28 octobre 2010

V 9 No 8: Inscription au Carrefour de l'orientation 2010

Après l’édition, l'information est ajustée, s'il y a lieu,
sur le site du bulletin
(703 membres, 9e saison du bulletin électronique)


Coucher de soleil (L'Ancienne-Lorette octobre 2010)

Site de la semaine québécoise de l'orientation
http://sqo.occoppq.qc.ca/
Cliquez sur l'image pour l'animation

Section Nouvelles http://www.acoc.info/
Poste d'api et c.o. au Centre collégial de Mont-Laurier - Date limite : 28 octobre
Admission universitaire au trimestre d'hiver 2011
Programmes universitaires ouverts au trimestre d'hiver 2011
Portes ouvertes dans les universités
Portes ouvertes dans les cégeps
1er novembre 2010 : Date limite pour faire une demande d'admission au cégep à la session d'hiver 2011
La semaine québécoise de l'orientation du 7 au 13 novembre 2010
Conférence sur l'admission à la maîtrise en orthophonie de l'Université Laval

Inscription au prochain Carrefour de l’orientation 2010 à l’UQAR-campus de Lévis le mardi 30 novembre 2010 de 9h30 à 12h00 (suivi d’un dîner et d’une rencontre avec l’UQAR en après-midi, information à venir). La Journée des partenaires de l’université Laval aura lieu le lendemain 1er décembre (information à venir).  Nous organisons le Carrefour de l'orientation 2010 durant cette période de l'année pour faciliter les déplacements des membres et la participation à ces deux événements.

Le thème du Carrefour de l'orientation (pour s'inscrire, envoyer un courriel à acoc@videotron.cadéfrayer sur place les frais de 30$: chèque au nom de l'ACOC; d'autres informations seront transmises par courriel aux inscrits seulement) sera: Soutenir l'orientation scolaire et professionnelle : méthodes pour intégrer une meilleure prise en compte des relations sociales de nos clients. Description de l'atelier : La connaissance de soi implique initialement la « re » connaissance de soi. Les relations sociales de nos clients contribuent à soutenir et à mobiliser les pensées, les émotions et les comportements favorables à la construction du projet professionnel de jeunes adultes. Toutefois, comment intégrer ces dimensions « extérieures » au processus un à un ? L'atelier vise à décrire les différents rôles pouvant être joués par les relations sociales selon la nature et les formes d'échanges interpersonnels, de même qu'à proposer des pistes de réflexion et d'intervention adaptées. Conférencier : Louis Cournoyer, c.o. est professeur en counseling de carrière à l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur la persévérance aux études collégiales, la construction du projet professionnel chez les jeunes adultes, ainsi que le rôle des relations sociales et des réseaux sociaux sur l'orientation scolaire et professionnelle. Conseiller d'orientation depuis 15 années, il possède une expérience variée auprès des jeunes adultes et adultes. Il est engagé au sein de plusieurs comités professionnels ayant pour objet le développement professionnel des c.o.

Collégial
Plus de 200 exposants au 16e Salon Éducation Emploi de Québec. Du 27 au 30 octobre, plus de 200 exposants dérouleront le tapis rouge pour les milliers de visiteurs attendus au 16e Salon Éducation Emploi de Québec, au Centre de foires d'Expo Cité. À l'image de la vitalité de la région, l'événement se met à la page avec une journée Web 2.0, en plus des stations interactives où les visiteurs pourront expérimenter diverses professions. Dès mercredi 9 h, les centres de formation professionnelle, cégeps, universités, ordres professionnels et autres spécialistes du monde de l'emploi seront présents à ce rendez-vous incontournable où quelques 18 000 visiteurs sont attendus. Le Salon s'adresse aux jeunes, mais aussi aux travailleurs qui souhaitent donner un nouveau souffle à leur carrière ou explorer de nouvelles possibilités. Pour bien préparer sa visite au Salon, l'outil En route vers ma carrière, disponible au www.SalonEducationEmploi.com permet aux visiteurs de mieux cibler leurs besoins et de prévoir leur itinéraire parmi les exposants, en fonction de leurs intérêts. Le Salon Éducation Emploi de Québec Au Centre de foires (ExpoCité) L'entrée est gratuite (coût du stationnement sur le site d’ExpoCité : 7 $) Mercredi 27 octobre : 9 h à 16 h Jeudi le 28 octobre : 9 h à 16 h Vendredi le 29 octobre : 9 h à 20 h Samedi le 30 octobre : 9 h à 16 h Information : http://www.saloneducationemploi.com/

Intégration des élèves en difficulté: les cégeps déçus d'être exclus. Selon la FNEEQ, les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux à fréquenter les cégeps. Ceux-ci seraient toutefois très en retard en ce qui concerne l'intégration de ces jeunes. Plusieurs groupes ne pourront participer à la journée de rencontre ministérielle sur l'intégration des enfants en difficulté, qui se tient aujourd'hui à Québec et qui réunira une centaine de participants. Mais selon la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, les exclus ne doivent pas s'inquiéter puisque la rencontre d'aujourd'hui «n'est pas une finalité». Les discussions d'aujourd'hui ne se concentreront que sur l'intégration au primaire et au secondaire. La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), qui représente les enseignants du cégep, s'attriste de ne pas y participer. «Nous serons sur place, mais nous n'aurons pas droit de parole», explique la vice-présidente de la FNEEQ, Michelle Thibodeau. Celle-ci explique que les cégeps accueillent de plus en plus d'étudiants avec des difficultés. «La croissance est super rapide. On remarque la présence de ces élèves surtout depuis deux ans», note Mme Thibodeau. Selon elle, les cégeps «sont très en retard» en ce qui concerne l'intégration. «C'est le chaos dans les collèges. Parce qu'on ne sait pas quoi faire avec ces jeunes. Les services offerts varient d'un endroit à l'autre. Les enseignants manquent d'information et de formation pour composer avec cette nouvelle réalité», affirme Mme Thibodeau. Brigitte Gagné enseigne en technique d'éducation spécialisée au cégep de Sherbrooke depuis 1986. Elle note qu'un nombre croissant d'élèves en difficulté fréquentent ses cours. «Depuis trois ou quatre ans, les jeunes nous disent qu'ils ont des troubles de l'attention. Qu'ils sont sous médication. On doit faire des adaptations pour eux», note-t-elle. Mme Gagné explique que le principal changement est que les enseignants doivent offrir plus de temps hors de la classe pour aider ces élèves. «Les enseignants doivent prendre le temps d'adapter leur matériel pédagogique et leurs évaluations», ajoute Mme Thibodeau, qui croit que le Ministère devra considérer la nouvelle réalité des cégeps en matière d'intégration. Outre les cégeps, un groupe d'organismes qui aident les jeunes en difficulté déplorent avoir été exclus de la rencontre d'aujourd'hui. Ces organismes se sont regroupés au sein du Ralliement engagé envers les jeunes exclus du système scolaire (REJESS) et seront présents cet après-midi à Québec dans l'espoir de parler à la ministre Beauchamp. «C'est toujours les mêmes voix qui sont entendues. On travaille auprès des jeunes exclus des classes régulières depuis près de 30 ans. On a des choses à dire», note Suzanne Daneau, coordonnatrice de La Boîte à lettres de Longueuil et porte-parole du REJESS. www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201010/25/01-4335730-integration-des-eleves-en-difficulte-les-cegeps-decus-detre-exclus.php

Rencontre ministérielle sur l'intégration des élèves en difficulté
La Fédération des cégeps participe aujourd'hui, à titre d'observatrice, à la Rencontre ministérielle sur l'intégration des élèves en difficulté. Quoique la rencontre porte sur le primaire-secondaire, les problématiques liées aux étudiants en difficulté sont aussi présentes au collégial, et cela de plus en plus. En effet, on observe depuis quelques années une hausse très significative du nombre d'étudiants et d'étudiantes ayant des troubles d'apprentissage ou des troubles de santé mentale. Selon les données préliminaires de la Fédération des cégeps, pour l'ensemble des 48 cégeps, le nombre de ces étudiants est passé de 136 à l'automne 2000 à 1071 à l'automne 2008, ce qui représente presque huit fois plus. Ces chiffres sont minimaux et pourraient être supérieurs en réalité, notamment parce que les étudiants éprouvant ces troubles ne sont pas tous diagnostiqués ou déclarés tels à leur arrivée au cégep. Par ailleurs, les collèges accueillent des clientèles handicapées «traditionnelles», qui sont passées de 303 à l'automne 2000 à 778 à l'automne 2007. Même si les clientèles dites émergentes augmentent au collégial, il est faux de prétendre, comme le fait la FNEEQ dans une déclaration publiée ce matin dans un quotidien, que « c'est le chaos dans les collèges ». Les cégeps mettent tout en œuvre pour fournir aux étudiants ayant des troubles d'apprentissage ou de santé mentale les services particuliers dont ils ont besoin pour réussir leur parcours collégial et acquérir les compétences essentielles à leur intégration sociale et professionnelle. L'organisation de ces services et leur financement font d'ailleurs l'objet de travaux au sein de la Fédération des cégeps, en collaboration avec le ministère de l'Éducation, afin d'adapter encore mieux ces services aux nouvelles réalités. Outre les besoins des étudiants eux-mêmes, les collèges sont conscients du fait que le personnel enseignant, le personnel professionnel et le personnel de soutien qui œuvrent auprès de ces clientèles doivent également être appuyés. C'est dans cette perspective qu'à l'issue de la dernière ronde de négociation des conventions collectives, un nouveau mandat a été confié à un comité paritaire avec la FNEEQ et la FEC en vue d'analyser la problématique des clientèles émergentes et leur impact sur l'enseignement. D'autres mesures ont également été mises en place à l'issue de la négociation, dont la création de nouveaux corps d'emploi spécialisés dans les services à rendre à ces clientèles. Pour le personnel professionnel, il s'agit de conseillers en services adaptés et, pour le personnel de soutien, d'accompagnateurs et de techniciens en éducation spécialisée. Ces nouveaux corps d'emploi contribueront non seulement à améliorer les services offerts aux clientèles émergentes mais aussi à appuyer les enseignants qui œuvrent auprès de ces étudiants et de ces étudiantes. www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2010/25/c5659.html

La Websérie Génération C se veut un outil d’information scolaire unique et original. À travers des personnages attachants, on découvre la vie au Cégep de Chicoutimi et, d’épisode en épisode, semaine après semaine, les différents programmes qui nous sont dévoilés. Cette série web nouveau genre met en vedette des étudiants du Cégep de Chicoutimi. Les éléments de base sont simples : un Cégep, des étudiants, des profs, des études, des questions existentielles, de l’amitié, de l’amour et des projets plein la tête! Cinq d’entre eux cohabitent dans une maison de chambres et développent une amitié à toute épreuve… Dans cette première saison de sept «wepisodes», qui se déroulent sur une année scolaire, Marilou (Technologie de l’architecture) Félix (Technologie du Génie civil), Olivier (Technologie de l’électronique (Télécommunication et réseautique)), Cassiope (Techniques de l’informatique), Jodie (Techniques de réadaptation physique), Catherine (Arts plastiques) et Émilie (Soins infirmiers) nous plongent dans leur univers collégial et nous livrent un aperçu de leur programme d’études. Une deuxième saison suivra en janvier. Osez les suivre ! http://appx.cegep-chicoutimi.qc.ca/generationc/

Lettre d'opinion de l'ex-directeur général du Collège Ahuntsic - « Comment se fait-il qu'il soit plus facile d'être admis à un certificat universitaire qu'à une attestation d'études collégiales? » www.ameqenligne.com/nouvelle_detail.asp?ID=142285

Formation d'avenir: techniques de bureautique
Chaque semaine, La Presse vous présente un programme d'études qui offre d'excellentes perspectives d'emploi et un diplômé qui parle de sa carrière. Formation de la semaine: DEC en Techniques de bureautique avec profil en microédition et hypermédia. Diplômée: Caroline Huynh, 20 ans, technicienne en bureautique au ministère des Transports. A étudié: au Collège Rosemont et terminé sa formation l'été dernier. A trouvé un emploi: dès la fin de ses études, car elle a été embauchée chez l'employeur où elle a effectué son stage. Elle aime: avoir une stabilité et un salaire fixe au gouvernement. Elle a beaucoup aimé le côté créatif et artistique de son programme, mais elle a choisi cet employeur avant tout pour la sécurité d'emploi. Toutefois, ses compétences en graphisme lui sont grandement utiles pour faire la mise en page de rapports. À 20 ans, elle espère déjà obtenir un emploi permanent dans ce ministère. C'est une formation gagnante: parce qu'il n'y a pas assez de finissants pour les besoins du marché. «L'an dernier, nous avons reçu 150 offres d'emploi pour 15 finissants», indique Carole Bellemare, coordonnatrice du programme au Collège Rosemont. Toutes les entreprises ont besoin d'adjointes administratives. De plus, le profil en microédition et hypermédia rend ces candidats attrayants, car ils sont capables de faire de l'infographie et des sites internet. Ils sont très polyvalents.» Salaire annuel en commençant?: autour de 35 000$ (source: Collège Rosemont) Débouchés: des organisations de tous les secteurs, au public et au privé. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/carrieresemplois/201010/15/01-4332899-formations-davenir-techniques-de-bureautique.php

5 300 postes seront disponibles d'ici la fin 2012, dont 1 700 dès cette année. Une raison de plus pour s'informer sur les défis et les perspectives d'avenir qu'offrent les emplois en assurance de dommages! www.monemploi.com/mon_emploi/communiques/300-postes-seront-disponibles-ici-fin-8604.html

Cégep de Rivière-du-Loup - Des équipements remarquables pour les futurs paramédics www.cegep-rdl.qc.ca/communiques/communique.php?com=1520

Universitaire
Fonction publique fédérale: le club des 100 000$ explose. Le nombre de fonctionnaires fédéraux qui gagnent plus de 100 000$ a explosé l'an dernier, conséquence de la signature de nombreuses conventions collectives touchant les travailleurs fédéraux. On en comptait plus de 40 000 au cours de la dernière année financière, un bond de 70% par rapport à l'année précédente. C'est l'équivalent de 16% des employés fédéraux à temps plein. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/canada/201010/20/01-4334534-fonction-publique-federale-le-club-des-100-000-explose.php

Ce site Web, produit en France, présente le vaste monde des métiers et professions entourant la chimie. Cette science de même que ses retombées sont est omniprésentes dans notre vie quotidienne. La chimie, notre alliée au quotidien! Consultez les rubriques « Découvrez la chimie » et « Dossiers » dans le menu de gauche afin de vous familiariser avec le domaine. Dans la colonne du centre sur le site, effectuez des tests pour identifier quel secteur de la chimie vous conviendrait le mieux. Visionnez des capsules vidéos en consultant la rubrique « Nos métiers en vidéos », dans la partie supérieure droite du site. D’autres rubriques intéressantes et instructives, des références à d’autres sites Web sont aussi proposées. Même si les métiers et professions décrits se pratiquent en France, vous y trouverez des similitudes avec ce qui est fait au Québec. Êtes-vous fait pour la chimie? http://lesmetiersdelachimie.com/fr

Médecine Les étudiants de Trois-Rivières se démarquent. Les étudiants en médecine qui sont formés au campus de l'Université de Montréal à Trois-Rivières excellent dans leur discipline. Ils ont en effet obtenu les meilleurs résultats au dernier examen du Conseil médical du Canada, surpassant ainsi les étudiants des 17 facultés de médecine à travers le pays. En tenant compte des résultats obtenus par les étudiants montréalais, qui appartiennent à la même faculté, l'Université de Montréal se classe au deuxième rang canadien. www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2010/10/20/003-resultat-etudiant-medecine-tr.shtml Étudiants en médecine: les meilleurs au Canada. Voilà quelques-uns des étudiants en médecine de la deuxième cohorte du campus Mauricie. Ils ont raflé les grands honneurs à l'examen de médecine du printemps 2010, dépassant les résultats des facultés de Toronto, Vancouver et McGill. www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201010/20/01-4334188-etudiants-en-medecine-les-meilleurs-au-canada.php

Documentation Formation
Produit par CLIC FP, La formation professionnelle sur l’île de Montréal, ce site invite les internautes à découvrir le parcours de diverses personnes ayant choisi un métier de la formation professionnelle : Dessin de bâtiment Conduite et réglage de machines à mouler Plomberie-chauffage Ébénisterie et finition de meubles Réception-hôtellerie Techniques d’usinage Mécanique de machines fixes Cuisine d’établissement Boucherie de détail Chaudronnerie Le site regorge d'informations sur les métiers de la FP! Faites la tournée pour en apprendre davantage! http://clicfp.qc.ca/fr/vivre.php

ÉDUCATION Classe «ordinaire» dysfonctionnelle. Marie-Christine enseignait l’an dernier dans une classe de 6e année d’une école primaire de l’arrondissement Limoilou, à Québec. Sur 24 élèves, 11 étaient d’un niveau inférieur à la 6e année, dont deux n’avaient pas dépassé la 1re et la 2e année. La classe de Marie-Christine comptait trois élèves en trouble de comportement, trois en difficulté d’apprentissage, deux qui éprouvaient un «trouble déficitaire de l’attention» plus quatre enfants allophones. «L’enfant qui a 11 ans et qui est en 1re année ou 2e année ne comprend pas ce que j’enseigne en histoire, en géographie ou en sciences parce que le vocabulaire et les lectures ne sont pas adaptés. Je devais adapter mon enseignement. J’avais des cahiers pour chacun de ces niveaux-là pour que les enfants puissent cheminer. J’avais des bulletins à faire de différents niveaux en français ou en mathématiques. Sauf qu’un moment donné on se brûle à la tâche», raconte la jeune enseignante. Deux raisons expliquent la présence d’élèves ayant du retard scolaire dans la classe de 6e de Marie-Christine. D’abord, les classes d’adaptation pour les élèves en difficulté ont été réduites au minimum, pour des raisons budgétaires, dit-elle. De plus, les élèves ne peuvent redoubler qu’une seule fois. Par la suite, ils sont intégrés aux classes régulières, peu importe leur retard scolaire, explique Marie-Christine. «Il faudrait que la commission scolaire puisse avoir des sous et rouvrir des classes d’adaptation dans nos écoles», préconise l’enseignante. Marie-Christine estime que les 12 élèves de niveau 6e année qu’elle avait l’an dernier ont été pénalisés. Leurs parents s’attendaient à ce que je leur fournisse cinq heures d’enseignement par jour. Ils ont été pénalisés parce que je consacrais 40 % de mon temps à ma gestion de classe pour les élèves en adaptation ou en difficulté.» À la fin de la dernière année scolaire, l’an dernier, Marie-Christine a fait subir à ses élèves des examens suivant le niveau où ils se trouvaient. Tous ont réussi, dit-elle. Cette année, tous subiront un examen de 6e, peu importe leur niveau. «J’aurai peut-être 50 % de mes élèves qui vont passer. Je vais passer pour une mauvaise enseignante», prévoit Marie-Christine. http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/national/archives/2010/10/20101026-000553.html

Élèves handicapés ou en difficulté. Surmonter les problèmes de l'intégration. La ministre de l'Éducation du Québec, Line Beauchamp, a ouvert les discussions du forum sur l'intégration des élèves handicapés ou en difficulté d'apprentissage par un constat d'échec. Devant une centaine de représentants du milieu de l'éducation réunis à Québec, elle a affirmé qu'en 10 ans, leur intégration dans des classes régulières n'avait pas donné les résultats escomptés. Quelque 163 000 élèves au Québec sont en difficulté ou handicapés. Il s'agit d'un élève sur cinq dans les classes de secondaire, et seulement 25 % d'entre eux arrivent à décrocher leur diplôme, même si Québec injecte davantage de ressources en adaptation scolaire. « L'intégration de ces enfants en difficulté représente un taux de succès en ce moment - si on définit le succès par la diplomation ou la qualification - d'un sur quatre. Comme ministre de l'Éducation, je me dois d'envoyer un signal que, oui, s'il y a des choses à bouger, si je dois déranger, je vais le faire », a-t-elle lancé. La présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec est du même avis. « Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Vous savez, quand on parle de ne pas porter atteinte aux droits des autres élèves dans la classe, quand on parle de contraintes excessives, on n'a pas de balises autour de ça », affirme Josée Bouchard. « Il y a un bon vieux principe : 10 % des élèves en difficulté dans une classe, le haut va tirer le bas. Rendu à 30 % d'élèves en difficulté dans une classe, le bas va tirer le haut. C'est un peu ça le problème de l'éducation depuis une décennie » -Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/10/25/002-education-integration-eleves.shtml

Vie au travail. Déficit de l'attention au boulot. Procrastination chronique, oublis répétés et mauvaise organisation ne sont pas des caractéristiques séduisantes pour un employeur. Plus qu’un manque de volonté, il s’agit dans certains cas d’un mal qui se soigne : le trouble du déficit de l’attention. Si une personne qui espère une promotion se voit confier la direction d’une réunion importante en l’absence de son patron, on imagine difficilement qu’elle l’oublie au cours de la fin de semaine. C’est pourtant déjà arrivé à Duane Gordon, 47 ans, rédacteur technique à Montréal. «Le lundi matin, j’ai attendu avec les autres employés dans la salle de réunion. J’avais complètement oublié de remplacer mon patron!» avoue-t-il. À cette époque, Duane Gordon ignorait que ses problèmes de mémoire étaient symptomatiques d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH, voir encadré). http://carriere.jobboom.com/mode-vie/vie-travail/2010/10/12/15660146-jm.html

Génération Y: baveux, égoïstes et trop gâtés? La réalisatrice de la minisérie documentaire Y mode d'emploi, Eza Paventi, a suivi six jeunes au coeur de la génération Y, issus de divers milieux. Ceux-ci parlent franchement de ce qui les caractérise. La minisérie documentaire Y mode d'emploi, en ondes à Canal Vie dès mardi à 20h, brosse un portrait assez étonnant de cette génération qui refuse d'entrer dans le moule. Ils ont de 20 à 30 ans - certains disent jusqu'à 35 ans - et veulent avoir des horaires décents et des jobs intéressants là, tout de suite, sans passer par le parcours habituel. Ils restent souvent longtemps chez leurs parents, et ceux-ci ne se font pas prier pour subvenir à leurs besoins même à l'âge adulte. www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/television-et-radio/201010/20/01-4334521-generation-y-baveux-egoistes-et-trop-gates.php

Un portrait troublant de la sexualité des jeunes de la DPJ. Une étude a sondé des adolescents placés dans des centres de réadaptation et des foyers de groupe à Montréal, à Laval, en Montérégie, dans les Laurentides et en Estrie. Près de la moitié des adolescents sous la responsabilité de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ont déjà eu des relations sexuelles de groupe dans leur vie, et cela leur est arrivé en moyenne trois fois chacun. C'est ce que révèle - entre autres choses - le rapport préliminaire d'une étude troublante intitulée Sexe, drogue et autres questions de santé, particulièrement inquiétante en ce qui concerne les filles des centres jeunesse. Les données ont été obtenues auprès de 610 adolescents âgés en moyenne de 15,7 ans, placés dans des centres de réadaptation et des foyers de groupe à Montréal, à Laval, en Montérégie, dans les Laurentides et en Estrie. Près de la moitié des adolescentes «placées» ont déjà tenté de se suicider au cours de leur vie, indique l'étude, réalisée par l'Institut national de santé publique (INSP) et la Direction de la santé publique de Montréal (DSP). On y apprend aussi que les deux tiers des filles se sont déjà livrées à l'automutilation et que 36% souffrent d'anorexie ou de boulimie. www.cyberpresse.ca/actualites/201010/21/01-4334921-un-portrait-troublant-de-la-sexualite-des-jeunes-de-la-dpj.php

Mobilité de la main-d'oeuvre: le Québec intéresse le monde. Le ministre Clément croit que pour éviter une pénurie de la main-d'oeuvre spécialisée, il faudra multiplier les ententes similaires à celle qui lie la province à l'Ontario et à la France. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201010/18/01-4333456-mobilite-de-la-main-doeuvre-le-quebec-interesse-le-monde.php

ÉDUCATION Les «normaux» pénalisés. La CSQ prévient le ministère de l’Éducation qu’il faut cesser « d’écrémer » les classes régulières et augmenter les services pour les élèves en difficulté. L’école publique croule sous le poids de sa classe dite «régulière», parce qu’elle est surchargée d’élèves handicapés ou qui éprouvent des difficultés de toutes sortes, dénoncent les syndicats d’enseignants et de professionnels. « Quand tu as un enfant qui fait des crises à la journée longue, comment fait l’enseignant pour parler du programme et du contenu et pour répondre aux attentes des autres élèves? » demande Manon Bernard, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE). Désertée par les élèves « normaux » qui s’en vont vers l’école privée ou les programme particuliers, la classe régulière devient un « fourre-tout » où les élèves handicapés côtoient les élèves en trouble d’apprentissage ou de comportement et où ceux qui sont à risque échouent parce que les enseignants sont dépassés par l’ampleur de la tâche. http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2010/10/20101019-220935.html

ÉDUCATION Une clientèle qui s’alourdit. La clientèle scolaire handicapée ou en difficulté a bondi de 20 % depuis sept ans dans le réseau scolaire public. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) avait recensé 162 800 élèves handicapés ou en difficulté (EHDAA) dans les réseaux primaire et secondaire au terme de 2009-2010, sur une clientèle totale de 885 575 élèves. Entre 2002-2003 et 2009-2010, la clientèle des élèves EHDAA s’est alourdie de 34 % dans les écoles secondaires pour représenter 22 % des effectifs comparativement à 17,9 % au primaire. http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2010/10/20101019-220724.html

Des vidéos sur internet au secours des adolescents homosexuels. Une émouvante campagne spontanée a été lancée aux États-Unis via YouTube pour soutenir les adolescents homosexuels victimes d'homophobie, après une vague de suicides de jeunes à travers le pays. http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201010/21/01-4334620-des-videos-sur-internet-au-secours-des-adolescents-homosexuels.php

Quelles stratégies d'étude enseignez-vous à vos étudiantes et étudiants? Un article paru récemment dans le New York Times démontre la fausseté d'un certain nombre de conseils fréquemment transmis au sujet de l'étude. L'apport de recherches récentes? Non, plutôt les résultats d'investigations et d'expériences conduites et reprises depuis une trentaine d'années mais dont la diffusion n'a pas significativement modifié les croyances. Voici quelques conseils infirmés par des études scientifiques et des recommandations plus appropriées. Conseil habituel : Étudiez toujours au même endroit, propice à la concentration. Recommandation : Diversifiez les lieux d'étude. Explication : La variation des lieux d'étude accroît la mémorisation, le cerveau associant les objets d'étude et les sensations provoquées par l'environnement. La multiplicité des associations établies avec un même objet de connaissance enrichit son processus d'acquisition et favorise sa mémorisation à long terme. Conseil habituel : Effectuez une longue période d'exercices ou d'étude de même type. Recommandation : Travaillez dans une même séance, de façon alternée, plusieurs habiletés reliées. Explication : L'alternance provoque un apprentissage plus approfondi, implique une activité intellectuelle continuelle plutôt que l'application répétitive et irréfléchie d'une stratégie ou la reconnaissance mécanique des mêmes traits superficiels. Conseil habituel : Préparez-vous à un examen au moins une semaine à l'avance. Recommandation : Étudiez et pratiquez chaque jour, même brièvement. Explication : La fréquence et l'étalement obligent le rappel des éléments d'apprentissage, facilitent l'accès à ceux-ci, provoquent leur réappropriation et contribuent ainsi à la structuration et à l'intégration des savoirs. C'est pourquoi l'évaluation dite continue des objets essentiels d'apprentissage d'un cours ou leur évaluation formative fréquente sont des stratégies qui servent les visées d'intégration et de compétence. La mise en pratique combinée de ces trois recommandations a un effet déterminant sur l'apprentissage, le rendant à la fois solide et durable. Carey, Benedict, « Forget What You Know About Good Study Habits », New York Times, 6 septembre 2010.

L'estime de soi affecte le coeur et le système immunitaire. Une bonne estime de soi aurait un impact sur la santé du cœur et du système immunitaire, selon une étude publiée dans le Journal of Research in Personality. Une bonne estime de soi aide à se sentir plus en sécurité lorsque confronté à des menaces, ce qui influence les réponses physiologiques. Le chercheur en psychologie Andy Martens de l'Université de Canterbury (Christchurch, Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont invité 184 participants à évaluer leur niveau d'estime de soi chaque jour pendant deux semaines et analysaient leur tonus vagal cardiaque, une mesure de l'influence du système nerveux parasympathique sur le cœur. www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=8209

La maternité conduit à des pertes de salaire. Le fait de quitter le travail pour des raisons liées à la maternité ou à la famille conduit à des pertes de salaire inexpliquées et importantes pour les femmes, révèle un rapport des Services économiques TD. Les auteurs, Beata Caranci et Pascal Gauthier, avancent que cet « écart de la maternité » dans les salaires est surtout dû aux pénalités que les mères subissent chaque fois qu’elles quittent le marché du travail et le réintègrent. Les femmes qui quittent la population active pour avoir des enfants tendent à subir une pénalité salariale constante de 3% par année d’absence. Le rapport montre que cette pénalité salariale inexpliquée est jusqu’à trois fois plus élevée pour les femmes qui quittent leur emploi fréquemment que pour celles qui s’absentent longtemps. Par exemple, une femme qui, aujourd’hui, touche un revenu après impôt de 60 000$ et qui travaillera sans interruption pendant encore six ans verrait son salaire réel augmenter à quelque 64 000$, en supposant une augmentation annuelle de 1%. Si cette femme quitte le marché du travail pendant trois ans avant de retourner travailler pendant 20 années consécutives, elle subirait une pénalité cumulative de plus de 325 000$ en dollars d’aujourd’hui, en tenant compte des montants de remplacement du salaire et de la pénalité constante de 3% par année d'absence. Selon le rapport, les femmes peuvent, de diverses façons, réduire cet écart salarial lié à la maternité. Ainsi, les pertes financières sont bien moindres si les femmes acquièrent plus d’expérience avant de quitter temporairement leur emploi, quelle que soit la durée de leur absence du marché du travail. Retourner chez le même employeur entraîne aussi une pénalité salariale moins importante, puisque les réseaux sociaux et autres compétences propres à l’entreprise sont conservés. «Puisqu’une part importante de la population active qualifiée prendra sa retraite au cours des 10 prochaines années, les employeurs devront tout faire pour attirer et fidéliser des travailleuses très qualifiées, y compris des mères», remarque Pascal Gauthier, économiste principal, Services économiques TD. «Ces nouvelles données fournissent aux employeurs une perspective unique sur la façon de réorganiser les emplois et d’offrir la souplesse voulue pour répondre à la nouvelle donne démographique, tout en aidant les employés et les entreprises à se préparer en vue de la pénurie prévue de main-d’oeuvre qualifiée.» http://argent.canoe.ca/lca/financespersonnelles/canada/archives/2010/10/20101013-120920.html

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