignement. Reconnaître des acquis, cela signifie, par exemple, accorder une équivalence de cours ou une exemption de cours préalables. La politique met l’accent sur la reconnaissance de l’expérience. En l’adoptant, l’Université présente de façon plus affirmée sa volonté de s’engager dans une démarche concertée de valorisation des acquis. Elle s’engage à consolider et à harmoniser les pratiques en leur assurant un encadrement. Un conseiller en reconnaissance des acquis extrascolaires sera engagé à la session d’automne 2012 et relèvera de la Direction générale des programmes de premier cycle. Deux documents serviront de base à la démarche de reconnaissance: le Catalogue institutionnel d’équivalences de cours et de crédits et le Guide institutionnel de reconnaissance des acquis extrascolaires. www.aufil.ulaval.ca/articles/reconnaissance-des-acquis-33871.html  La Politique sera accessible d’ici la fin juillet à l’adresse suivante:  http://www2.ulaval.ca/notre-universite/documents-officiels.html

Le département de génie chimique à l'École Polytechnique a préparé un vidéo promotionnel pour faire connaître le programme de génie chimique. www.youtube.com/watch?v=iF36VV5RJvs  Hélène Chatillon Coordonnatrice au soutien promotionnel des programmes de génie chimique Polytechnique de Montréal

Nouveau microprogramme en thérapie
Un microprogramme de deuxième cycle en thérapie conjugale et familiale débute cet automne. Ce programme, composé de quatre cours réparti sur quatre sessions, est offert par l’École de service social. Il s’adresse spécifiquement aux intervenants des milieux pratiques (centres jeunesse, centres de santé et de services sociaux, hôpitaux, organismes communautaires, milieux scolaires) désireux de parfaire leur formation dans le domaine de la thérapie conjugale et familiale. Au terme de cette formation, les diplômés seront aptes à évaluer le fonctionnement d’un couple ou d’une famille de façon multidimensionnelle et rigoureuse. De plus, ils seront en mesure de réaliser des interventions de base auprès de couples et de familles en s’appuyant sur les techniques probantes dans le domaine. Le microprogramme est ouvert aux titulaires d’un baccalauréat en service social, psychologie, psychoéducation, criminologie, sexologie et sciences infirmières, ou d’un diplôme équivalent. Pour être admis, le candidat doit avoir acquis un minimum d’une année d’expérience comme intervenant dans un établissement du réseau des services communautaires, du réseau des services de santé et des services sociaux, ou du réseau scolaire. Il doit aussi faire de l’intervention régulièrement ou ponctuellement auprès de familles (comme psychoéducateur, travailleur social, éducateur, criminologue, etc.). Ce microprogramme accepte de nouveaux candidats tous les deux ans, à la session d’automne. Il est possible de faire une demande d’admission jusqu’au 15 août. Pour plus de détails sur cette formation: http://capsule.ulaval.ca/cms/site/capsule

Une profession en mutation
Les journalistes scientifiques de demain seront majoritairement des femmes diplômées de sciences www.aufil.ulaval.ca/articles/une-profession-mutation-33868.html 

Documentation
Reconnaître les psychopathes (ou personnalités antisociales) par leur façon de parler www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2011-10-23/reconnaitre-psychopathie-personnalite-antisociale-langage

Quotient intellectuel: les femmes auraient rejoint et dépassé les hommes. Cette année, pour la première fois depuis 100 ans, les femmes obtiendraient un résultat moyen de quotient intellectuel (QI) plus élevé que les hommes, selon un chercheur en psychologie néo-zélandais qui prépare un livre surle sujet. Les femmes ont déjà obtenu en moyenne 5 points de moins que les hommes, indique James R. Flynn de l'Université Otago. Ces 100 dernières années, précise-t-il, les résultats ont augmenté chez les hommes et chez les femmes, mais un peu plus rapidement chez ces dernières. Le chercheur est connu pour avoir identifié, dans les années 1980, ce qui a été appelé l'effet Flynn, selon lequel le QI moyen augmente de 3 à 7 points (selon les études) par décennie dans les pays industrialisés. http://www.psychomedia.qc.ca/intelligence/2012-07-15/quotient-intellectuel-femmes-hommes

Les bénéfices du café pour la santé se confirment de plus en plus http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2012-07-07/benefices-du-cafe

Durée de vacances optimale pour le bien-être mental et professionnel. Les bénéfices pour le bien-être mental et professionnel des vacances atteindraient un pic après environ 10 jours, selon une thèse doctorale de l'University of the Rockies (États-Unis).  Dena Ann Dries a mené cette étude avec 143 employés à temps plein, âgés de 21 à 62 ans, l'âge médian étant de 41 ans. Des vacances assez longues peuvent aider à stabiliser la santé mentale et favoriser le "bien-être professionnel". Mais, a constaté la chercheuse, "il y a un point à partir duquel ajouter des journées de vacances cesse d'améliorer la satisfaction par rapport au travail et d'avoir un impact sur le maintien à l'emploi et le bien-être professionnel", dit-elle. Les participants qui prenaient plus que 3 semaines de vacances ne présentaient aucune différence significative (concernant différentes variables mesurées) par rapport à ceux qui prenaient environ 10 jours à l'exception de ceux qui étaient en état de "burn-out extrême", dit-elle.  Des études précédentes, indique-t-elle, ont conclut que 10 à 14 jours peuvent être une durée de vacances optimale.  Dov Eden, chercheur en psychologie organisationnelle à l'Université de Tel Aviv, qui a mené des études sur l'impact des vacances selon diverses conditions, recommande de prendre des vacances relativement courtes mais plus nombreuses lorsque possible. Il souligne l'importance de vraiment décrocher du travail  http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2010-07-20/duree-de-vacances-optimale-pour-le-bien-etre-mental-et-professionnel

L’industrie du recyclage et ses emplois. Au Québec, plus de 10 000 travailleurs s’affairent à récupérer, à trier, à réemployer, à recycler et à valoriser des matières qui seraient autrement destinées au rebut. Le valoriste est un nouveau type de professionnel dont le travail consiste à trouver des usages novateurs pour des matières issues de nos bacs à recyclage.  www.jobboom.com/carriere/l-industrie-du-recyclage-et-ses-emplois/

Alerte à minuit
Diffuser une lumière bleue et rouge pourrait aider à ajuster l’horloge interne des travailleurs de nuit www.aufil.ulaval.ca/articles/alerte-minuit-33864.html 
  

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À noter à votre agenda
   
La direction de l’UQAT est heureuse de vous accueillir pour le Xe congrès de l’ACOC en 2013 (28 au 31 mai, à la même semaine que le Festival des Guitares du Monde en Abitibi-Témiscamingue http://www.fgmat.com/ ) ANNE-MARIE NADEAU http://www.uqat.ca/services/personnel/fiche.asp?Fiche=080242 Agente de recrutement Service des communications et du recrutement Campus de Rouyn-Noranda Anne-Marie.Nadeau@uqat.ca   Osez l’Abitibi-Témiscamingue lors du Xe Congrès de l’ACOC.  C’est avec plaisir et fébrilité que l’équipe du Service des communications et du recrutement vous attend pour vous faire connaître notre université, mais surtout, pour vous faire vivre l’expérience UQAT! Le nord-ouest du Québec regorge de beautés et de trésors peu connus.  Profitez du congrès de l’ACOC pour découvrir ce qui se cache de l’autre côté du Parc De La Vérendrye. Avant-goût de la programmation : expérimentation du studio MoCap; La culture autochtone; L’art-thérapie; Visite minière; Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue; et plus encore!  

L'OCCOQ recevra le colloque international d'orientation scolaire et professionnelle (AIOSP) à Québec en 2014.

Bruno Tremblay, c.o. conseiller aux communications de l'ACOC acocinfo@gmail.com

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